samedi 31 octobre 2015

DEPOTOIRE DE LAFIABOUBOU
Des ordures qui valent de l’Or

Située à juste une rue du cimetière de Lafiabougou, la décharge du même nom, n’est pas qu’un simple dépôt d’ordures. C’est aussi un lieu de travail et de gagne pain. Reportage
A l’instar d’autres dépotoirs d’ordures de la capitale, celui de Lafiabougou accueil chaque jour de nombreux travailleurs. Pour la plus part des femmes et des enfants, ils sont en quête de leur pitance. Déjà aux premières heures de la journée, les charretiers défilent pour déverser leur trop plein d’ordures ramassés dans les ménages de la commune. Difficile de chiffrer la quantité qui y est déverser chaque jour. En plus des déchets ménagers, il y a, ceux industriels. C’est une véritable course poursuite à chaque fois qu’une charrette vide son contenu. On s’empresse pour retirer tout ce qui peut rapporter. Passé l’euphorie des premiers instants menée par les jeunes, les femmes et les hommes plus âgés repassent, et plus patiemment trient, fouillent pour en tirer de quoi à revendre. Ces récupérateurs et recycleurs y gagnent leur vie grâce aux objets trouvés. Les fils électriques récupérés sont brûlés pour récupérer le zinc à l’intérieur, le fer est revendu pareil pour les bouteilles nous renseigne un recycleur. De l’Or dur donc, extrait de ces ordures. « Il arrive que je gagne plus de 7500 Fcfa par jours par la vente des objets récupérés » nous dit Hamidou. Si par moments, il jette un coup d’œil furtif pour récupérer quelques objets, Moussa à plutôt opter la récupération du déchet pour en faire de l’engrais organique. Muni d’une brouette, d’une pelle et d’un grand Tamis, il extrait les matières plastiques de son engrais qu’il revendra ensuite. « ça me permet de gagner dignement ma vie » dit-il sans entrer dans le détail de ses revenus qui sont selon lui secrets. Les vieilles et les jeunes filles récupèrent quant à elles une masse de  déchets plastiques rachetés selon elles par les usines de la place.
Les risques du métier
Comme toute activité, ce dernier n’est pas sans risque. Malgré ses avantages financiers, le métier de récupérateur et de recycleur engendre un certains nombre de danger. Au-delà de la mauvaise odeur et de la puanteur des ordures, ils s’exposent à des problèmes respiratoires et dermatologiques. Exposés à des blessures des métaux en rouille et autres seringues qui peuvent être infectées, le tétanos et autres maladies comme le Vih Sida ne sont pas loin.
En plus du problème moral que peut constituer la proximité de ce dépôt avec le cimetière, il représente un danger tout comme les autres sites pour les populations riveraines. Les fumées noirâtres qui s’échappent de cet endroit polluent l’air, les eaux souterraines et superficielles ne seraient aussi épargnées par la pollution. Issus de familles démunies, les jeunes qui fréquentent cet endroit sont ainsi déviés des routes de l’école et vulnérables à la délinquance et à la consommation de stupéfiants. En lieu et place de leur acheminement prévu vers la décharge finale de Noumoubougou située à une trentaine de kilomètre de Bamako, un mur a été construit pour empêcher que les ordures ne déborde sur la voie comme c’était le cas avant.
Dans une logique de lutte contre le changement climatique donc de diversification de sources d’énergie, un centre d’enfouissement serait le bienvenu pour produire du biogaz et un autre de tri qui va permettre de recycler les déchets solides.

jeudi 17 septembre 2015

Burkina faso : La marche de la démocratie stoppée

C’est ahuri que le peuple Burkinabè et le monde entier a appris l’arrestation du président de la transition, Michel Kafando, son premier ministre Issac Zida et l’ensemble des ministres de la transition  avant-hier par les éléments du Régiment de la Sécurité Présidentielle (RSP). Un régiment dirigé par le bras droit du président déchu Blaise Compaoré. En plus d’être bras droit Blaise, Gilbert Diendéré est selon le journaliste Burkinabè, Alpha Barry «  l’époux d’une députée du CDP, une ex-députée du parti de Blaise Compaoré dont la candidature a été invalidée parmi les nombreuses candidatures invalidées. Le général Diendéré est aussi inquiété dans (l’affaire de) la mort de Thomas Sankara. » Et Bruno Jaffré, spécialiste du Burkina sur les ondes de RFI en juillet déclarait que «  Diendéré dirigeait les hommes qui ont tué Sankara. » Pas étonnant quant on sait que c’est lui qui en 87 a annoncé le coup d’Etat fomenté par Blaise contre son « frère » Thomas. Pouvait-il laisser l’élection se tenir ? Non assurément car en plus de ces griefs, le RSP sur recommandation de la commission de réconciliation devait disparaitre purement et simplement.

