mardi 11 octobre 2016

Carte d’identité et passeport maliens
Ces documents vendus et falsifiés !





La carte d’identité malienne est l’une des plus facile à obtenir dan la sous région pour ne pas dire en Afrique. Les raisons évoquées sont entre autres : la corruption des agents en charge de la livraison de cette carte qui, contre espèces sonnantes  trébuchantes seraient prêts à vendre même le pays. Mais la responsabilité n’incomberait pas qu’à eux seulement. Selon Mohamed Chérif Haïdara, président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne  «  Il n’y a aucun élément de sécurité sur la carte national d’identité ».

La carte d’identité malienne serait comme le « maribagatiga ». C'est-à-dire que n’importe qui peut en avoir. Même les non maliens. A condition de débourser de l’argent. Il y aura toujours des agents prêts à trahir le serment de servir la nation, de la protéger et de veiller à la sécurité de leurs concitoyens.

Les exemples les plus concrets nous viennent des candidats à l’immigration et des chancelleries du Mali en Europe et en Afrique centrale.

 Ces personnes et ces administrations ont régulièrement affaire à des personnes en possession de la carte nationale d’identité et, qui ne connaissent rien du Mali et des Maliens. Selon le président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara, les chancelleries maliennes à l’extérieur sont presque tous les jours confrontées à des situations où ils doivent gérer des personnes qui ne sont pas des maliens. Mais puisqu’ils sont en possession des papiers du Mali, le pays d’accueil les considère comme des maliens et c’est normale dit-il. 

Les responsables de cette situation ne sont autres que ceux en charge de délivrer ces documents de « souverainetés » que sont la carte nationale d’identité et le passeport. Enseignant de son état, Mamadou Kanté témoigne. «  J’ai un connu un Nigérian qui venait prendre du thé avec nous au grin. J’ai été surpris de le voir en possession de la carte nationale d’identité malienne. Quand je lui ai demandé comment il s’en est procuré, il a tourné en rond j’ai tout de suite compris qu’il avait dû payer de l’argent pour se faire établir cette carte » assure t-il.  

Il en est de même pour les passeports. C’est donc tout naturellement que le maliens en vienne à observer des pénuries de ces papiers de «  souverainetés » car ils ne sont pas les seuls à les utiliser. « Au lieu de combattre le mal par la racine en sanctionnant les pourris, on fait de la gymnastique intellectuelle pour trouver de faux arguments pour justifier ces pénuries » lance amer ce jeune qui a dû attendre plusieurs mois  pour rentrer en possession de son passeport. 

La cause de la prolifération des documents maliens à travers le monde ne serait pas seulement du fait des services en charge de la livraison de ces documents et leurs agents. Selon Mohamed Chérif Haïdara, président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) « il n’y a aucun élément de sécurité sur la carte national d’identité ». Les références écrites à la main et les petites perforations sur la carte ne garantissent pas la sécurité de cette carte au contraire dit-il. 

C’est pourquoi de nombreuses cartes en possession de certains africains à travers l’Europe et le continent ne proviennent pas de nos services mais de la falsification. Avec l’entrée en vigueur du passeport biométrique, il n’est plus question de falsifier le passeport 

malien, nous assure ce responsable de la police des frontières, structure responsable de l’émission des passeports. En ce qui concerne la carte nationale d’identité, la nouvelle carte d’identité biométrique de la CEDEAO que le Mali doit adopter au même titre que les autres pays membres, mettra fin à sa falsification et à sa vente.
Mort de Chaick Ag Aoussa
Le boucher du HCUA explose




Ce samedi aux environs de 19 heurs, l’information a été virale sur la toile. Cheick Ag Aoussa, chef militaire du Haut Conseil de l’Unité de l’Azawad (HCUA) donc de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a explosé sur une mine avec son chauffeur. Les recoupements fait ça et là nous dit qu’il a brûlé littéralement.

