jeudi 4 décembre 2014

Achèvement du RAVEC et pourparlers d’Alger : L’Ambassadeur sensibilise la communauté malienne

 
Achèvement du RAVEC et pourparlers d’Alger : L’Ambassadeur sensibilise la communauté malienne
Le président du COMAGA, Habib Sylla et l’ambassadeur Dagnoko
L’Ambassadeur du Mali, Diadié Yacouba Dagnoko, a échangé avec la communauté malienne, venue massivement à l’ambassade, le lundi 24 novembre dernier, sur l’opération d’achèvement du RAVEC, la situation sociopolitique nationale, les pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger et l’incendie dont les commerçants maliens ont été victimes. C’était en présence de Habib Sylla, le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) et  du Conseil des Malien du Gabon (COMAGA) et tous les membres de son bureau, qui avaient sensibilisé et mobilisé les compatriotes.
L’ambassadeur du Mali, Diadié Yacouba Dagnoko, a exprimé sa gratitude à ses compatriotes pour leur présence massive à la chancellerie. Il a également exprimé sa compassion à l’endroit des commerçants maliens qui ont tout perdu dans l’incendie du marché Mont-Bouet de Libreville. Le diplomate malien a  rassuré ses compatriotes sur la situation sociopolitique du Mali et les  pourparlers inclusifs inter-maliens  d’Alger. « Le fédéralisme, l’exigence des rebelles, est impossible dans notre pays », a-t-il indiqué. Après avoir expliqué le concept de la fédération,  il a fait savoir à l’assistance que même s’il y a beaucoup de pays qui ont instauré ce système de gouvernance comme le Nigeria, la Belgique, l’Espagne, etc, tous les pays n’ont pas les mêmes réalités  politiques et institutionnelles.
Sur un autre plan, après avoir expliqué les raisons de la reprise du RAVEC, il a invité ses conseillers chargés de l’opération d’édifier l’assistance. Et Drissa Mallé a précisé  qu’après la phase active du RAVEC entre 2009 et 2011, il y a eu des anomalies qu’il faut corriger. L’opération, qui doit durer seulement un mois, concerne  uniquement les nouveaux majeurs, le portrait de mauvaise qualité et ceux qui ont les lieux de naissance ou de résidence indéterminés. « Les personnes non encore enrôlées, après cette opération, peuvent venir  se faire recenser à l’ambassade  à tout moment, munies d’un extrait de naissance », a-t-il ajouté. Cependant, la plupart de nos compatriotes ont exprimé leur inquiétude relative au fait que beaucoup d’entre eux n’ont pas d’acte de naissance.
Habib  Sylla a souligné  quelques difficultés liées, selon lui, à la délivrance des documents administratifs à l’ambassade, après le départ de M. Sacko, l’ancien conseiller consulaire, « très accessible et expéditif ». Concernant  la présentation d’un extrait de naissance pour se faire enrôler, il dira : «le nombre des Maliens ne sera jamais connu si le gouvernement maintient ces mesures ». L’ambassadeur a fait savoir que M.Sacko n’a pas encore été remplacé. Ce sont les 2e et 3e conseillers qui s’occupent des affaires consulaires, qui, selonlui, font correctement leur travail. S’il y a des difficultés, « une enquête sera menée pour situer les responsabilités », a-t-il rassuré. Le problème peut aussi venir, d’après lui, du lieu de dépôt avant la remise des dossiers au conseiller concerné.
Concernant les précautions contre le virus Ebola, l’ambassadeur a expliqué que  la solution n’est pas dans la fermeture des frontières, mais uniquement  le renforcement des conditions sanitaires et une vigilance accrue, avant de rassurer que le Mali  maitrisera ce fléau.