Par ce putsch, le RSP vient de sevrer le Burkina de sa première élection démocratique depuis son indépendance. Appelé pays des hommes  « intègres » le Burkina avait suscité l’admiration par la révolte populaire des 30 et 31 Octobre 2014 qui avait évincé Blaise Compaoré à la tête de l’Etat depuis 27 ans. Mais voilà qu’à un mois de la présidentielle, les éléments du RSP autrement appelés les « enfants gâtés de la République » réduisent en néant l’effort de tout un peuple. Le balai citoyen qui avait été à l’avant-garde de la révolution populaire tente tant que  mal de rassembler les troupes sans y parvenir à cause des patrouilles  militaires. L’armée dans son entièreté est elle complice ?  Ce serait le cas selon Diendéré. Les déclarations  politiques s’entrechoquent, les condamnations fusent de partout, le RSP lui, affirme avoir fait le coup d’Etat pour une élection plus « inclusive ».  Le Conseil National de la Démocratie (CND) mis en place par les putschistes, ouvre inéluctablement une nouvelle voie vers le précipice. Un précipice dont le peuple à tant souffert pour s’en sortir. Solidaire du peuple Burkinabè nous disons au général et à ses hommes MANSOUGOURI (Pardonnez, en Morè).
ELECTION DU BUREAU DE LA CCIM
Bathily surprend Guittèye

Le nouveau patron des commerçants et des industriels du Mali est connu depuis le lundi dernier. Il s’agit de Youssouf Bathily. Par cette victoire surprise, il a fait mordre la poussière à Ousmane Guittèye qui avait déjà perdu contre Jeamille Bittar en 2006.
Il a déjoué les pronostics.  Youssouf Bathily que l’on n’attendait pas forcément à la tête de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) à su sortir le grand jeu pour battre le « favori » Ousmane Guittèye. A l’issu d’un vote marathon qui aura duré 7 heures d’horloges, c’est finalement Bathily qui à pris le dessus en engrangeant 158 voix contre 93 pour Guittèye et 14 pour Tahirou Sy.
Le secret de sa victoire
Adulé dans le cercle des « djokôrômè », l’homme a  su rallier à sa cause tous les siens. De Soya Golfa en passant par Amadou Djigué, Mandiou Simpara et Babou Yara, il a bénéficié des coudées franches de tous ces poids lourds de l’économie malienne. Est-il besoin de rappeler que l’argent à ces élections a été distribué comme on l’habitude de le voir lors des « Sumu » ?
Le message fort d’Empé
Après la mise en place du bureau auquel le camp de Guittèye a refusé de participer  mais dit être à la disposition de ce dernier, le ministre du commerce à prononcer un discours salé à l’endroit du tout nouveau Bureau. Il ne doit nullement s’agir pour ce bureau de faire du clanisme encore moins de la discrimination.  Il a appelé à associer les autres camps dans les nombreux commissions de travail prévus par les textes.  Le bureau doit se mettre au service de tous les commerçants et industriels, et, ne doit pas être utilisé pour se servir a martelé le ministre. La lourde tâche revient selon lui à Bathily de mériter de la confiance placée en lui par ses pères, frères et collègues. Il n’est pas allé par quatre chemins pour signifier au nouveau bureau, qu’il n’hésitera pas à le combattre sur la base des textes, s’il venait à constater des manquements, des mises à l’écart où une gestion clanique de cette institution qu’est la CCIM.

Principaux pourvoyeurs des caisses de l’Etat, le ministre a demandé aux commerçants et aux services  de redoubler d’effort en créant de l’emploi, en finançant l’économie nationale et à rapporter plus de ressources à l’Etat. C’est à cette seule condition qu’ils  parviendront à aider le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta à relancer le Mali économiquement a conclu Abdel Karim Konaté.

