Les coups d’Etats en Afrique depuis 1952, un nombre pléthorique
mercredi 27 mars 2013
PORTE DU TROISIÈME MILLÉNAIRE
Un rêve brisé ?
Symbole de la pénétration de plein pied dans le
troisième millénaire, et espace de détente de loisirs de spectacles et surtout de quiétude, comme l’on
voulu ses initiateurs, le monument « la
porte du troisième millénaire », sous le poids des déchets se dégrade
à peine le millénaire entamé.
Entouré de la direction
générale de police, de la mosquée Omarienne Seydou Nourou Tall et la
mer, le monument « la porte du millénaire » est entrain de perdre de
sa splendeur, à cause des saletés qui jonchent sur son site. Jadis attrayant,
pour son calme et sa propreté, le monument n’attire que quelques rares
personnes nous fait savoir Moussa Guèye rencontré sur les lieux. La couleur
défraîchie, la stèle recouverte d’affiches politiques, les ordures qui jonchent les alentours
immédiats du monument sont les premiers éléments qui frappent le regard en
arrivant sur le site. La salubrité et
l’odeur pestilentielle, que dégage une salle faisant partie du décor du
monument, qui nous apprend-on servait de commerce. La dégradation de ce site ne
s’arrête pas là. Le bassin alimenté par un jet d’eau, et les trois baobabs
plantés à l’inauguration par le président Abdoulaye wade un certain 03 Avril 2001, n’appartiennent désormais qu’aux
souvenirs.
L e regard plongé dans l’océan, l’air pensif, comme le dirait
le poète, le corps ici l’esprit ailleurs, M’Baye Sèye sous le poids de ses soixante
dix hivernages, habillé en boubou bleu marine, caftan mal visé sur la tête qui
recouvre à peine ses cheveux, mal chaussé, les yeux barré par des lunettes de
soleil, parle non sans regret du temps où la porte du millénaire brillait de
mille feux. « La lumière, la
propreté et le confort que procurait cet endroit, en faisait l’un des endroits
les plus prisé de Dakar. Rares sont les touristes et dakarois qui ne se sont
pas faits photographiés à cet endroit. » Affirme t-il. L’état de
délabrement actuel de cet espace, soulève l’ire de M’Baye Sèye. Selon lui « Mal entretenu, l’espace n’offre plus le
calme et la quiétude recherchée. Les déchets qui jonchent l’alentour immédiat
du monument, les affiches qui défigurent le monument ont fini de repousser les visiteurs. »
On dirait que les marchants, installés sur le site, ne font
pas attention aux déchets ou s’en accommodent. Venu de son Niger natal, Hamidou
Bachirou, installé depuis un quart d’heure propose des fruits étalés à même le sol, sur un sac de riz mal propre. Un peu plus
loin, collés au monument en quête d’ombre, deux jeunes, assis en plein milieu des
ordures (pailles, sachets etc.) font cuir du thé dans une cannette vide de Heineken
8.6 (variété de bière). Méfiants, l’air suspect ils se perdent dans la fumée
des clopes callées entre les mains qu’on distingue à peine. La salubrité de l’endroit
ne les gêne nullement, car disent-ils la porte du millénaire vaut mieux que le
quartier Médina dont ils sont issus, en ce qu’il est calme et leur permet de fuir les nombreux problèmes de la
ville.
Autant la propreté et l’éclat des lieux ont fait place aux
déchets et odeurs nauséabondes, la plupart des couples et autres sportifs qui
étaient fréquents en ces lieux ont fait place aux talibés et fumeurs de tout genres.
Ces derniers (amoureux et sportifs) ont
délocalisés leur promenades et entrainement à quelques centaines de mètres
juste en bordure de mer. Sur les rochés égrainant son chapelet, Fallou N’Diaye
explique les raisons qui l’ont fait abandonné les alentours immédiats du
monument qu’il fréquentait auparavant « J’y viens presque chaque soir pour mes zikr, mais l’adoration de Dieu
étant incompatible avec la saleté, et face aux ordures qui débordaient le
monument, j’ai été obligé de m’éloigner. »
La brise se fait de plus en plus forte, la nuit s’annonce, les
hauts parleurs de la mosquée Seydou Nourou Tall propage à la ronde les appels
du muezzin à l’endroit des fidèles pour la prière de Maghrib (crépuscule). C’est juste à ce moment qu’u groupe de jeunes
sorti de nul part fait irruption sur le site, pour se livrer une bagarre rangée
sans merci. On n’en saura pas d’avantage sur les motifs de cette bagarre, car
aussitôt séparés, chaque groupe partait son chemin.