                                   Moussa DANIOKO, Libreville

vendredi 21 novembre 2014


Ebola et pourparlers d'Alger

IBK s'entretient avec l'opposition




Dan la soirée d'hier jeudi, le président de la république Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré les leaders de l'opposition malienne. Au menu des débats, Ebola et les pourparlers d'Alger.
Concernant la fièvre hémorragique à virus Ebola, le président a rassuré, le problèmes est pris à bras le corps. Il a aussi rassuré que tout est mis en oeuvre au niveau du département de la santé et des autres structures pour contenir Ebola.
A la veille du 4ème round des pourparlers inclusifs entre l'Etat malien et les rebelles qui reprend aujourd'hui (vendredi), le chef de l'Etat, a mis tout le monde au même niveau d'information.
Selon lui, il n'y a pas de pré-accord entre les deux parties. Il a donné la garantie à ses opposants qu'aucun accord ne tenant  compte des aspirations du peuple malien ne sera paraphé. Mais pour mener à bien ce projet il demande la solidarité de tous pour un Mali qui gagne.
Satisfaits des assurances par rapport au dossier Ebola, les opposants, ont tout de même souhaité une vigilance permanente et de la communication de la part des autorités.
Ils ont aussi souhaité à ce que leurs recommandations soient pris en compte dans le cadre des pourparlers.
Après avoir survoler les questions de bonne gouvernance,la lutte contre la corruption, ils ont touché du doigt les deux dossiers sensibles de l'heure à savoir l'affaire de l'avion présidentiel et le marché des armements. Sur ces points IBK a encore rassuré en portant à la connaissances de l'opposition que, le Conseil d’administration de la Banque Mondiale, réuni le 18 novembre à Washington, a approuvé le document de politique du Mali, ouvrant du coup la voie à une nouvelle facilité de crédits au profit de notre pays.
Une nouvelle accueillie avec enthousiasme dans les rangs de l'opposition, qui espère que les autres partenaires tels le FMI vont suivre.
La pérennité de ces échanges a été souhaitée et acceptée par les partenaires d'un soir.

jeudi 20 novembre 2014

IMPOT
Voici ce que l’Etat fait de votre argent !

Ils sont nombreux ces  citoyens qui ignorent l’importance du rôle joué par l’impôt dans l’activité économique nationale.  Ils ne savent pas que c’est grâce à cette manne financière que l’Etat parvient à assurer des services socio de base. La plus part des projets de l’Etat sont financés par l’argent provenant des impôts payés par les contribuables. En 2012 malgré la crise, l’Eta Malien devrait percevoir des ressources financières de l’ordre de 1 341,5 milliards de FCFA, en augmentation de 5,2% par rapport à 2011 selon le rapport d’analyse du budget citoyen 2012.


L’impôt est mal connu au Mali. Alors que ce sont ces ressources fiscales qui permettent à l’Eta de réaliser ses projets de construction de routes ; d’hôpitaux ; d’écoles ; d’assurer la défense du pays et plusieurs autres services pour le bien des citoyens. Les recettes totales du budget Malien selon  le rapport d’analyse du budget citoyen 2012, devraient passer de 1 275,7 milliards FCFA  à 1 341,8 milliards  FCFA, soit une hausse de 5,2% par rapport à 2011 et l’essentiel de cette manne proviendrait des recettes fiscales.
Loin de pénaliser les contribuables et les entreprises (grands pourvoyeuses), le régime fiscal appuie  les entreprises, en plus de stimuler la croissance économique de plusieurs façons d’où son importance.

Afin de sensibiliser sur l’importance de s’acquitter de ce devoir citoyen, la Direction Générale des Impôts (DGI) organise des ateliers de sensibilisation, fait passer des spots publicitaires à la télévision etc. Mais il faut reconnaitre que le chemin reste encore long et jonché d’incompréhensions. Une situation qui n’est pas propre qu’au Mali.
 Me Boubacar Sonko expert en fiscalité dans son livre « fiscalité au Sénégal », préconise que   les contribuables soient outillés pour lever la nébuleuse qui entoure la fiscalité. Car de nos jours encore, des questions demeurent : Quel est le degré de connaissance de l’impôt par les citoyens ? Quelle est la part d’impôt prélevée dans le secteur informel ?
Pour ce dernier, même si les chiffres sont rares voir introuvables, on sait que le secteur informel occupe une place de choix dans l’économie malienne. Les  avis sur sa contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) divergent. Certains pensent que du fait de son caractère informel donc difficile à rentabiliser fiscalement ce secteur ne contribuerait que très peu au PIB. Ce qui n’est pas l’avis d’autres qui croient  que sa participation compte tenu des nombreuses personnes qui s’affairent dans le secteur serait de quelque 50%. Quoi qu’il en soit ce secteur informel non réglementé donc non conforme fiscalement  mérite d’être pris d’avantage en compte.


Pour mieux réguler la concurrence entre les entreprises du secteur formel et celles de l’informel, l’administration fiscale dispose de   l’impôt synthétique.
«Le régime de l’imposition à l’impôt synthétique s’adresse aux exploitants individuels, aux entreprises de petite taille dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 30 millions de FCFA. Toutefois,  sont exclues de ce régime d’imposition à l’impôt synthétique certaines professions libérales. C’est un moyen attractif pour amener ceux qui sont dans l’informel vers le formel…. » S’exprimait ainsi un fiscaliste interrogé en 2011 par nos confrères des Echos.
L’un des engagements fort de l’actuel gouvernement est d’amélioré le pouvoir  d’achat des Maliens. Mais paradoxalement il projetait récemment d’augmenter l’impôt sur le traitement et le salaire et autres mesures qui ont poussé la centrale syndicale UNTM a observé une grève de  48 heures, les 21 et 22 Août dernier. Une grève qui a été  suivie à plus de 90% selon les responsables syndicaux.
Face aux blocages dans les négociations ils avaient déposé un autre préavis de grève, mais qui a été levé  à la dernière minute. Motifs : L’Etat a accepté de faire des concessions sur notamment la diminution de 5% de l’Impôt sur le Traitement et le Salaire (ITS).