Elections communales et régionales: Rien ne s’oppose au report

La classe politique dans son écrasante majorité et es acteurs de la société  civile sont pour le report des élections communales et régionales du 25 Octobre prochain. Ils l’ont fait savoir au ministre au cours de la rencontre d’échanges tenu au sein de son département le mardi dernier.

Les  conditions sécuritaires, le non achèvement des opérations du Ravec dans certaines zones, l’absence  des autorités étatiques dans des villes du nord, le non retour des réfugiés sont entre autres arguments avancés par les uns et les autres au cours des échanges avec le ministre pour protester contre la tenue des élections le 25 Octobre. Les raisons qui ont poussé le gouvernement à reporter à deux reprises les élections demeurent sinon se sont aggravées disent des cadres politiques. Selon le Pr Tiémoko Sangaré, président de l’Adema, il n’ ya aucun calcul politicien derrière la position des partis politiques à reporter les élections, il s’agit d’un constat. Selon le ministre ces échanges n’étaient pas le lieu de décider du sort des élections, même s’il avance que les conditions techniques sont réunies pour leur tenu, soutenu en cela par la Délégation Spéciale aux Elections  (DGE) et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Selon lui il devait faire  une communication verbale  lors du conseil des ministres du mercredi dernier qui allait trancher si oui ou non les élections auront lieu. Aux dernières nouvelles, le gouvernement s’engage à lire attentivement les arguments des uns et des autres et de se décider dans les jours à venir. En clair, rien n’est décidé. Et si, le gouvernement doit prendre en compte l’avis et les arguments avancés, aucun doute que les élections du 25 0ctobre auxquelles tiennent Abdoulaye Idrissa Maïga comme à la prunelle de ses yeux n’auront pas lieu.

dimanche 2 août 2015

RENAISSANCE DE L’ESPOIR
20 000 logements, 100 000 emplois directs

Le 30 juillet dernier, le chef du gouvernement, le premier ministre Modibo Keïta après avoir procédé à la remise des clés des 1552 bénéficiaires des logements sociaux de N’Tabacoro a posé en compagnie du ministre de l’urbanise et de l’habitat, Dramane Dembélé, la première pierre des 20 000 prochains logements sociaux dans la même zone. Ce projet qui entre en droite ligne des préoccupation du président de la République son excellence Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), va en plus de loger 20 000 foyers va contribuer à l’atteinte d’un autre de ses objectifs cher qu’est la lutte contre le chômage en créant 100 000 emplois directs. Ça s’appelle faire d’une pierre deux coups.
Depuis son accession à la magistrature suprême, l’ensemble des actes posés par le chef de l’Etat son excellence Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et l’ensemble de son équipe concourent au bien être des Maliens. Les promesses électorales sont entrain de faire place à leur réalisation concrète sur le terrain.  C’est le cas des logements sociaux. En effet, les clés d’une première tranche de 1552 logements ont été remis aux heureux bénéficiaires le jeudi 30 Juillet dernier par le premier ministre, Modibo Keïta en présence du ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Dramane Dembélé, de plusieurs membres du gouvernements et surtout des bénéficiaires tout heureux de la tenue de cette promesse présidentielle.  Avant la fin de cette année, ce sont les populations des cercles de : Kéniéba, Nara, Koutiala, Kadiolo, Ségou, San, Barouéli,  Bankass et Koro qui se verront remettre à leur tour les clés de leurs maisons.  Cette promesse et volonté présidentielles sont pleinement mise en œuvre par le département dirigé par Dramane Dembélé.  En témoigne ces récents périples dans le pays profond pour poser les premières pierres des futurs logements sociaux, qui en plus de satisfaire le besoin croissant des Maliens d’avoir un « chez soi » va permettre la création d’emploi. C’est le cas des 20 000 logements  sociaux qui vont sortir de terre dans 24 mois sur le même site de N’Tabacoro, dont la première pierre a été posée par le Premier ministre, Modibo Keïta le même soir de la remise des clés des 1552 logements. Est-il besoins de rappeler, que 20 000 logements, c’est 20 000 foyers tirés des affres de la location ?  Ces futurs logements vont coûter à l’Etat malien et à ses partenaires la somme de plus de 300 milliards de nos francs. Ce bel exemple de partenariat public-privé qui va réaliser ce projet grandeur nature, contribuera à création d’emplois. Ainsi, ce sont plus de 100 mille emplois directs qui seront crées  et des milliers d’emplois indirects.
A la signature de l’accord avec les partenaires privés, Moussa Coulibaly président de l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM) a promis  « L’Association des promoteurs immobiliers s’engage dans une dynamique participative pour le respect des normes de qualité dans la phase pilote ». A cette même cérémonie le ministre, Dramane Dembélé à fait savoir que la « demande était très forte. C’est pourquoi il envisage d’aller vite « Les études menées dans le secteur du logement du Mali ont fait ressortir pour l’horizon 2015 un besoin fort d’environ 440 000 unités d’habitats. 200 000 soit 45,5% au titre de la diaspora, 196 000 soit 44,5% pour les fonctionnaires et salariés et 44 000 soit 10 % pour les non salariés », a commenté le ministre. Avant d’ajouter que ce programme immobilier projeté à travers les présents protocoles est ambitieux. Ce vaste programme qui bénéficie de l’accompagnement de la société chinoise China Machinery Engeneering corporationva porter  sur la création de près de 50 000 emplois directs et indirects », a fait savoir Dra. Mieux, le ministre a réussi à convaincre l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF) à accompagner ledit programme.
300 milliards pour la construction en 24 mois de 20 000 logements sociaux avec la création de plus de 100 mille emplois directs, voilà de quoi faire renaître l’espoir chez les Maliens.