Le choix porté sur la place du monument « la porte du
troisième millénaire » pour livrer bataille, en dit long sur ce qu’est
devenu cet espace qui était censé procurer le calme et la quiétude aux
dakarois.
Mohamed DAGNOKO
vendredi 22 mars 2013
22 mars 2012- 22 mars 2013 : Le Mali sort-il du purgatoire ?
C’est le 22 Mars 2012 que le pouvoir, démocratiquement, élu, a été renversé, au Mali, par une junte militaire. Elle prendra l’appellation CNRDRE (Comité National pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat). Un an après, quelle appréciation peut-on faire de ce changement intervenu à la tête de l’Etat malien ? Quels en sont les enseignements et les répercussions sur la vie de la nation dans tous les domaines : politique, économique, social, sécuritaire, institutionnel et religieux ? Nous tenterons, à travers analyses et réflexions, de parcourir, brièvement, cette période en vue de mieux édifier sur les tenants et aboutissants de cet évènement survenu au Mali et, diversement, apprécié par différentes sensibilités de la classe politique et de la société civile.
L’ex-junte
D’emblée, certains pourraient dire qu’ils ont été surpris par le moment choisi pour la réalisation de ce coup de force. Cependant, peu de gens avertis, ne comprennent pas pourquoi il est intervenu. Il s’agit bien, d’hier à aujourd’hui, de l’Etat malien, de sa démocratie, de sa sécurité globale et de celle des personnes et des biens. Le coup d’Etat perpétré le 22 mars dernier, interpelle toutes les grandes sensibilités de la société malienne, même si, par ailleurs, les politiques sont considérés comme les chefs de file et donc les premiers responsables de la situation qui a prévalu au Mali de l’ouverture démocratique à ce jour. Que d’eau a coulé sous le pont des martyrs ! Le constat est amer : à côté d’importantes réalisations socio économiques, la mauvaise gestion des fonds publics, de l’administration de la situation sécuritaire qui allait de mal en pire. Il fallait s’arrêter un moment et passer en revue le parcours de la démocratie malienne et, comme l’histoire l’a démontré, de procéder à des correctifs sans complaisance afin de redonner confiance et espoir aux Maliens. Tous les espoirs sont-ils déjà comblés ? Loin s’en faut.
Aux plans politique et institutionnel, il y a des changements qui s’opèrent. Certes, institutionnellement, les difficultés de parcours ont été nombreuses. Un moment, on a frôlé le chaos avec l’agression du président de la République par intérim. Nombreux sont ceux qui avaient estimé qu’on ne pouvait faire du neuf avec de l’ancien. Cependant, force est de constater qu’envers et contre tout, le président de la République par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré, s’est révélé l’homme de la situation, notamment, après le départ du premier Ministre alors nanti de pleins pouvoirs, Dr Cheick Modibo Diarra. Le Mali a commencé à bénéficier de l’appui multiforme de la communauté internationale. Ce qui a, particulièrement, attiré l’attention du plus grand nombre de Maliens, c’est la promptitude dans la réaction de la France par rapport à la gestion de l’insécurité dans les régions nord du pays. Par la suite, il y a eu un effet d’entraînement extraordinaire du soutien de la France au Mali pour l’aider à se débarrasser des terroristes et djihadistes.