Pour combler ce gap l’Etat va devoir recourir à une augmentation de l’impôt sur les sociétés. Seront-elles (les sociétés) réceptives à cette mesure compte tenu de la morosité économique du pays ? Attendons de voir.

mercredi 19 novembre 2014


Qualification à la CAN 2015
Les Aigles survolent les Fennecs


Ils se sont rachetés. Après une phase éliminatoire e dent de scie, les Aigles sont parvenus ce mercredi soir à s'imposer au stade du 26 Mars face à la première équipe du continent sur le Score de 2 buts à Zéro. Conscients de l'enjeu après la défaite concédée au Malawi, les jeunes menés par un Seydou Keïta des grands jours n'ont laissé aucune chance aux fennecs qui 'ont été que l'ombre d'eux mêmes. Cette défaite algérienne est la tache noir de leur parcours qui jusque là avait été sans faute, 5 victoires en autant de matchs.Du portier à l'attaque en passant par la défense et le milieu, les poulains de Henry Kasperczak ont assuré devant un public un public acquis à sa cause.Ce soir les Aigles volent très haut et avec eux le peuple Malien
Abdou Diouf : Ses mémoires lui auraient-ils joué des tours!?

Le landernau  politique sénégalais est emballé depuis trois jours. Les raisons : la publication des mémoires de l’ancien chef d’Etat et président sortant de la francophonie Abdou Diouf. Des mémoires qui ont eu le mérite de reléguer au second plan le dialogue de sourds entre le pouvoir et le PDS de Me Wade par rapport à l’autorisation du meeting du 21 Novembre prochain.

Le tollé est à la taille de l’homme. A peine sorti, que les mémoires d’Abdou Diouf cristallisent et déchaînes les passions. Ce livre selon son auteur, a été motivé  par   le seul souci d’apporter sa part de vérité dans la relation des faits qu’il a vécus soit comme témoin, soit comme acteur de la vie publique du Sénégal qui a donné jour à ce bouquin. Mais sauf que SA  vérité n’est pas celle de personnes citées dans le livre. C’est le cas du leader du parti URD Djibo Kâ, Iba Der Thiam député PDS et Mbaye Jacques Diop pour ne citer que ceux-ci.
 Le premier ,  bat en brèches les vérités de son ex compagnon de parti. Selon lui, « Tout ce qu’il (Diouf) a dit sur moi est faux ».En plus de se défendre d’être un Collin’s boys (partisans de Jean Collin) il réfute la version de Diouf selon laquelle, Moustapha Niasse actuel président de l’Assemblée Nationale lui aurait donné un coup de poing en pleine face lors d’une des réunions de bureau du Parti Socialiste (PS) auquel ils appartenaient tous.
Iba Der Thiam n’est pas d’avis avec ces propos de Diouf à son encontre « (…) Au moment où il devait passer Maître de conférence à l’universite ; Iba Der Thiam a voulu s’y opposer en me disant qu’il n’était pas au niveau requis…. ». Selon lui, quand Diouf écrivait les passages le concernant, il n’était peut-être pas maître de lui-même, et affirme même que cela lui arrive souvent. Des trous de mémoires comme titrait le journal Quotidien ?
En tout cas, dans le communiqué qu’il a pondu, estimant que Diouf a détruit le respect qu’il lui portait, Iba Der Thiam menace « je vais lui rappeler certains faits, jugements, propos et confidences qui révèleront la nature véritable du personnage. » Autant dire que ça va sentir….mauvais.
Mbaye Jacques Diop, lui qui considère Diouf comme seul responsable de la défaite du PS à la présidentielle de 2000 face à Wade, plancherait lui aussi sur la publication de ses mémoires. Pas besoin d’être devin pour savoir le contenu.
Le moment est il mal choisi ?
Rappelons que le Sénégal s’apprête à accueillir le XVe sommet de la Francophonie qui se déroulera du 29 au 30 Novembre. Une Francophonie qui a été le point de chute de Diouf après son départ de la présidence du Sénégal.
Au  moment où tout est fait pour garantir la tenue dans de meilleures conditions de ce sommet (le PDS a failli faire les frais par l’interdiction de sa marche) que tombent ces mémoires à l’allure de brûlot.
Si Mbaye Jacques et Iba Der Thiam se questionnent pourquoi maintenant,  après que Diouf ait gardé le silence pendant que Wade était au pouvoir et à quelques jours du sommet de la francophonie, Abdoulaye Makhtar Diop ancien membre du comité central du PS et actuel grand Sérigne de Dakar trouve « le moment de la publication regrettable ».
Pour Sérigne Mbacké du PDS, il pense que l’ancien président de la République a manqué une occasion de se taire, car dit-il son livre à participer à diviser les Sénégalais au lieu de les rassembler. Pour lui, Abdou Diouf devait  continuer à conserver sa discrétion habituelle, depuis sa perte de pouvoir en 2000.
Mama Less Camara analyste politique s’indigne, et pense que le moment choisi, ne traduit autre que du mercantilisme qui selon lui venant d’un Diouf est indécent.
Même si le PS le parti de Diouf se démarque de ce livre, son porte parole Abdoulaye Wilane demande tout de même aux uns et aux autres de prendre de la hauteur.
De toute les façons selon Mamadou Ndoye de la LD, il n’y a pas d’objet à polémique, car estime t-il, Diouf n’a fait que donné son témoignage tel qu’il a vécu les choses.