ELECTIONS COMMUNALES ET REGIONALES
Un plan de formation électorale validé par le département et ses partenaires

Dans les perspectives des élections communales et régionales qui auront lieu le 25 Octobre prochain, le département  de l’administration territoriale vient de faire valider le mardi dernier au gouvernorat du district un plan de formation en vue des élections crédibles gérées par des agents mieux outillés.
L’une des difficultés dans la tenue des élections sous nos cieux  est la qualité du personnel chargé d’y veiller. Mal formés pour la plus part, leur gestion à souvent entraîner des crises post électorales même si souvent mineures. C’est pour parer à ces éventualités et garantir à l’ensemble des partis politiques concurrents les mêmes chances à travers des élections mieux gérées que le ministère de l’administration territoriale a fait valider avec ses partenaires  de la classe politique et de la société civile le plan de formation qu’il a initié en faveur des agents électoraux. Pour Aïda Mbo Keïta représentante du PNUD «  le volet formation a toujours été pour chacun de ces scrutins, objet d’attente particulière de la part du PNUD à travers le Projet d’Appui au Processus Electoral, le PAPEM… ». A ses dires plusieurs  milliards de francs CFA ont été investis en 2013 pour la formation des formateurs, la formation des représentants de l’Etat et pour la formation des agents électoraux. Cette formation va permettre de capitaliser les acquis, pour des scrutins de plus en plus crédibles et apaisés au Mali s’est elle réjoui.

Cet  atelier qui vise la validation du plan de formation va permettre la constitution d’un vivier et  d’agents électoraux qui sauront relever les défis des élections qui se profilent a rassuré Abdoulaye Mamadou Diarra, représentant du ministre. Cette façon d’associer l’ensemble des partenaires de la classe politique et de la société civile entre selon lui en droite ligne de la volonté de son ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga  à cheminer main dans la main avec ses partenaires pour une meilleure organisation des élections dans la situation actuelle du pays a-t-il conclu.
RADHIA ACHOURI FACE A LA PRESSE
« La MINUSMA n’a pas pour mission de combattre le terrorisme »

