mercredi 27 mars 2013


Les coups d’Etats en Afrique depuis 1952, un nombre pléthorique 

PORTE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE
Un rêve brisé ?

Symbole de la pénétration de plein pied dans le troisième millénaire, et espace de détente de loisirs  de spectacles et surtout de quiétude, comme l’on voulu ses initiateurs, le monument « la porte du troisième millénaire », sous le poids des déchets se dégrade à peine le millénaire entamé.


Entouré de la direction  générale de police, de la mosquée Omarienne Seydou Nourou Tall et la mer, le monument «  la porte du millénaire » est entrain de perdre de sa splendeur, à cause des saletés qui jonchent sur son site. Jadis attrayant, pour son calme et sa propreté, le monument n’attire que quelques rares personnes nous fait savoir Moussa Guèye rencontré sur les lieux. La couleur défraîchie, la stèle recouverte d’affiches  politiques, les ordures qui jonchent les alentours immédiats du monument sont les premiers éléments qui frappent le regard en arrivant sur le site. La  salubrité et l’odeur pestilentielle, que dégage une salle faisant partie du décor du monument, qui nous apprend-on servait de commerce. La dégradation de ce site ne s’arrête pas là. Le bassin alimenté par un jet d’eau, et les trois baobabs plantés à l’inauguration par le président Abdoulaye wade un certain 03  Avril 2001, n’appartiennent désormais qu’aux souvenirs.
L e regard plongé dans l’océan, l’air pensif, comme le dirait le poète, le corps ici l’esprit ailleurs, M’Baye Sèye sous le poids de ses soixante dix hivernages, habillé en boubou bleu marine, caftan mal visé sur la tête qui recouvre à peine ses cheveux, mal chaussé, les yeux barré par des lunettes de soleil, parle non sans regret du temps où la porte du millénaire brillait de mille feux. « La lumière, la propreté et le confort que procurait cet endroit, en faisait l’un des endroits les plus prisé de Dakar. Rares sont les touristes et dakarois qui ne se sont pas faits photographiés à cet endroit. » Affirme t-il. L’état de délabrement actuel de cet espace, soulève l’ire de M’Baye Sèye. Selon lui « Mal entretenu, l’espace n’offre plus le calme et la quiétude recherchée. Les déchets qui jonchent l’alentour immédiat du monument, les affiches qui défigurent le monument ont fini de repousser les visiteurs. »
On dirait que les marchants, installés sur le site, ne font pas attention aux déchets ou s’en accommodent. Venu de son Niger natal, Hamidou Bachirou, installé depuis un quart d’heure propose des fruits  étalés à même le sol,  sur un sac de riz mal propre. Un peu plus loin, collés au monument en quête d’ombre, deux jeunes, assis en plein milieu des ordures (pailles, sachets etc.) font cuir du thé dans une cannette vide de Heineken 8.6 (variété de bière). Méfiants, l’air suspect ils se perdent dans la fumée des clopes callées entre les mains qu’on distingue à peine. La salubrité de l’endroit ne les gêne nullement, car disent-ils la porte du millénaire vaut mieux que le quartier Médina dont ils sont issus, en ce qu’il est calme et leur  permet de fuir les nombreux problèmes de la ville.
Autant la propreté et l’éclat des lieux ont fait place aux déchets et odeurs nauséabondes, la plupart des couples et autres sportifs qui étaient fréquents en ces lieux ont fait place aux talibés et fumeurs de tout genres.  Ces derniers (amoureux et sportifs) ont délocalisés leur promenades et entrainement à quelques centaines de mètres juste en bordure de mer. Sur les rochés égrainant son chapelet, Fallou N’Diaye explique les raisons qui l’ont fait abandonné les alentours immédiats du monument qu’il fréquentait auparavant « J’y viens presque chaque soir pour mes zikr, mais l’adoration de Dieu étant incompatible avec la saleté, et face aux ordures qui débordaient le monument, j’ai été obligé de m’éloigner. »
La brise se fait de plus en plus forte, la nuit s’annonce, les hauts parleurs de la mosquée Seydou Nourou Tall propage à la ronde les appels du muezzin à l’endroit des fidèles pour la prière de Maghrib (crépuscule).  C’est juste à ce moment qu’u groupe de jeunes sorti de nul part fait irruption sur le site, pour se livrer une bagarre rangée sans merci. On n’en saura pas d’avantage sur les motifs de cette bagarre, car aussitôt séparés, chaque groupe partait son chemin.
Le choix porté sur la place du monument « la porte du troisième millénaire » pour livrer bataille, en dit long sur ce qu’est devenu cet espace qui était censé procurer le calme et la quiétude aux dakarois.
Mohamed DAGNOKO