mercredi 29 octobre 2014

tweet sur l'actu du Burkina

Suivez en temps réel l'évolution de la situation au Burkina

dimanche 19 octobre 2014

Vidéo réalisée par mes soins lors du forum social africain (15 au 19 Octobre 2014). Ici avec Aminata Dramane Traoré altermondialiste.
Vidéo réalisée par mes soins avec Aminata Mbaye Fall lors du Forum Social african de Dakar (15 au 19 Octobre 2014) à Dakar. Ici avec le rappeur Burkinabé Smarty lauréat découverte RFI 2013.
Vidéo réalisée par mes soins avec l'accompagnement de Aminata Mbaye Fall lors du Forum Social Africain de Dakar (15 au 19 Octobre 2014). Ici, avec des jeunes Marocains.
Vidéo réalisée par mes soins au Forum Social Africain de Dakar (15 au 19 Octobre 2014) à Dakar. Ici avec des femmes qui luttent pour le retour de la paix en Casamance.
Vidéo réalisée par mes soins lors du Forum Social Africain du 15 au 19 Octobre 2014 à Dakar. Ici avec l'ancien ministre Sénégalais de l'environnement

mercredi 8 octobre 2014

UNE SIMPLE PAROLE
Toute l’humanité en une famille

08 Octobre 2013-08 Octobre 2014. Voici un an jour pour jour que disparaissait la réalisatrice, l’écrivaine Khady Sylla. C’est cette date symbolique qui a été retenue pour diffuser l’avant première du film « Une simple parole » qu’elle a coréalisé avec sa sœur cadette Mariama Sylla. Un film qui met en exergue la force de la parole. Une parole qui peut être « bénéfique et maléfique ».


Répondant à une question de Djia Mambu sur le message que va transmette ce film au Sénégal, Mariama Sylla  ne put s’empêcher de reprendre sa défunte sœur qui se demandait « Qu'est devenu l'humain que nous sommes, quand Facebook et Twitter sont en train de remplacer les liens que créent la parole, la famille et les amis ? ».
Certes, elle ne donne pas de réponse à cette question, mais ce film « Une simple parole » en est une belle réponse. En ces temps où les outils de la …modernité que sont les réseaux sociaux (Twitter, facebook, instagram, les téléphones portables…) nous offrent une facilité déconcertante de communiquer de façon virtuelle avec le monde entier ; derrière une des valeurs je veux dire  de nos valeurs s’estompe. Il s’agit de ce lien fort créé par la communication directe c'est-à-dire la parole, cette parole qui selon elles « nous unit ».
Cette union est incarnée dans le film par  Penda Diogo Sarr. Elle est,  ce pont qui relie les ancêtres à la nouvelle génération. Ce pont qu’empruntent les jeunes pour aller s’imprégner de leur culture, traditionnelle et orale à Baralé Ndiaye leur village.
Convaincues, de la force de la parole, les sœurs sylla la  font  passer dans l’écrit et à l’image. Des images simples, expressifs poignantes et saisissantes.
Même si au font d’elles, elles se demandent si ces paroles n’auraient pas aimées mourir tout doucement sans être retenues ?
Une simple parole, confronte la modernité à la culture ancestrale. Les ponts de chevauchements entre les deux sont hallucinants. Les bouillons culinaires jadis utilisés uniquement qu’en ville sont dans les cuisines de Baralé Ndiaye ; les briques en ciment sont tout autant visibles dans ce village que dans les grandes villes, le téléphone portable n’a pas de secret pour la gardienne de la mémoire collective Penda Diogo Sarr.
Face à l’occupation de la place de l’indépendance par des corbeaux, « ces oiseaux de mauvais augure » un retour aux sources pour perpétuer la tâche des ancêtres est une parade.
La forte présence de la mort dans ce film est,  si on veut celle de la parole mais celle prémonitoire d’une actrice engagée pour la cause du 7ème art.