Maintes fois répéter par les agents de la mission, n’empêche la question à chaque rencontre avec la presse s’y invite.
L’agacement des agents de la mission onusienne  à répondre à cette lancinante question de lutte contre le terrorisme est de plus en plus visible. Ce mardi à la maison de la presse, c’est  une Radhia Achouri, porte parole de la MINUSMA entouré de collaborateurs qui a une de plus (ré) précisé le rôle et la mission de la minusma au Mali. Ce rôle selon elle et ses collaborateurs n’intègre nullement la lutte contre le terrorisme.  Sa mission comme déterminée par  la résolution  2227 du 29 juin 2015, vise essentiellement à «  sécuriser  les agglomérations et les axes routiers. »
Et pourtant, après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les  groupes rebelles, les armes se sont tues, les combats ont cessé et une relative paix s’y est installée. Une paix perturbée par les attaques sporadiques des  djihadistes contre les positions des Forces armées Maliennes (FAMAS), la MINUSMA  et les paisibles populations avec son cortège de morts. Mais bien que sa mission n’intègre la lutte contre ces terroristes, la MINUSMA se défend d’être statique et sur la défensive.  Elle affirme fournir le renseignement au commandement Malien et y participer d’une certaine manière à travers ses nombreuses sorties sur le terrain. De toute les façons, c’est  à l’armée Malienne et aux autorités de les arrêter et les traduire devant es tribunaux, comme les précédentes fois a dit Radhia Achouri.  Face à l’instabilité des agglomérations et des axes routiers (il y a eu une attaque contre des véhicules des FAMAS la veille à Tombouctou), ne faut-il pas envisager de revoir le mandat en y intégrant la lutte contre le terrorisme ? Là, les agents disent être que des exécutants et que c’est aux chefs d’Etats de juger de la nécessité de revoir le mandat. En ce qui les concerne, les rapports sont envoyés et, si, sur la base desdits rapports les chefs d’Etats jugent qu’il faille aller vers l’intégration de la lutte contre le terrorisme eux, exécuterons.
Selon Mattéo Menin, chargé de programme des projets à effets rapides, le Mali bénéficierait de la troisième plus grosse enveloppe sur les 16 missions onusiennes actuellement déployée dans le monde. Pour plus de 3 milliards, ce sont  à ce jour 110 projets ayant touché 125000 bénéficiaires qui ont été financés à t-il dit.  Et Radhia Achouri de poursuivre en disant que, ce sont 80 millions de dollars américains qui ont été injectés dans l’économie malienne à travers  700 opérateurs et fournisseurs de services Maliens. Si de retour de Gao, Jean François Voillot ; adjoint au chef de la police MINUSMA se dit optimiste par ce qu’il a vu sur les lieux  que sont : engouement des populations à reconstruire, les conditions de travail améliorer de la police et des gendarmes. Cependant il a déploré le manque  de camions de sapeurs pompiers pour l’armée.

A noter que cette conférence de presse de la MINUSMA quatrième du genre intervient quelques jours après la publication du sondage malimètre réalisé par la Fondation Allemande Friedrich Ebert, et qui fait ressortir que plus de 40% des populations du Nord n’ont pas confiance en la MINUSMA.
ELECTION A LA CCIM
Tandia accepte la défaite dans la douleur

L’élection à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) du dimanche dernier a donné perdante la liste B portée par Mamadou Tandia. Ce dernier a admis lors d’une conférence de presse tenue le mercredi dernier dans les locaux de DFA communication accepté la défaite mais sans pour autant soulever les « inégalités » qui ont émaillé le scrutin.
Ouf de soulagement pourrait-on dire. Pour l’une des rares fois une élection de la CCIM ne se termine pas devant les tribunaux. Cette maturité d’esprit est à mettre au compte des candidats de la liste B, celle portée par Mamadou Tandia. Ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de plus de 75% a donné les résultats qui suivent : Liste A section commerce 102 voix contre 58 pour la liste B ; Liste A section industrie 33 Voix contre 29 pour la liste C ; liste A section services  40 voix contre 32 pour a liste B. Ainsi, c’est la liste A conduite par le trio, Ousmane Guitteye, Mamadou Tieny Konaté et Tahirou Sy qui l’emporte. Mais une des rares fois, les résultats même s’il font l’objet de quelques griefs n’ont pas été contestés  par la liste perdante. C’est à l’unanimité qu’ils ont tenu à le faire savoir à l’opinion nationale et internationale. Cependant ,  Tandia et sa suite déplore le fait que des candidats aient au su de tous continuer les campagnes le jour même du scrutin, alors que la loi met fin à la campagne 24 heures avant le scrutin, aussi ils dénoncent  le fait que Mamadou Tiény ait été candidat alors qu’une lettre de l’ancien ministre du commerce interdisait au président du collège transitoire en la personne de Mamadou Tiény de postuler à sa propre succession ; le fait que la commission ait en lieu et place des candidats choisi les personnes devant assister aux dépouillement sont entre autre griefs à l’endroit de ce scrutin. Mamadou Tandia a appelé à dorénavant rectifier ces erreurs pour que les futurs dirigeants de la chambres soient « légitimes ».
Il ne ferme pas la porte et reste ouvert à accompagner la nouvelle équipe dirigeante pour le bien du secteur privé et pour un Mali propice aux investissements, car dit-il « aucun investisseur n’investira son argent dans un pays ou il y a l’instabilité ». « Nous ne seront pas des pyromanes » a-t-il rassuré.


