vendredi 21 novembre 2014


Ebola et pourparlers d'Alger

IBK s'entretient avec l'opposition




Dan la soirée d'hier jeudi, le président de la république Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré les leaders de l'opposition malienne. Au menu des débats, Ebola et les pourparlers d'Alger.
Concernant la fièvre hémorragique à virus Ebola, le président a rassuré, le problèmes est pris à bras le corps. Il a aussi rassuré que tout est mis en oeuvre au niveau du département de la santé et des autres structures pour contenir Ebola.
A la veille du 4ème round des pourparlers inclusifs entre l'Etat malien et les rebelles qui reprend aujourd'hui (vendredi), le chef de l'Etat, a mis tout le monde au même niveau d'information.
Selon lui, il n'y a pas de pré-accord entre les deux parties. Il a donné la garantie à ses opposants qu'aucun accord ne tenant  compte des aspirations du peuple malien ne sera paraphé. Mais pour mener à bien ce projet il demande la solidarité de tous pour un Mali qui gagne.
Satisfaits des assurances par rapport au dossier Ebola, les opposants, ont tout de même souhaité une vigilance permanente et de la communication de la part des autorités.
Ils ont aussi souhaité à ce que leurs recommandations soient pris en compte dans le cadre des pourparlers.
Après avoir survoler les questions de bonne gouvernance,la lutte contre la corruption, ils ont touché du doigt les deux dossiers sensibles de l'heure à savoir l'affaire de l'avion présidentiel et le marché des armements. Sur ces points IBK a encore rassuré en portant à la connaissances de l'opposition que, le Conseil d’administration de la Banque Mondiale, réuni le 18 novembre à Washington, a approuvé le document de politique du Mali, ouvrant du coup la voie à une nouvelle facilité de crédits au profit de notre pays.
Une nouvelle accueillie avec enthousiasme dans les rangs de l'opposition, qui espère que les autres partenaires tels le FMI vont suivre.
La pérennité de ces échanges a été souhaitée et acceptée par les partenaires d'un soir.

jeudi 20 novembre 2014

IMPOT
Voici ce que l’Etat fait de votre argent !

Ils sont nombreux ces  citoyens qui ignorent l’importance du rôle joué par l’impôt dans l’activité économique nationale.  Ils ne savent pas que c’est grâce à cette manne financière que l’Etat parvient à assurer des services socio de base. La plus part des projets de l’Etat sont financés par l’argent provenant des impôts payés par les contribuables. En 2012 malgré la crise, l’Eta Malien devrait percevoir des ressources financières de l’ordre de 1 341,5 milliards de FCFA, en augmentation de 5,2% par rapport à 2011 selon le rapport d’analyse du budget citoyen 2012.


L’impôt est mal connu au Mali. Alors que ce sont ces ressources fiscales qui permettent à l’Eta de réaliser ses projets de construction de routes ; d’hôpitaux ; d’écoles ; d’assurer la défense du pays et plusieurs autres services pour le bien des citoyens. Les recettes totales du budget Malien selon  le rapport d’analyse du budget citoyen 2012, devraient passer de 1 275,7 milliards FCFA  à 1 341,8 milliards  FCFA, soit une hausse de 5,2% par rapport à 2011 et l’essentiel de cette manne proviendrait des recettes fiscales.
Loin de pénaliser les contribuables et les entreprises (grands pourvoyeuses), le régime fiscal appuie  les entreprises, en plus de stimuler la croissance économique de plusieurs façons d’où son importance.

Afin de sensibiliser sur l’importance de s’acquitter de ce devoir citoyen, la Direction Générale des Impôts (DGI) organise des ateliers de sensibilisation, fait passer des spots publicitaires à la télévision etc. Mais il faut reconnaitre que le chemin reste encore long et jonché d’incompréhensions. Une situation qui n’est pas propre qu’au Mali.
 Me Boubacar Sonko expert en fiscalité dans son livre « fiscalité au Sénégal », préconise que   les contribuables soient outillés pour lever la nébuleuse qui entoure la fiscalité. Car de nos jours encore, des questions demeurent : Quel est le degré de connaissance de l’impôt par les citoyens ? Quelle est la part d’impôt prélevée dans le secteur informel ?
Pour ce dernier, même si les chiffres sont rares voir introuvables, on sait que le secteur informel occupe une place de choix dans l’économie malienne. Les  avis sur sa contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) divergent. Certains pensent que du fait de son caractère informel donc difficile à rentabiliser fiscalement ce secteur ne contribuerait que très peu au PIB. Ce qui n’est pas l’avis d’autres qui croient  que sa participation compte tenu des nombreuses personnes qui s’affairent dans le secteur serait de quelque 50%. Quoi qu’il en soit ce secteur informel non réglementé donc non conforme fiscalement  mérite d’être pris d’avantage en compte.


Pour mieux réguler la concurrence entre les entreprises du secteur formel et celles de l’informel, l’administration fiscale dispose de   l’impôt synthétique.
«Le régime de l’imposition à l’impôt synthétique s’adresse aux exploitants individuels, aux entreprises de petite taille dont le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 30 millions de FCFA. Toutefois,  sont exclues de ce régime d’imposition à l’impôt synthétique certaines professions libérales. C’est un moyen attractif pour amener ceux qui sont dans l’informel vers le formel…. » S’exprimait ainsi un fiscaliste interrogé en 2011 par nos confrères des Echos.
L’un des engagements fort de l’actuel gouvernement est d’amélioré le pouvoir  d’achat des Maliens. Mais paradoxalement il projetait récemment d’augmenter l’impôt sur le traitement et le salaire et autres mesures qui ont poussé la centrale syndicale UNTM a observé une grève de  48 heures, les 21 et 22 Août dernier. Une grève qui a été  suivie à plus de 90% selon les responsables syndicaux.
Face aux blocages dans les négociations ils avaient déposé un autre préavis de grève, mais qui a été levé  à la dernière minute. Motifs : L’Etat a accepté de faire des concessions sur notamment la diminution de 5% de l’Impôt sur le Traitement et le Salaire (ITS).