Ce film qui attire notre attention sur la rupture des liens dus au manque de communication directe est défini par ses réalisatrices comme posant des questions sur notre avenir. Si tant est que, selon elles nous ne demeurons eternels.

dimanche 5 octobre 2014

S.O.S
Le monument de la résistance à Logo Sabouciré s’effondre

Construit pour symboliser l’effort et les sacrifices ultimes consentis par nos pères afin de refuser l’accès de nos terres aux colons, le monument de la résistance nationale construit en 2010 à Logo Sabouciré dans la région de Kayes n’a plus rien de résistant.
Bamako est le choix privilégié pour ériger des monuments à l’honneur de tel personnalité, de tel autre évènement ou des symboles de la République. Mais pourquoi avoir choisi ce « bled »  de Logo Sabouciré situé à 25 Km de Kayes pour ériger l’un des monuments les plus significatifs et les plus importants pour notre pays ?
Significatif et important, en ce sens que ce Monument appelé celui de résistance porte en lui tout seul,  le lourd héritage de rendre hommage  à tout ceux et celles qui se sont battus pour empêcher que le colon ne s’installe sur nos terres. Les résistants.
La raison est toute simple. Longtemps occulté des livres d’histoire de notre pays donc de sa mémoire collective, les autorités en 2010 pour célébrer le cinquantenaire de l’accession de notre pays le Mali à la souveraineté nationale, on décider avec courage de rendre à César ce qui est à César pardon, à Logo Sabouciré ce qui est à Logo Sabouciré.
Logo Sabouciré, c’est jadis la capitale du vaste royaume du Logo. Entouré à l’époque d’un imposant Tata (mur de protection), il fut le premier à dire NON à une quelconque colonisation donc soumission aux blancs.  Contrairement aux précédents royaumes soumis à la suite de traités, le royaume du Logo avec à sa tête Niamody Sissoko alla jusqu'à affronter le colonisateurs avec ses fusils, sabres et arcs.
Voyant la détermination et le courage de ce peuple à ne vouloir céder aucune parcelle de ses terres, le colon fit usage pour la première fois en terre soudanaise du Canon. C’était le 22 SEPTEMBRE 1878.
C’est d’ailleurs cette date qui selon des historiens  qui a inspiré le président Modibo Keïta et ses compagnons à proclamer notre souveraineté  le 22 Septembre 1960.
C’est en connaissance de cette histoire riche et importante pour la nation malienne, que l’ex président Amadou Toumany Touré (ATT) et la commission d’organisation du cinquantenaire de notre indépendance ont retenu en 2010 Logo Sabouciré pour lancer les festivités du cinquantenaire.
Une manifestation qui à l’époque avait drainé dans ce « bled »,  le président de la République et son épouse Lobbo Traoré, le premier et ministre et 2/3 de son gouvernement, les président d’institutions, les corps accrédités et les autorités locales etc.
Pour la circonstance, un nouveau Tata avait été construit au même emplacement que celui de 1878 ; la case du Roi Niamody Sissoko reconstruite, un flash back avait été fait sur la résistance farouche qu’avait opposé les guerriers du Logo aux colons et cerise sur le gâteau un monument à l’honneur de tous les résistants du Mali avait été inauguré. Une fierté pour le Logo en général et pour Sabouciré en particulier.
Le Tata et le monument avaient été classés au rang de patrimoine national.
Mais aujourd’hui, il urge de venir au secours de ces patrimoines qui sont en voie de disparition.
En ce qui concerne le Tata, étant construit en terre, les quatre hivernages depuis 2010 l’ont sérieusement affecté.
Le monument ou encore le plus important se trou de partout. La qualité des matériaux utilisés dans sa confection et la responsabilité de l’architecte sont pointés du doigt par les villageois. Selon un témoin qui a participé aux travaux en tant que manœuvre « On a dans sa fabrication, fait les formes avec des métaux lesquels ont été ensuite recouverts de ciments blancs et peint en couleur OR avec toute sa brillance. » il poursuit « Au moment de la fabrication nous disions à l’architecte que ce monument ne pourrait pas résister aux températures de chaleur élevé de chez nous. Aujourd’hui il est injoignable, tous les numéros qu’il a laissés aux villageois sont sur répondeur. ».
Construit à hauteur de plus de 25 millions selon des témoins, la dégradation de l’œuvre a commencé en 2011 c'est-à-dire une année après son inauguration. Quel gâchis.
L’Etat à travers le ministère de la culture, doit au plutôt mener des actions pour que le lot de patrimoines nationaux disparu depuis les évènements de 2012 ne s’alourdisse.
Lancer aussi un SOS à Africable Télévision, qui récemment avec ses partenaires à lancer une opération dénommée « SOS Monument » de penser à ceux de l’intérieur notamment celui de la Résistance à Logo Saboucire qui à l’allure où va sa dégradation ne résistera plus longtemps.