Cheick Ag Aoussa a explosé. Il ne pouvait en être autrement. Le « tueur d’Aguel Hoc » ne pouvait s’en aller autrement. Il a de sang froid avec ses hommes massacrés des soldats maliens. 
Et pourtant il se la coulait douce et avait même ses entrées chez ceux qui sont censés protéger les populations. C’est d’ailleurs à sa sortie du camp de la MINUSMA nous apprend on que son véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé. Dieu sait que ces mines, Cheick Aoussa en a fourré un peu partout dans le vaste désert. A force d’en fourrer il arrive qu’on ne s’en souvienne plus les endroits exacts. 

Il est mort au sein de Kidal, une ville dont ils ont le monopole depuis bien longtemps. La CMA qui lors de ses derniers combats a perdu plusieurs de ses hommes et de ses armements accuse là un coup très dur.

Qui est Cheick Aoussa

De son vrai nom Abou Mohamed, Cheick Ag Aoussa est né à Kidal vers 1968. Chef rebelle touareg, il a pris part à la rébellion touarègue de 2007-2009 au sein de l’alliance démocratique du 23 Mai pour le changement (ADC).


Il a rejoint Ansardine, le mouvement dirigé par Iyad Ag Ghali dont il fut le commandant en second. Au début de la crise en 2012, il dirige les forces d’Ançar dine lors de la bataille d’Aguel Hoc. Une bataille qui va se solder par une véritable scène de boucherie.  En Janvier 2013 avec le début de l’opération serval, il change de casquette et s’allie au Mouvement Islamique de l’Azawad (MIA) qui rallie ensuite le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) en Mai 2013. Il gagne Kidal en Février 2014. Lors des deux derniers combats de Kidal ; il commande les troupes de la CMA.
Communales  du 20 Novembre
La …guerre est ouverte





Les différents politiques, regroupement de partis politiques et indépendants ont pu déposer leurs listes de candidature pour les élections communales le jeudi 06 Octobre dernier. Les candidats iront ce 20 Novembre à l’assaut des  12115 postes sur toute l’étendue du territoire national.



Selon des chiffres du ministère de l’administration territoriale, le nombre de conseillers va connaitre une augmentation conséquente pour ces élections. La raison : La population malienne a augmenté, passant de 10 millions 284 mille 897 personnes à 14 millions 154 mille 562 à la date du 07 Février 2015 selon les données du Ravec. Pour une population de 1 millions 764 mille 92 personnes, la région de Kayes aura droit à 1991 conseillers ;  Koulikoro forte de ses 2 millions 126 mille 505 âmes choisira 1950 conseillers ; la région du Kénédougou elle, se dotera de 2525 conseillers pour administrer ses 2 millions 621 milles 497 personnes. La région de Ségou aura droit à 2122 conseillers pour ne population de 2 millions 332mille 816 personnes ; Ils seront 1916 conseillers à Mopti pour 2 millions 49 mille 648 âmes qui y vivent ; 800 à Tombouctou à prendre la destinée des 729 mille 904 personnes, 508 conseillers à Gao pour administrer les 575 mille 750 personnes et 145 à Kidal pour une population de 78 mille 824 âmes. En ce qui concerne les nouvelles régions de Taoudeni et de Ménaka, pas de chiffres disponibles.

situation sécuritaire qui est le nôtre a servi de prétexte pour repousser ces « fameuses »  élections à maintes reprises. L’on avait fini par douter de leurs tenues avant la présidentielle de 2018.  Mais il est certainement indiqué dans l’agenda du gouvernement, qu’il faille coûte que coûte tenir ces élections avant la présidentielle. Sinon, les raisons qui ont prévalues au report des précédentes élections sont toujours de mises. L’insécurité, l’impossibilité pour les services de l’Etat d’accéder à Kidal ; la menace djihadistes etc demeurent. Toute chose qui un moment avait fait opté le gouvernement pour des élections « séquentielles ». Cette mesure a été décriée par l’opposition pour qui, elle cautionnerait la « partition du pays ».   


Depuis ce jeudi, c’est le branle bas de combat dans les différents états major politiques pour affiner dès à présent les stratégies victorieuses. Les gadgets et autres tournois de football vont bientôt faire leur réapparition. Si officiellement l’ouverture des campagnes est prévue pour le 04 Novembre prochain, il faut s’attendre à voir leur ouverture bien avant pendant la période que les politiciens ont bien voulu appeler « précampagne ».