vendredi 22 mars 2013


22 mars 2012- 22 mars 2013 : Le Mali sort-il du purgatoire ?

3 réactions [-] Texte [+] Email Imprimer  
C’est le 22 Mars  2012  que le  pouvoir, démocratiquement, élu, a été  renversé, au Mali, par une junte militaire. Elle  prendra  l’appellation  CNRDRE (Comité National  pour le  Redressement  de la Démocratie  et la  Restauration de l’Etat). Un an  après, quelle appréciation peut-on  faire de ce changement intervenu  à la tête  de l’Etat  malien ? Quels  en sont  les enseignements  et les  répercussions sur la vie de la nation dans tous les domaines : politique, économique, social, sécuritaire,  institutionnel  et  religieux ? Nous  tenterons,  à travers  analyses  et réflexions, de parcourir, brièvement, cette  période  en vue de  mieux  édifier  sur les tenants  et aboutissants  de cet évènement  survenu au Mali et, diversement, apprécié par différentes  sensibilités  de la classe politique et de la société  civile.
L'ex-junte
L’ex-junte
D’emblée, certains  pourraient dire  qu’ils ont été surpris  par  le moment  choisi pour la  réalisation de ce coup de force. Cependant, peu  de gens avertis,  ne comprennent  pas pourquoi il est intervenu. Il  s’agit  bien,  d’hier  à aujourd’hui, de l’Etat  malien, de sa  démocratie,  de sa sécurité   globale et de celle des personnes et des  biens. Le coup d’Etat  perpétré le 22 mars  dernier, interpelle  toutes les  grandes sensibilités de la société  malienne, même si,  par ailleurs, les  politiques sont considérés  comme les  chefs  de  file et donc  les  premiers responsables de la situation  qui a prévalu  au Mali  de l’ouverture  démocratique  à ce jour. Que  d’eau  a coulé  sous le pont  des martyrs !  Le constat  est  amer : à  côté  d’importantes réalisations socio économiques, la mauvaise gestion  des fonds  publics, de l’administration de la situation  sécuritaire qui allait  de mal  en pire. Il   fallait  s’arrêter  un moment  et passer  en revue  le  parcours de la démocratie malienne  et, comme l’histoire  l’a  démontré, de procéder à des correctifs  sans  complaisance  afin  de redonner  confiance et espoir  aux Maliens. Tous les espoirs   sont-ils  déjà  comblés ? Loin  s’en  faut.
Aux plans  politique et institutionnel, il y a des changements qui  s’opèrent. Certes, institutionnellement, les difficultés de parcours  ont été  nombreuses. Un moment, on a  frôlé  le chaos  avec l’agression du président  de la République par intérim. Nombreux  sont ceux  qui avaient estimé  qu’on  ne pouvait faire du neuf   avec de l’ancien. Cependant, force est de constater qu’envers et contre tout,  le président  de la République par intérim, le Pr. Dioncounda  Traoré, s’est  révélé l’homme de la situation, notamment, après  le départ du premier Ministre  alors   nanti de pleins pouvoirs, Dr Cheick Modibo  Diarra. Le Mali  a commencé  à bénéficier de l’appui  multiforme de la communauté  internationale. Ce qui a, particulièrement, attiré l’attention du plus grand  nombre  de Maliens,  c’est  la  promptitude  dans la réaction de la France  par rapport à la gestion de l’insécurité  dans les régions nord  du pays. Par la suite, il y a eu un  effet  d’entraînement extraordinaire du soutien de la France  au Mali   pour l’aider  à se débarrasser des   terroristes et djihadistes.