2ème DITION DE LA COUPE DE L’AMITIE
Logo Kakoulou remporte le trophée



La finale de la 2ème édition de la coupe de l’amitié s’est jouée le vendredi 19 Septembre dernier sur le terrain Niamody Sissoko de Logo Sabouciré. Elle opposait l’équipe de Kakoulou à celle de Fayinè koto. Sponsorisée par Orange Mali, la finale de cette  coupe a enregistré la présence du président de la league de Kayes Bathyli Dramé ; le sous préfet de Lontou ; Amadou Thierno Dramé le député de Niono ; Sala Baby président de la league de football de Kayes et 2ème vice président de la FEMAFOOT ; les chefs de villages et les autorités locales et les populations du Logo.
C’est au terme d’une partie très disputée, que la talentueuse équipe de Kakoulou s’est imposée sur le plus  petit des scores (1-0). La rencontre qui a tenu en haleine le millier de spectateurs venus de tout le logo n’a pas été une partie de plaisir pour les 22 acteurs. C’est sur un terrain boueux  qu’ils se sont disputés le titre. Maitrisant mal le terrain à cause de son état, les premières 45 minutes n’ont pas permis aux deux équipes de dérouler correctement leur plan de jeu, ce qui a déteint sur la qualité du match en première période. Les actions construites étaient plutôt rares. Les quelques rares occasions  que les équipes se sont procurées étaient tout au plus des coups de pieds arrêtés. C’est sur cette note de passes ratées, d’actions inachevées, de mauvais contrôles que l’arbitre a sifflé la mi-temps.
Du retour des vestiaires, la partie sera plus riche. Désormais, en parfaite maitrise du terrain, les joueurs on su donner le meilleur d’eux même en produisant le football auquel le public venu nombreux s’attendait. C'est-à-dire un football riche en actions construites et en technicité.  Ce qui a donné lieu à de nombreuses occasions de buts. La première est survenue à la 78 minutes. Suite à une action combinée des avants centres de Kakoulou,  le gardien s’interpose in extre mis. Mais la  réplique est immédiate de la part de Fayinè koto. La suite de la rencontre verra se créer des actions de buts de part et d’autres. Mais la plus dangereuse intervient à la 80ème minute, Profitant d’une erreur défensif, l’attaquant de Fayinè koto se faufile et parvient à décrocher un tir qui bat le gardien, mais ce dernier ne devra son salut qu’à son poteau qui repousse le ballon qui revient dans ses bras. Conscients de la difficulté de ses poulains, le coach de Kakoulou procède à deux remplacements. Un bon coaching. Car l’Abée Sylvain Sissoko rentré quelques minutes plutôt sera celui qui, à la 83 minutes va délivrer Kakoulou en marquant d’un sang froid olympien l’unique but de la rencontre.
Aucun autre but ne serra marquer jusqu’à la fin de la rencontre.
Les récompenses de cette deuxième édition sponsorisée par Orange-Mali ont été nombreuses. L’équipe de Kakoulou a en plus du trophée reçu une enveloppe de 500 000Fcfa, celle de Fayiné koto deuxième a eu 250 000Fcfa, 30 000Fcfa pour Maloun troisième et 20 000Fcfa pour Sabouciré qui a terminé à la quatrième place.
Meilleur joueur du tournoi, Amadou Thierno Dembélé de Maloun, meilleur gardien Yamadou Macalou de Sambaga et le meilleur buteur Abbé Sylvain Sissoko avec 5 réalisations ont tous reçu la somme de 25 000Fcfa. 75000Fcfa c’est la somme remise à l’équipe de Kareya pour son fair play.
C’est dans une ambiance festive que les acteurs et spectateurs se sont quittés tout en se donnant rendez-vous pour l’année prochaine.