La bataille est, pourtant, loin d’être terminée. Mais, l’espoir renaît dans les cœurs et les esprits, puisque les habitants des régions de Gao, Tombouctou et Kidal, ont été libérés de la dictature des terroristes et islamistes. Le chemin vers la libération totale et la sécurisation de toutes les régions nord du pays, est long et parsemé d’embûches notamment avec l’étape de Kidal dans l’Adrar des Ifoghas où sont terrés des terroristes qui ont commencé, à cette étape, à exécuter des attentats suicides. La saisie et la découverte d’importantes quantités d’armes sophistiquées et de munitions, démontre que l’armée malienne seule ne pouvait faire face à ces terroristes venus de divers horizons pour s’établir dans les régions nord du Mali et en imposer aux habitants avec leur soi disant charia. Que de cas de viols et d’amputations de mains ont été perpétrés là ! Aujourd’hui, cela n’est plus qu’un triste souvenir.
Avec le début de l’embargo et même après, le pays a vécu au ralenti dans plusieurs domaines. Des projets ont été arrêtés, les hôtels ne fonctionnaient plus pendant des mois, les touristes, pendant toute cette période, ont évité la destination Mali réputée, alors, dangereuse, notamment avec la multiplication des prises d’otages et des attentats suicides.
Aujourd’hui, concernant la sécurité au nord, l’espoir renaît. Mais, force est de constater que, malgré l’Etat d’urgence à Bamako et périphéries, l’insécurité demeure, en dépit de l’organisation de patrouilles mixtes. Les affrontements entre les policiers syndicalistes ont frôlé le pire. Le maintien de la quiétude n’a pas été facile malgré les efforts déployés par le Général de Gendarmerie Tiéfing Konaté, ministre de la Sécurité Intérieure… En ce qui concerne l’administration, celle-ci reprend du chemin dans la capitale et les autres régions du sud, voire dans des localités sous occupations. Si l’on n’a pas la preuve que des garde-fous sérieux sont en vigueur, il ne demeure pas moins que les administrateurs véreux font désormais attention depuis le coup d’Etat quant à certaines pratiques peu orthodoxes.
Par ailleurs, il faudra encore du temps pour stabiliser les espaces scolaires et universitaires dont les se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a eu beaucoup d’engouement dans les recrutements dans l’armée et à la fonction publique après le coup d’Etat du 22 mars 2012. A ces niveaux également, les uns et les autres, à tort ou à raison, nourrissent l’espoir qu’il y aura des améliorations significatives avec l’arrivée de plusieurs centaines de formateurs militaires européens.
Pendant cette période de transition politique, les journalistes ont été soumis à de rudes épreuves (Birama Fall direpub de Le Prétoire). Certains ont été enlevés, puis, tabassés (Abdramane Kéita redchef du journal Aurore, Saouti Labass Haïdara direpub du journal l’Indépendant). Boucary Daou direpub du journal Le Républicain a été déféré à la grande prison de Bamako à la grande surprise de ses confrères. On ne peut également pas parler de cette période sans faire allusion aux bavures policières (décès au mois d’août 2012 dans les locaux du commissariat du 3ème du jeune Fousseyni Ouattara de Missira, dont le corps est toujours gardé à la morgue. De même, on ne peut passer sous silence, les efforts des religieux dans la recherche de solutions aux multiples problèmes qui assaillent le Mali.
La période située entre le 22 mars 2012 et le 22 mars 2013, a été celle des grandes épreuves pour le Mali et les Maliens et surtout celle au cours de laquelle, les Maliens ont manifesté une solidarité agissante envers les victimes et déplacés de guerre. A l’appel du président de la République par intérim, le Pr Dioncounda Traoré, la contribution à l’effort de guerre et le soutien à l’armée, ont été impressionnant. Prions pour la restauration totale de l’intégrité du territoire et l’organisation d’élections crédibles, transparentes et apaisées
Tiémoko Traoré
Chronique du vendredi : Un martyr : Daou, une victime : le Mali
Rubrique: Chronique
s
Adam Thiam
Puisque Boukary Daou est en train de boucler sa deuxième semaine de privation de liberté, l’article qui lui vaut cette infortune aura été jugé plus mauvais pour le moral des troupes que les propos du Colonel Dako qui dans une interview-pamphlet est allé jusqu’à constater « la putréfaction de l’armée » et que les propos du procureur Tessougué qui dénonçait sur les antennes de télé que les troupes à Gao n’avaient rien à manger.