La bataille est, pourtant, loin  d’être  terminée. Mais,  l’espoir  renaît dans les cœurs  et les esprits, puisque les habitants  des  régions de Gao, Tombouctou et Kidal, ont été libérés de la  dictature des terroristes et islamistes. Le chemin  vers  la libération totale et  la sécurisation  de toutes les régions  nord  du pays,  est long  et parsemé  d’embûches notamment avec l’étape  de  Kidal  dans l’Adrar  des  Ifoghas  où sont   terrés des  terroristes qui ont  commencé, à cette étape, à  exécuter  des  attentats suicides. La  saisie  et la découverte  d’importantes  quantités   d’armes sophistiquées et de  munitions, démontre que l’armée  malienne  seule ne pouvait faire  face  à ces  terroristes  venus  de  divers horizons  pour  s’établir  dans   les régions  nord  du  Mali  et en imposer aux  habitants  avec leur soi  disant  charia. Que  de cas  de viols et d’amputations de mains  ont été perpétrés  là !  Aujourd’hui, cela n’est  plus qu’un  triste  souvenir.
Avec  le début de l’embargo  et même  après, le pays  a vécu  au ralenti  dans plusieurs  domaines. Des projets  ont été arrêtés, les  hôtels  ne fonctionnaient plus pendant des mois,  les touristes,  pendant toute  cette période,  ont évité  la destination Mali  réputée, alors, dangereuse, notamment  avec la multiplication des prises  d’otages  et des  attentats  suicides.
Aujourd’hui, concernant la sécurité  au nord, l’espoir renaît. Mais, force  est de constater que, malgré  l’Etat  d’urgence  à Bamako  et périphéries, l’insécurité  demeure,  en dépit   de l’organisation  de  patrouilles  mixtes. Les affrontements entre les policiers syndicalistes ont frôlé le pire. Le maintien de la quiétude n’a pas été facile malgré les efforts déployés par le Général de Gendarmerie Tiéfing Konaté, ministre de la Sécurité Intérieure… En ce qui concerne l’administration, celle-ci reprend du chemin  dans la capitale  et les autres  régions  du sud, voire dans des localités sous occupations. Si l’on  n’a pas la preuve  que des garde-fous  sérieux  sont en vigueur, il ne demeure pas moins que les  administrateurs véreux  font désormais attention depuis le coup d’Etat  quant à certaines pratiques peu orthodoxes.
Par ailleurs, il  faudra  encore  du temps  pour stabiliser    les espaces  scolaires et  universitaires dont les se suivent et ne se ressemblent pas. Il  y a  eu  beaucoup  d’engouement dans les recrutements dans l’armée  et à la fonction publique   après le coup  d’Etat du 22 mars  2012. A ces  niveaux  également, les uns  et les autres,  à tort  ou  à raison,   nourrissent l’espoir  qu’il  y aura des améliorations significatives avec l’arrivée de plusieurs centaines de formateurs militaires européens.
Pendant cette période  de transition politique,  les journalistes ont été soumis  à de  rudes épreuves (Birama Fall direpub de Le Prétoire). Certains ont été  enlevés, puis, tabassés (Abdramane Kéita redchef du journal Aurore, Saouti Labass Haïdara direpub du journal l’Indépendant). Boucary Daou direpub du journal Le Républicain a été déféré à la grande prison de Bamako à la grande surprise de ses confrères. On ne peut  également pas parler de cette période sans   faire  allusion aux  bavures  policières (décès au mois d’août 2012 dans les locaux du commissariat du 3ème du jeune Fousseyni Ouattara de Missira, dont le corps est toujours gardé à la morgue. De même, on ne peut passer sous silence,  les  efforts des religieux  dans  la  recherche  de solutions aux multiples problèmes qui assaillent le Mali.
La période  située entre le 22 mars  2012  et le 22 mars  2013, a été celle des  grandes  épreuves  pour le Mali   et les  Maliens  et  surtout  celle  au cours de laquelle, les Maliens ont manifesté  une solidarité agissante  envers  les  victimes et déplacés de guerre. A l’appel  du président de la  République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré, la contribution à l’effort de guerre et le soutien  à l’armée, ont été  impressionnant. Prions pour la restauration totale de l’intégrité du territoire et l’organisation d’élections crédibles, transparentes et apaisées
Tiémoko Traoré