vendredi 3 octobre 2014

Elections locales du 29 juin au Sénégal : Coûteuses et mystiques

Au Sénégal les élections locales de cette année sont particulières.
Pour la première fois de son histoire le pays a enregistré 2707 listes. Les montants pour organiser ces scrutins se chiffrent à plus de 15 milliards de Fcfa.
Selon bons nombres d’observateurs, cette floraison de listes s’explique par le peu de crédit que les citoyens accordent désormais aux politiques. Et pour cause, les promesses non tenues au lendemain des élections, les élus fantomatiques et agissant en despote qui règnent en maitre absolu sans consulter les populations.
Au delà de cette pléthore de liste due à l’implication des associations et mouvements dans la courses, c’est les alliances contre nature qui vous fait perdre votre latin.
On sait déjà qu’en 2012, avec la coalition Benno Bok Yaakar autrement appelée par des citoyens la coalition « tous contre wade et le PDS » des partis libéraux tels Rewmi d’Idrissa Seck, l’APR de Macky Sall (actuel président de la République) s’étaient alliés avec le parti Socialiste de Tanor Dieng. Autant dire que l’identité Libéral et socialiste sous le ciel Sénégalais n’est que chimère. Cela est d’autant plus vrai que Abdoulaye Wade, du temps de sa présidence était  accusé de faire du socialisme, temps les actes qu’il posait ne permettaient pas de faire la différence entre Libéralisme et socialisme.
Et aujourd’hui, s’il est clair que la coalition benno bok yaakar va sortir très affaibli de ces joutes du fait de l’incapacités de ses membres à aller en rang serré aux locales, c’est le fait que nombres de ses formations se sont liées avec le PDS de Wade dans certaines localités et avec le Rewmi d’Idrissa Seck (nouvelle bête noir du pouvoir).
Alors en matière de lisibilité sur les potentiels forces et faiblesses des listes en courses, il faut dire que le brouillard est trop épais pour y voir quoi que ce soit.
Des têtes tomberont
Ils sont aujourd’hui, premier ministre, ministres du gouvernement, conseillers du Président de la République ; membres du bureau politique du parti au pouvoir ; membres de la coalition Benno bok Yaakar à être dans le starting block de départ pour les différentes mairies. Mais malheur aux outsiders. Car le chef de l’Etat l’a dit, il va sanctionner tout ceux qui ne gagneront pas leur localité.
Ce qui poussent nombres d’observateurs et la presse quotidienne Sénégalaise à dire que beaucoup jouent leur « survie politique ».
Compte tenu des concurrents sur le terrain, le défi parait énorme à relever, en tout cas pour certains. Le premier ministre aura fort à faire face à la liste Taxaw Dakar du Maire socialiste sortant Khalifa Sall. A Thiès le ministre Thierno Alassane Diallo  va croiser le fer avec le téméraire Idrissa Seck. Il est  de même pour son collègue Benoît Sambou qui doit à Ziguinchor arrêter Abdoulaye Baldé.
Un remaniement ministériel à la proclamation des résultats n’est pas à exclure, à moins que le président se dédise.
Le mystique en politique comme dans l’arène
L’un des nombreux charmes de l’arène de lutte sénégalaise, est le cérémonial qui précède le combat proprement dit.
Le « thoust » où on voit des montagnes de muscles se déplacer avec aisance et splendeur aux sons endiablé du sabar. Cette chorégraphie des lutteurs, tout un art.
La séance d’avant combat, et de loin la plus importante est la préparation mystique.
C’est plusieurs litres d’eau « bénite » qui sont versée

s sur le lutteur. Ils se cure les dents, sont souvent munis de torche en plein après midi qu’ils utilisent pour illuminer le visage de l’adversaire ; ils se lavent à grande eau. Toute cette pratique visent disent les connaisseurs à se protéger celui qui le fait et à atteindre l’autre mystiquement afin de l’affaiblir au coup de sifflet.
C’est à ce spectacle digne d’un avant combat Balla Gaye-Bombardier que s’est livré le candidat à la mairie des parcelles assainies du Mouvement Action Citoyenne (MAC).
Demba Dia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, accompagné d’un foule acquise à sa cause, l’homme s’est présenté aux portes de la mairie de la dite commune avec son arsenal…mystique.  « Senghor » c’est à dire sa ceinture mystique au coup qu’il tend par fois des deux mains, il avance au rythme des chants. S’arrête par moments pour fouetter le sol des parcelles assainies par des nombres de coups calculés. Rien n’est fait au hasard. N’oublions pas que des erreurs mystiques ont fait perdre à certains ténors leur combat. Demba Dia n’en commettra pas certainement. Une fois aux portails de la dite mairie qu’ils secouent vigoureusement, l’homme passe à la …recommandation suivante. Il se fait servir tour à tour six œufs qu’il fait exploser devant le portail avant de franchir le seuil. Une fois à l’intérieur il continue à fouetter le sol avec son « Senghor ».
Les précautions prises dans l’exécution des recommandations mystique laisse penser qu’il n’y a eu aucune faille. Sortira-t-il vainqueur ? Le soir du 29 juin nous le saurons.