Le parallélisme des formes a suscité la colère de notre confrère La nouvelle République d’hier qui en a déduit que la presse est injustement le souffre-douleur du pouvoir. Nicolas Sarkozy doit sans doute penser la même chose lui qui s’est demandé publiquement, sans être convoqué par sa « SE » ou entendu par un juge, ce que l’armée française cherchait « dans la galère » malienne, avec 4000 hommes dans un territoire plus vaste que la France ! La France est-elle pourtant plus laxiste que le Mali ? Ces propos ne sont-ils pas un rien séditieux ? En tout cas, ce n’est pas pour booster le moral des troupes et c’est là que l’affaire Boukary Daou, dans la dimension qui lui est donnée, devient intrigante. Oui, certains confrères qui ont reçu une copie de la lettre ouverte ont jugée prudent de ne pas la publier. Oui, nous sommes en guerre et en état d’urgence et cela requiert plus de précautions pour la presse. Les questions sur l’identité réelle du fameux Capitaine Touré et de ses intentions véritables ne sont pas inintéressantes. Et si les enquêtes officielles avaient établi que cet officier n’existait pas, nous aurions été dans un cas pratique de partenariat entre les forces de défense et la presse qui aurait été bien plus utile et pédagogique que le traitement fait de l’affaire jusque-là. Il faut en plus dire qu’avant d’être publié par le Républicain, l’article en question avait été posté sur des sitewebs, donc vus à Gao, Kidal, Tombouctou, Mopti, Nouakchott et Buenos Aires en même temps. Nul doute, de toutes manières, que l’affaire relance le débat sur les instruments de régulation et d’autorégulation de la presse locale Là-dessus, les journalistes doivent éviter d’accepter le procès facile qu’ils sont les seules plaies de notre processus démocratique. Il y a des journalistes-bidon comme des juges bidon, des officiers bidon, des enseignants bidon, des médecins bidon et des ministres bidon. Et le problème n’est pas que les journalistes ne sont pas formés. Il est souvent qu’ils sont déformés. Gaoussou Drabo, en son temps, avait superbement tranché la question, se détachant de nombre de ses confrères du public qui cherchaient à accréditer l’idée que la verrue c’était dans la presse privée et les grains de beauté dans les médias publics. En somme, l’hommage du vice à la vertu. La vérité est qu’aucun secteur ne sort la tête de l’eau dans ce pays dont nous savons tous que le fléau est la qualité de ses ressources humaines, à tous les échelons. Revenant pour conclure, à l’affaire Daou, constatons les dégâts. Pas sur le journaliste lui-même. Il souffre dans sa chair et il aurait tout donné pour être avec son adorable fillette Adame qui ne le quitte pas. Mais il est désormais ce qui n’était prévu pas qu’il fût : un martyr soutenu par tous ses confrères de l’intérieur comme de l’extérieur, de même que par l’Exécutif des grandes démocraties Seules victimes : le Mali, un pays appuyé par le monde entier et où des soldats étrangers ont accepté de venir mourir pendant que ses enfants s’étripent.
Adam Thiam
mercredi 13 mars 2013
Le Sénégal sera aux côtés du Mali jusqu’à la victoire finale, assure Macky Sall
POSTED IN POLITIQUE
‘’Le Sénégal sera aux côtés du Mali jusqu’à la victoire finale (…) Dioncounda Traoré est un homme qui doit être soutenu’’, a notamment dit le Président sénégalais au salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor, lors d’un point de presse conjoint à Dakar avec son homologue Dioncounda Traoré. .
Selon lui, c’est pour cette raison que le Sénégal compte ‘’continuer à accompagner le Mali dans le dialogue politique national, dans l’organisation de la prochaine élection présidentielle et des élections législatives afin que le Mali revienne dans la normalité constitutionnelle et reprenne sa place dans le concert des Nations’’.
‘’Nous serons ensemble jusqu’à la victoire pour le bénéfice des peuples africains (…) le Sénégal s’est pleinement engagé dans le plaidoyer, mais aussi dans la mise en place de la Mission des forces internationales de soutien au Mali (MISMA). Nous avons contribué à ces troupes’’, a rappelé le président Sall.
Pour le président sénégalais, l’enjeu du moment reste la sécurisation des territoires reconquis. ‘’Je pense que c’est une question de jour, pour que les territoires soient recouvrés […]’’.