Chronique du vendredi : Un martyr : Daou, une victime : le Mali



Adam Thiam
Adam Thiam
Puisque Boukary Daou est en train de boucler sa deuxième semaine de privation de liberté, l’article qui lui vaut cette infortune aura été jugé plus mauvais pour le moral des troupes que les propos du Colonel Dako qui dans une interview-pamphlet est allé jusqu’à constater « la putréfaction de l’armée » et que les propos du procureur Tessougué qui dénonçait sur les antennes de télé que les troupes à Gao n’avaient rien à manger.
Le parallélisme des formes a suscité la colère de notre confrère La nouvelle République d’hier qui en a déduit que la presse est injustement le souffre-douleur du pouvoir. Nicolas Sarkozy doit sans doute penser la même chose lui qui s’est demandé publiquement, sans être convoqué par sa « SE » ou entendu par un juge, ce que l’armée française cherchait « dans la galère » malienne, avec 4000 hommes dans un territoire plus vaste que la France ! La France est-elle pourtant plus laxiste que  le Mali ? Ces propos ne sont-ils pas un rien séditieux ? En tout cas, ce n’est pas pour booster le moral des troupes et c’est là que l’affaire Boukary Daou, dans la dimension qui lui est donnée, devient intrigante. Oui, certains confrères qui ont reçu une copie de la lettre ouverte ont jugée prudent de ne pas la publier. Oui, nous sommes en guerre et en état d’urgence et cela requiert plus de précautions pour la presse. Les questions sur l’identité réelle du  fameux Capitaine Touré et de ses intentions véritables ne sont pas inintéressantes. Et si les enquêtes officielles avaient établi que cet officier n’existait pas, nous aurions été dans un cas pratique de partenariat entre les forces de défense et la presse qui aurait été bien plus utile et pédagogique que le traitement fait de l’affaire jusque-là. Il faut en plus dire qu’avant d’être publié par le Républicain, l’article en question avait été posté sur des sitewebs, donc vus à Gao, Kidal, Tombouctou, Mopti, Nouakchott et Buenos Aires en même temps. Nul doute, de toutes manières, que l’affaire relance le débat sur les instruments de régulation et d’autorégulation de la presse locale Là-dessus, les journalistes doivent éviter d’accepter le procès facile qu’ils sont les seules plaies de notre processus démocratique. Il y a des journalistes-bidon comme des juges bidon, des officiers bidon, des enseignants bidon, des médecins bidon et des ministres bidon.  Et le problème n’est pas que les journalistes ne sont pas formés. Il est souvent qu’ils sont déformés. Gaoussou Drabo, en son temps, avait superbement tranché la question, se détachant de nombre de ses confrères du public qui cherchaient à accréditer l’idée que la verrue c’était dans la presse privée et les grains de beauté dans les médias publics. En somme, l’hommage du vice à la vertu. La vérité est qu’aucun secteur ne sort la tête de l’eau dans ce pays dont nous savons tous que le fléau est la qualité de ses ressources humaines, à tous les échelons. Revenant pour conclure, à l’affaire Daou, constatons les dégâts.  Pas sur le journaliste lui-même. Il souffre dans sa chair et il aurait tout donné pour être avec son adorable fillette Adame qui ne le quitte pas. Mais il est désormais ce qui n’était prévu pas qu’il fût : un martyr soutenu par tous ses confrères de l’intérieur comme de l’extérieur, de même que par l’Exécutif des grandes démocraties  Seules victimes : le Mali, un pays appuyé par le monde entier et où des soldats étrangers ont accepté de venir mourir pendant que ses enfants s’étripent.
Adam Thiam

mercredi 13 mars 2013


Le Sénégal sera aux côtés du Mali jusqu’à la victoire finale, assure Macky Sall

POSTED IN POLITIQUE
Derniereminute.sn/Le Sénégal s’est engagé à accompagner le Mali dans le dialogue politique national et dans l’organisation des prochaines élections présidentielle et législatives pour un retour à l’ordre constitutionnel et afin que ce pays reprenne sa place dans le concert des Nations, a assuré le président Macky Sall, mardi.
‘’Le Sénégal sera aux côtés du Mali jusqu’à la victoire finale (…) Dioncounda Traoré est un homme qui doit être soutenu’’, a notamment dit le Président sénégalais au salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, lors d’un point de presse conjoint à Dakar avec son homologue Dioncounda Traoré. .