Au vu de tout ce qui précède, le coût des élections, le nombre de listes, les alliances contre nature, le mystique, les sanctions qui planent, c’est des « locales à enjeu national ».
vendredi...noir?
Aujourd'hui c'est vendredi (jour saint de l'islam) c'est aussi arafat deuxième jour du pèlerinage. Aujourd'hui les pèlerins affluent sur le mont arafat.Au même moment au Mali c'est des nouvelles pas bonnes ( en tout cas pour certaines) qui affluent. Nous apprenions en début d'après midi qu'un contingent nigerien de la Minusma à fait l'objet d'une attaque terroriste faisant 9 morts.Le temps de digéré cette mauvaise nouvelle qu'on nous apprend que l'ancien ministre de la défense Soumeylou Boubeye Maiga actuellement vice médiateur dans la crise centrafricaine au compte de l'UA est en garde à vue à Paris dans le cadre de l'affaire Tomi. la mauvaise nouvelle tout comme le malheur ne venant pas seule, on sait désormais que Sambi Touré n'est plus le directeur de la communication de la présidence. une information confirmée par lui même. Vendredi noir? ça y ressemble fortement.

dimanche 24 août 2014



GREVE DE 48 HEURES
 L’UNTM confirme sa capacité de nuisance
 
La grève de 48 heures de la centrale syndicale de l’Union des Travailleurs du Mali (UNTM), a démontré que les turpitudes qu’elle a connu ces derniers temps du fait du changement de son secrétaire générale, n’a rien perdu de sa capacité de mobiliser et d’occasionner des pertes à l’Etat.
Du jeudi au vendredi dernier l’administration était paralysée. La grève de l’UNTM à eu l’effet escompté. C’est le moins qu’on puisse dire.
En ce jeudi matin, les blouses blanches semblent  avoir abandonné leurs patients à l’hôpital du Gabriel Touré. Nulle trace de médecins dans les allées de centre hospitaliers, où presque. La maladie qui ignore les jours de grève n’épargne pas les populations qui affluent vers le centre. Sur place le constat est amer. Désemparée, Aïcha Keïta, ne sait plus à quel saint pardon médecin se vouer. Sous le bras son gamin de 06 ans qui fait une forte fièvre. Son sel moment de réconfort c’est quand elle dit ce qu’elle pense de cette grève « les hôpitaux e doivent pas être concernés par les grèves. Car, de leur travail dépend la vie de nombreuses personnes. Certes, ils ont des revendications légitimes, mais de là, à tourner le dos à un malade qu’on sait mal en point et qui peut succomber d’un moment à l’autre si on ne veille pas sur lui, je ne sais pas comment nommer cet acte. »
Pour éviter ce calvaire aux patients et à leur proches, Moussa Sidibé un accompagnant de malade, qui a assisté à l’indignation de Aïcha Keïta fait des propositions, «  Je crois que les  médecins ne doivent pas se comporter comme d’autres corporations avec lesquelles ils sont dans la même centrale syndicale. L’impact de la grève d’un enseignant, d’un travailleur des mines, n’est pas pareil à celui d’un médecin qui lui s’occupe de vie humaine. Si l’enseignant peut par des heures supplémentaires compléter son programme, le médecin lui, ne saurait faire revenir à la vie un patient décédé pendant qu’il était en grève. Je pense qu’une centrale uniquement pour le corps médicale serait la bienvenue. »
Pas la peine de dire que le service minimum, comme son nom l’indique n’était loin de satisfaire les besoins en soins des patients.
Le même constat de l’hôpital Gabriel Touré était la même devant les institutions financières.
Devant la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), on s’accroche à l’espoir de voir être parmi les heureuses personnes qui pourront effectuer le retrait. Chèque en main, l’air inquiet, Souleymane Dembélé menuisier de son état prie le ciel pour pouvoir encaisser son chèque, « J’ai vraiment besoin de cet argent pour acheter des matériaux et terminer un travail urgent. En plus des frais des matériaux ma paye y est comprise. J’ai fortement besoin de cette somme pour aider ma femme à subvenir à ses dépenses de denba le dimanche prochain. »
A l’image de Souleymane, ils étaient nombreux ceux du secteur privé à avoir ressenti en même temps que le gouvernement l’effet de la grève. Même le secteur informel en a pris pour son grade. Vendeuse  ambulante fruits aux alentours de la direction de la Douane, Sali Koné se lamente en cette fin de soirée. « D’habitude à cette heure, j’ai déjà écoulée des fruits pour plus de 4000Fcfa, mais aujourd’hui (vendredi) je peine à réaliser 2000Fcfa. Mes gros acheteurs son douaniers, donc quand ils ne sont pas là j’en ressens le coup. » dit-elle.
Cette grève serait selon les responsables, la première d’une série si des mesures ne sont pas prises pour satisfaire les cinq (5) revendications restantes.