‘’Nous sénégalais, nous resterons là-bas avec les forces maliennes pour les besoins de cette sécurisation. Cela va prendre le temps que ça prendra, mais nous sommes engagés, nous sommes solidaires, nous sommes unis avec le Mali par l’histoire, la géographie et le sang. Rarement des pays ont la même devise, c’est le cas du Mali et du Sénégal ( Un peuple un but une foi)’’, a encore relevé le chef d’Etat sénégalais.
Pour lui, ‘’ces liens justifient notre engagement aux côtés du chef de l’Etat par intérim Dioncounda Traoré’’. Le président Sall a par ailleurs salué le courage et le patriotisme du président malien par intérim dont la visite de travail au Sénégal a pris fin mardi après-midi.
‘’Je le salue pour son courage, il a failli payer de sa vie pour être resté debout devant les intérêts de son peuple. Il vit une situation extrêmement pénible. Il a accepté de renoncer à ses ambitions politiques, alors qu’il était le candidat de l’ADEMA à un mois de l’élection présidentielle lorsque le coup d’Etat interrompait le processus constitutionnel’’, a rappelé Macky Sall.
Selon lui, c’est pour cette raison que le Sénégal compte ‘’continuer à accompagner le Mali dans le dialogue politique national, dans l’organisation de la prochaine élection présidentielle et des élections législatives afin que le Mali revienne dans la normalité constitutionnelle et reprenne sa place dans le concert des Nations’’.
‘’Nous serons ensemble jusqu’à la victoire pour le bénéfice des peuples africains (…) le Sénégal s’est pleinement engagé dans le plaidoyer, mais aussi dans la mise en place de la Mission des forces internationales de soutien au Mali (MISMA). Nous avons contribué à ces troupes’’, a rappelé le président Sall.
Pour le président sénégalais, l’enjeu du moment reste la sécurisation des territoires reconquis. ‘’Je pense que c’est une question de jour, pour que les territoires soient recouvrés […]’’.
‘’Nous sénégalais, nous resterons là-bas avec les forces maliennes pour les besoins de cette sécurisation. Cela va prendre le temps que ça prendra, mais nous sommes engagés, nous sommes solidaires, nous sommes unis avec le Mali par l’histoire, la géographie et le sang. Rarement des pays ont la même devise, c’est le cas du Mali et du Sénégal ( Un peuple un but une foi)’’, a encore relevé le chef d’Etat sénégalais.
Pour lui, ‘’ces liens justifient notre engagement aux côtés du chef de l’Etat par intérim Dioncounda Traoré’’. Le président Sall a par ailleurs salué le courage et le patriotisme du président malien par intérim dont la visite de travail au Sénégal a pris fin mardi après-midi.
‘’Je le salue pour son courage, il a failli payer de sa vie pour être resté debout devant les intérêts de son peuple. Il vit une situation extrêmement pénible. Il a accepté de renoncer à ses ambitions politiques, alors qu’il était le candidat de l’ADEMA à un mois de l’élection présidentielle lorsque le coup d’Etat interrompait le processus constitutionnel’’, a rappelé Macky Sall.
Source Aps
mardi 12 mars 2013
vendredi 8 mars 2013
MEDIATION PENALE ET
TRAQUE DES BIENS MAL SUPPOSES MAN ACQUIS
Macky siffle la fin à
la récréation
La question du recours où pas à la médiation pénale pour
recouvrir les biens supposés mal acquis, est tranchée. Le président de la
république Macky Sall, a fait savoir en conseil des ministres que les enquêtes
suivront leur cours normale.
Macky en sa posture de premier magistrat du pays, vient de
départager ses proches, sur la question du recours ou pas à la médiation pénale pour
récupérer les biens supposés mal acquis. Il a réaffirmé sa volonté de mettre
fin à l’impunité et à poursuivre résolument, les procédures judiciaires en
cours, sans compromission et ceci dans le cadre des lois en vigueur et dans le
respect de l’indépendance de la justice.