Selon lui, c’est pour cette raison que le Sénégal compte ‘’continuer à accompagner le Mali dans le dialogue politique national, dans l’organisation de la prochaine élection présidentielle et des élections législatives afin que le Mali revienne dans la normalité constitutionnelle et reprenne sa place dans le concert des Nations’’.

‘’Nous serons ensemble jusqu’à la victoire pour le bénéfice des peuples africains (…) le Sénégal s’est pleinement engagé dans le plaidoyer, mais aussi dans la mise en place de la Mission des forces internationales de soutien au Mali (MISMA). Nous avons contribué à ces troupes’’, a rappelé le président Sall.

Pour le président sénégalais, l’enjeu du moment reste la sécurisation des territoires reconquis. ‘’Je pense que c’est une question de jour, pour que les territoires soient recouvrés […]’’.

‘’Nous sénégalais, nous resterons là-bas avec les forces maliennes pour les besoins de cette sécurisation. Cela va prendre le temps que ça prendra, mais nous sommes engagés, nous sommes solidaires, nous sommes unis avec le Mali par l’histoire, la géographie et le sang. Rarement des pays ont la même devise, c’est le cas du Mali et du Sénégal ( Un peuple un but une foi)’’, a encore relevé le chef d’Etat sénégalais.

Pour lui, ‘’ces liens justifient notre engagement aux côtés du chef de l’Etat par intérim Dioncounda Traoré’’. Le président Sall a par ailleurs salué le courage et le patriotisme du président malien par intérim dont la visite de travail au Sénégal a pris fin mardi après-midi.

‘’Je le salue pour son courage, il a failli payer de sa vie pour être resté debout devant les intérêts de son peuple. Il vit une situation extrêmement pénible. Il a accepté de renoncer à ses ambitions politiques, alors qu’il était le candidat de l’ADEMA à un mois de l’élection présidentielle lorsque le coup d’Etat interrompait le processus constitutionnel’’, a rappelé Macky Sall.
Source Aps

mardi 12 mars 2013

COMBAT AMA BALDE VS AMANEKH Le fils de Falaye Baldé, ancienne gloire de la lutte sénégalaise, vient de donner un nouveau souffle à sa cerrière en envoyant au sol, Amanekh. http://youtu.be/kMiSuhtkYIg

vendredi 8 mars 2013


MEDIATION PENALE ET TRAQUE DES BIENS MAL SUPPOSES MAN ACQUIS
Macky siffle la fin à la récréation

La question du recours où pas à la médiation pénale pour recouvrir les biens supposés mal acquis, est tranchée. Le président de la république Macky Sall, a fait savoir en conseil des ministres que les enquêtes suivront leur cours normale.
Macky en sa posture de premier magistrat du pays, vient de départager ses proches, sur la question du recours ou pas à la médiation pénale pour récupérer les biens supposés mal acquis. Il a réaffirmé sa volonté de mettre fin à l’impunité et à poursuivre résolument, les procédures judiciaires en cours, sans compromission et ceci dans le cadre des lois en vigueur et dans le respect de l’indépendance de la justice.