Pour combler ce gap l’Etat va devoir recourir à une augmentation de l’impôt sur les sociétés. Seront-elles (les sociétés) réceptives à cette mesure compte tenu de la morosité économique du pays ? Attendons de voir.

mercredi 19 novembre 2014


Qualification à la CAN 2015
Les Aigles survolent les Fennecs


Ils se sont rachetés. Après une phase éliminatoire e dent de scie, les Aigles sont parvenus ce mercredi soir à s'imposer au stade du 26 Mars face à la première équipe du continent sur le Score de 2 buts à Zéro. Conscients de l'enjeu après la défaite concédée au Malawi, les jeunes menés par un Seydou Keïta des grands jours n'ont laissé aucune chance aux fennecs qui 'ont été que l'ombre d'eux mêmes. Cette défaite algérienne est la tache noir de leur parcours qui jusque là avait été sans faute, 5 victoires en autant de matchs.Du portier à l'attaque en passant par la défense et le milieu, les poulains de Henry Kasperczak ont assuré devant un public un public acquis à sa cause.Ce soir les Aigles volent très haut et avec eux le peuple Malien
Abdou Diouf : Ses mémoires lui auraient-ils joué des tours!?

Le landernau  politique sénégalais est emballé depuis trois jours. Les raisons : la publication des mémoires de l’ancien chef d’Etat et président sortant de la francophonie Abdou Diouf. Des mémoires qui ont eu le mérite de reléguer au second plan le dialogue de sourds entre le pouvoir et le PDS de Me Wade par rapport à l’autorisation du meeting du 21 Novembre prochain.

Le tollé est à la taille de l’homme. A peine sorti, que les mémoires d’Abdou Diouf cristallisent et déchaînes les passions. Ce livre selon son auteur, a été motivé  par   le seul souci d’apporter sa part de vérité dans la relation des faits qu’il a vécus soit comme témoin, soit comme acteur de la vie publique du Sénégal qui a donné jour à ce bouquin. Mais sauf que SA  vérité n’est pas celle de personnes citées dans le livre. C’est le cas du leader du parti URD Djibo Kâ, Iba Der Thiam député PDS et Mbaye Jacques Diop pour ne citer que ceux-ci.
 Le premier ,  bat en brèches les vérités de son ex compagnon de parti. Selon lui, « Tout ce qu’il (Diouf) a dit sur moi est faux ».En plus de se défendre d’être un Collin’s boys (partisans de Jean Collin) il réfute la version de Diouf selon laquelle, Moustapha Niasse actuel président de l’Assemblée Nationale lui aurait donné un coup de poing en pleine face lors d’une des réunions de bureau du Parti Socialiste (PS) auquel ils appartenaient tous.
Iba Der Thiam n’est pas d’avis avec ces propos de Diouf à son encontre « (…) Au moment où il devait passer Maître de conférence à l’universite ; Iba Der Thiam a voulu s’y opposer en me disant qu’il n’était pas au niveau requis…. ». Selon lui, quand Diouf écrivait les passages le concernant, il n’était peut-être pas maître de lui-même, et affirme même que cela lui arrive souvent. Des trous de mémoires comme titrait le journal Quotidien ?
En tout cas, dans le communiqué qu’il a pondu, estimant que Diouf a détruit le respect qu’il lui portait, Iba Der Thiam menace « je vais lui rappeler certains faits, jugements, propos et confidences qui révèleront la nature véritable du personnage. » Autant dire que ça va sentir….mauvais.
Mbaye Jacques Diop, lui qui considère Diouf comme seul responsable de la défaite du PS à la présidentielle de 2000 face à Wade, plancherait lui aussi sur la publication de ses mémoires. Pas besoin d’être devin pour savoir le contenu.
Le moment est il mal choisi ?
Rappelons que le Sénégal s’apprête à accueillir le XVe sommet de la Francophonie qui se déroulera du 29 au 30 Novembre. Une Francophonie qui a été le point de chute de Diouf après son départ de la présidence du Sénégal.
Au  moment où tout est fait pour garantir la tenue dans de meilleures conditions de ce sommet (le PDS a failli faire les frais par l’interdiction de sa marche) que tombent ces mémoires à l’allure de brûlot.
Si Mbaye Jacques et Iba Der Thiam se questionnent pourquoi maintenant,  après que Diouf ait gardé le silence pendant que Wade était au pouvoir et à quelques jours du sommet de la francophonie, Abdoulaye Makhtar Diop ancien membre du comité central du PS et actuel grand Sérigne de Dakar trouve « le moment de la publication regrettable ».
Pour Sérigne Mbacké du PDS, il pense que l’ancien président de la République a manqué une occasion de se taire, car dit-il son livre à participer à diviser les Sénégalais au lieu de les rassembler. Pour lui, Abdou Diouf devait  continuer à conserver sa discrétion habituelle, depuis sa perte de pouvoir en 2000.
Mama Less Camara analyste politique s’indigne, et pense que le moment choisi, ne traduit autre que du mercantilisme qui selon lui venant d’un Diouf est indécent.
Même si le PS le parti de Diouf se démarque de ce livre, son porte parole Abdoulaye Wilane demande tout de même aux uns et aux autres de prendre de la hauteur.
De toute les façons selon Mamadou Ndoye de la LD, il n’y a pas d’objet à polémique, car estime t-il, Diouf n’a fait que donné son témoignage tel qu’il a vécu les choses.