On se rappelle la « cacophonie », au quel s’était
livrer les proches du président en début de semaine sur la question. L’avocat de l’Etat Me El Hadji Diouf et le
ministre de la bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly non moins porte parole
du gouvernement, d’un côté affirmaient la volonté du chef de l’Etat de recourir à
la médiation pénale pour récupérer 80% des biens dérobés aux Sénégal par les
amis de Wade. Au même moment, le porte parole du président de la
république Abou Abel Thiam et le ministre
de la justice garde des sceaux Aminata Touré, réfutaient cette mesure. Qui
croire ?
Il a fallu la sortie du « Patron" Macky pour mettre les
points sur les (I).
Mohamed DAGNOGO
jeudi 7 mars 2013
MERCREDI 6 MARS 2013
Hugo Chavez Quelques déclarations fameuses du "comandante"
HUGO CHAVEZ, FIGURE DU SOCIALISME LATINO-AMÉRICAIN, QUI VIENT DE S'ÉTEINDRE À CARACAS DES SUITES D'UN CANCER, NE CRAIGNAIT PAS LA POLÉMIQUE ET A ÉMAILLÉ SES QUATORZE ANNÉES AU POUVOIR DE DÉCLARATIONS SURPRENANTES, DE "ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE YANKEES DE MERDE" À "CUBA EST UNE MER DE FÉLICITÉ". FLORILÈGE.
– "Camarades, malheureusement, pour l'instant, nous n'avons pas atteint nos objectifs", le 4 février 1992, assumant la responsabilité de l'échec d'une tentative de coup d'Etat contre le président vénézuélien Carlos Andrés Pérez.
– "Marisabel, ce soir, je te fais ta fête !", le 14 février 2000, jour de la Saint-Valentin, à l'adresse de son épouse d'alors, Marisabel Rodriguez.
– "Cuba est une mer de félicité qui s'étend jusqu'au Venezuela", le 8 mars 2000, en accueillant des milliers de coopérants cubains envoyés par son "père", Fidel Castro.
– "Tu es un âne, Mr. Danger", le 19 mars 2006, au cours de son programme radio-télévisé "Allô, président", à propos du président américain George W. Bush, régulièrement qualifié de "lâche", d'"assassin", de "génocidaire" ou d'"alcoolique".
– "Hier, il y avait le diable, ici... Ça sent encore le soufre", le 20 septembre 2006, devant l'Assemblée générale des Nations unies, où il intervenait au lendemain du discours de George W. Bush.
– "Allez vous faire foutre, Yankees de merde !", le 11 septembre 2008, lors d'un discours devant ses partisans, à l'occasion de l'expulsion de l'ambassadeur des Etats-Unis.
– "I want to be your friend", le 18 avril 2009, à l'adresse du président Barack Obama, lors du sommet des Amériques à Trinité-et-Tobago.
– "Expropriez !", le 7 février 2010, au cours du programme "Allô, président", il ordonne la prise de contrôle d'un immeuble à Caracas.
– "Nous vivrons et nous vaincrons !", devise qui a remplacé "Patrie socialiste ou la mort", après le diagnostic de son cancer, à la mi-2011.
– "Tu as une queue de cochon, tu as des oreilles de cochon, tu ronfles comme un cochon : tu es un cochon", le 16 février 2012, à l'adresse du candidat unique de l'opposition pour la présidentielle du 7 octobre, le gouverneur Henrique CaprilesRadonski.
– "Donne-moi ta couronne, Jésus-Christ, donne-la-moi, que je saigne, donne-moi ta croix, cent croix, que je les porte. Mais laisse-moi la vie, parce qu'il me reste des choses à faire pour ce peuple et pour ce pays. Ne me reprends pas encore", le 5 avril 2012, lors d'une messe pour sa santé.
– "Jusqu'à la vie, toujours !" (sur le modèle de "Hasta la victoria, siempre", d'Ernesto "Che" Guevara). A sa montée dans l'avion qui l'emmenait à Cuba au soir du 9 décembre 2012 pour une quatrième opération de son cancer. Il n'a jamais repris la parole publiquement depuis.
mercredi 6 mars 2013
CACOPHONIE AU SOMMET DE L'ETAT
Mimi désavoue Latif
N'y t-il pas de communication au sein de l'actuel équipe gouvernementale. L'on n'est est tenté de répondre par l'affirmatif, vu le camouflet que le ministre de la justice Aminata Touré (Mimi) vient d'infliger au ministre de la bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly non moins porte parole du gouvernement, a propos de la supposé médiation pénale, auquel l'Etat procéderai pour recouvrir une grande partie des fonds spoliés au Sénégal.