On se rappelle la « cacophonie », au quel s’était livrer les proches du président en début de semaine sur la question.  L’avocat de l’Etat Me El Hadji Diouf et le ministre de la bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly non moins porte parole du gouvernement, d’un côté affirmaient la volonté du chef de l’Etat de recourir à la médiation pénale pour récupérer 80% des biens dérobés aux Sénégal par les amis de Wade. Au même moment, le porte parole du président de la république  Abou Abel Thiam et le ministre de la justice garde des sceaux Aminata Touré, réfutaient cette mesure. Qui croire ?
Il a fallu la sortie du « Patron" Macky pour mettre les points sur les (I).
                                                                                                            Mohamed DAGNOGO

jeudi 7 mars 2013


MERCREDI 6 MARS 2013

Hugo Chavez Quelques déclarations fameuses du "comandante"




HUGO CHAVEZ, FIGURE DU SOCIALISME LATINO-AMÉRICAIN, QUI VIENT DE S'ÉTEINDRE À CARACAS DES SUITES D'UN CANCER, NE CRAIGNAIT PAS LA POLÉMIQUE ET A ÉMAILLÉ SES QUATORZE ANNÉES AU POUVOIR DE DÉCLARATIONS SURPRENANTES, DE "ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE YANKEES DE MERDE" À "CUBA EST UNE MER DE FÉLICITÉ". FLORILÈGE.

– "Camarades, malheureusement, pour l'instant, nous n'avons pas atteint nos objectifs", le 4 février 1992, assumant la responsabilité de l'échec d'une tentative de coup d'Etat contre le président vénézuélien Carlos Andrés Pérez. 
– "Marisabel, ce soir, je te fais ta fête !", le 14 février 2000, jour de la Saint-Valentin, à l'adresse de son épouse d'alors, Marisabel Rodriguez.
– "Cuba est une mer de félicité qui s'étend jusqu'au Venezuela", le 8 mars 2000, en accueillant des milliers de coopérants cubains envoyés par son "père"Fidel Castro
 "Tu es un âne, Mr. Danger", le 19 mars 2006, au cours de son programme radio-télévisé "Allô, président", à propos du président américain George W. Bush, régulièrement qualifié de "lâche", d'"assassin", de "génocidaire" ou d'"alcoolique".
– "Hier, il y avait le diable, ici... Ça sent encore le soufre", le 20 septembre 2006, devant l'Assemblée générale des Nations unies, où il intervenait au lendemain du discours de George W. Bush.
 "Allez vous faire foutre, Yankees de merde !", le 11 septembre 2008, lors d'un discours devant ses partisans, à l'occasion de l'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis.
– "I want to be your friend", le 18 avril 2009, à l'adresse du président Barack Obama, lors du sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago.
– "Expropriez !", le 7 février 2010, au cours du programme "Allô, président", il ordonne la prise de contrôle d'un immeuble à Caracas.
– "Nous vivrons et nous vaincrons !", devise qui a remplacé "Patrie socialiste ou la mort", après le diagnostic de son cancer, à la mi-2011.
 "Tu as une queue de cochon, tu as des oreilles de cochon, tu ronfles comme un cochon : tu es un cochon", le 16 février 2012, à l'adresse du candidat unique de l'opposition pour la présidentielle du 7 octobre, le gouverneur Henrique CaprilesRadonski.
– "Donne-moi ta couronne, Jésus-Christ, donne-la-moi, que je saigne, donne-moi ta croix, cent croix, que je les porte. Mais laisse-moi la vie, parce qu'il me reste des choses à faire pour ce peuple et pour ce pays. Ne me reprends pas encore", le 5 avril 2012, lors d'une messe pour sa santé. 
– "Jusqu'à la vie, toujours !" (sur le modèle de "Hasta la victoria, siempre", d'Ernesto "Che" Guevara). A sa montée dans l'avion qui l'emmenait à Cuba au soir du 9 décembre 2012 pour une quatrième opération de son cancer.  Il n'a jamais repris la parole publiquement depuis.

mercredi 6 mars 2013

CACOPHONIE AU SOMMET DE L'ETAT

Mimi désavoue Latif


N'y t-il pas de communication au sein de l'actuel équipe gouvernementale. L'on n'est est tenté de répondre par l'affirmatif, vu le camouflet que le ministre de la justice Aminata Touré (Mimi) vient d'infliger au ministre de la bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly non moins porte parole du gouvernement, a propos de la supposé médiation pénale, auquel l'Etat procéderai pour recouvrir une grande partie des fonds spoliés au Sénégal.











ça craint! Le porte parole du gouvernement de Abdoul M'Baye, vient d'être désavoué par son homologue de la justice. Mais bon sang, qu'elle mouche leur a piqué?
L'Etat aurait selon le ministre de la bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly décider, de recourir à la médiation pénale, pour récupéré une grande partie des biens mal acquis. Cette déclaration du porte parole du gouvernement a été faite sur les ondes de la radio futur média (04 mars). Cette mesure, voudrait dire que l'Etat exigera de tous ceux qui sont impliqués dans l'affaire de l'enrichissement illicite a t-il indiqué. Elle consisterai à exiger, 80%, 85, 90 voir 95% des montants en cause aux personne impliqués selon les cas a t-il martelé. L'effectivité de cette mesure, fera renoncer  à la justice les poursuites pénales contre les proches de wade, pensait savoir Abdou Latif Coulibaly. Mais c'était sans compter sur la réplique qu'allait donner Aminata Touré ministre de la justice. Qui dans une interview accordée au quotidien l'Observateur (05 mars), affirmait que les propos d'Abdou Latif n'engage que lui, et ne saurai en aucun cas concerner le gouvernement. Il n'est pas question selon elle de négocier avec des personnes poursuivies dans le cadre des biens mal acquis. Ce la instaurerait ce qu'elle a appelé "une prime au vol". Ces déclarations, ont fini d'étaler sur la place public le dysfonctionnement et la cacophonie ambiante au sein du gouvernement  sénégalais.
Qu'elle est la vraie version, les jours prochains, permettrons d'en savoir plus.
Mohamed Dagnogo


lundi 4 mars 2013


PROJECTION DE FILM A LA FONDATION KONRAD ADENAUER
Une fille deux bourreaux !


Difficile de vivre avec une mère pauvre et sans un père parti, pour ne plus jamais revenir. La vie n’est pas toujours juste, même avec ceux qui sont les plus justes. Sinon, qu'a fait Awa, pour mériter à la fleur de l’âge, le viol ;  le virus du Sida puis la mort ?

Morte de peur de croiser le regard stigmatisant de cette société sans âme. Une société prête à rejeter le plus innocent de ses enfant, même pour une faute qu'il n’a pas commis.
Brillante à l’école, Awa avait tout pour réussir. Sa source de motivation restait, les nombreux sacrifices consentis par sa pauvre mère en vue de sa réussite. Sa mère avait l’espoir et pensait qu'aucun sacrifice n’était de trop pour la  réussite de sa fille, et de les sortir de la pauvreté. Pour cette mère, Awa était prête à tout, pour la voir heureuse. Alors pour venir à son secours , et la préserver de la mort, elle va sans le savoir frapper à la mauvaise porte. Violée, souillée, la crainte du jugement que lui réserve la société, la contraint à se recroqueviller sur elle-même.
Elle tombe enceinte et comme pour ne rien arranger, elle est atteinte du Sida. Khonane sa mère dans le seul but de sauver les études de sa fille et par ricochet s’épargner les cruautés de la société, tente une Interruption Volontaire de grossesse (IVG).
Malheureusement, Awa ne s’en sortira pas. Le « rêve » de Awa et de sa mère venait de se « Briser », au détour d’une ruelle.
Awa est sans nul doute, un exemple isolé, parmi des milliers de cas. 
Le réalisateur  Mbaye Maniang Diagne, qui est très engagé contre les violences faites aux femmes et aux filles, n’est pas à son premier coup à travers ce court métrage de quelques 30 minutes. Il a auparavant réalisé, « Pour mieux vivre » ; « Amina la jeune lycéenne », un film qui a obtenu le 1er prix au festival sénégalais sur les violences basées sur le genre en 2010 et « Nuit Blanche ».
Projeter en cette veille du mois de mars (28 février), consacré mois de la femme, la fondation, ne pouvait décidément, mieux débuter ce mois.
 Bonne fête de 08 Mars à toutes les  femmes,  et vivement la réalisation de leurs rêves !
Mohamed DAGNOKO (CESTI)