ça craint! Le porte parole du gouvernement de Abdoul M'Baye, vient d'être désavoué par son homologue de la justice. Mais bon sang, qu'elle mouche leur a piqué?
L'Etat aurait selon le ministre de la bonne gouvernance Abdou Latif Coulibaly décider, de recourir à la médiation pénale, pour récupéré une grande partie des biens mal acquis. Cette déclaration du porte parole du gouvernement a été faite sur les ondes de la radio futur média (04 mars). Cette mesure, voudrait dire que l'Etat exigera de tous ceux qui sont impliqués dans l'affaire de l'enrichissement illicite a t-il indiqué. Elle consisterai à exiger, 80%, 85, 90 voir 95% des montants en cause aux personne impliqués selon les cas a t-il martelé. L'effectivité de cette mesure, fera renoncer à la justice les poursuites pénales contre les proches de wade, pensait savoir Abdou Latif Coulibaly. Mais c'était sans compter sur la réplique qu'allait donner Aminata Touré ministre de la justice. Qui dans une interview accordée au quotidien l'Observateur (05 mars), affirmait que les propos d'Abdou Latif n'engage que lui, et ne saurai en aucun cas concerner le gouvernement. Il n'est pas question selon elle de négocier avec des personnes poursuivies dans le cadre des biens mal acquis. Ce la instaurerait ce qu'elle a appelé "une prime au vol". Ces déclarations, ont fini d'étaler sur la place public le dysfonctionnement et la cacophonie ambiante au sein du gouvernement sénégalais.
Qu'elle est la vraie version, les jours prochains, permettrons d'en savoir plus.
Mohamed Dagnogo
lundi 4 mars 2013
PROJECTION DE FILM A LA
FONDATION KONRAD ADENAUER
Une fille deux
bourreaux !

Morte de peur de croiser le regard
stigmatisant de cette société sans âme. Une société prête à rejeter le plus innocent de ses
enfant, même pour une faute qu'il n’a pas commis.
Brillante à l’école, Awa avait
tout pour réussir. Sa source de motivation restait, les nombreux sacrifices
consentis par sa pauvre mère en vue de sa réussite. Sa mère avait l’espoir et
pensait qu'aucun sacrifice n’était de trop pour la réussite de sa fille, et de les sortir de la pauvreté. Pour cette mère, Awa était prête à tout, pour
la voir heureuse. Alors pour venir à son secours , et la préserver de
la mort, elle va sans le savoir frapper à la mauvaise porte. Violée, souillée,
la crainte du jugement que lui réserve la société, la contraint à se
recroqueviller sur elle-même.
Elle tombe enceinte et comme pour ne rien arranger, elle est atteinte du Sida. Khonane sa mère dans le seul but de
sauver les études de sa fille et par ricochet s’épargner les cruautés de la
société, tente une Interruption Volontaire de grossesse (IVG).
Malheureusement, Awa ne s’en
sortira pas. Le « rêve » de Awa et de sa mère venait de se « Briser », au détour d’une ruelle.
Awa est sans nul doute, un
exemple isolé, parmi des milliers de cas.
Le réalisateur Mbaye Maniang Diagne, qui est très engagé
contre les violences faites aux femmes et aux filles, n’est pas à son premier coup à travers ce court métrage de quelques 30 minutes.
Il a auparavant réalisé, « Pour mieux vivre » ; « Amina la
jeune lycéenne », un film qui a obtenu le 1er prix au festival
sénégalais sur les violences basées sur le genre en 2010 et « Nuit
Blanche ».
Projeter en cette veille du mois
de mars (28 février), consacré mois de la femme, la fondation, ne pouvait
décidément, mieux débuter ce mois.
Bonne fête de 08 Mars à toutes les femmes, et vivement la réalisation de leurs
rêves !
Mohamed DAGNOKO (CESTI)
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