dimanche 21 juin 2015

APRES LA SIGNATURE DE L’ACCORD DE PAIX
La responsabilité, gage de réussite

A la signature de l’accord ce 20 Mai au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), les discours notamment des  parties que sont la CMA et le GATIA étaient empreints de méfiance.
Enfin, la paix est signée. Ce 20 mai juin 2015 restera marquée dans les annales politiques maliennes, comme la date qui a vu aboutir le plus long processus de négociation pour la résolution d’une rébellion cyclique. La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) sous la plume de Sidi Ibrahim Ould Sidati a signé l’accord de paix issu des 08 longs mois et des 5 rounds de négociations  d’Alger.
A cette occasion les larmes et le discours marathon du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta traduisaient sa satisfaction et son soulagement. Mais son discours serein tranchait d’avec ceux de la Coordination et de la plate forme, qui étaient empreints de méfiance. « La paix ne se gagne pas par la signature, mais par la bonne volonté des acteurs… » cette phrase de Mahamadou Djéry Maïga se prononçant au nom de la Coordination et cette autre phrase « le Mali vous ouvre ses bras ne  refusez pas » de Me Harouna Toureh de la plateforme  traduisent  au-delà du gouvernement, le peu de confiance que s’accordent ces deux camps. Deux camps qui,  ont le sait s’affrontent depuis longtemps sur le terrain avec son cortège funeste de part et d’autres.  S’ils se méfient les uns des autres, ils sont cependant tous d’avis, qu’il est temps d’arrêter de s’entretuer car selon  Harounah Toureh « toutes les villes occupées par la force des armes par un camp comme par l’autre constitue des défaites de l’amitié, de la fraternité … ».  C’est pourquoi malgré l’accord qui reste perfectible, la CMA par la voix de Mahamadou Djéry Maïga appelle à un dialogue « exigent mais sans violence » pour parvenir à sa mise en œuvre. Une mise en œuvre qui ne sera possible qu’avec la bonne volonté des uns et des autres. Le pardon, l’acceptation de l’autre sont autant de vertus nécessaires à sa matérialisation. L’accompagnement des pays amis et le traitement  sur le même pied d’égalité des différentes parties par la communauté internationale sont des vœux pieux surtout de la plateforme.  Car il est selon Me Harouna Toureh temps que chacun soit « responsable » pour un Mali nouveau et en paix.



INTERPELLATION A L’ASSEMBLEE NATIONALE
« Piètre  prestation » de Tréta sur la question des engrais de mauvaises qualités


Dans les couloirs de l’hémicycle ce jeudi 18 mai, les députés pour l’une des rares fois sont unanimes, la défense de Tréta sur la question des engrais de mauvaises qualités est la plus « mauvaise » qu’un ministre du gouvernement Modibo Sidibé ait pu faire. Et ce ne sont  pas les termes pour décrire cette contre performance qui ont manqué : « Tréta est à terre »,  « arrogance infructueuse. », « piètre prestation. » etc
Face aux députés le jeudi dernier, le ministre du développement rural Bokary Tréta a étalé au grand jour le peu d’estime qu’il a pour les élus de la nation. Interpellé par le député Bakary Koné de Koutiala à se prononcer sur la question des engrais « frelatés » qui défrait la chronique depuis quelque temps, le tout puissant ministre n’a fait que botté en touche les questions à lui adressées. Des questions pourtant claires et concises et qui avaient le mérite si elles étaient répondues d’édifier le peuple malien de ce qu’il en est de cette affaire. Mais, le dilatoire et les subterfuges dans lesquels s’est emmuré Tréta n’ont servi à rien si non  de faire comprendre son malaise vis-à-vis du sujet. Lors de son premier passage il a  servi une « histoirette » d’un concurrent qui aurait commandité des analyses sur les produits d’un autre fournisseur, et d’avoir mis à la disposition des élus les résultats pardon « le torchon » sur la base duquel il est interpellé, le ministre s’est inscrit en FAUX contre ce qu’il considère comme une « cabale ». Car selon lui, son département n’est mêlé ni de près ni de loin à la passation des marchés d’engrais. C’est à ses dires l’union dirigée par son homonyme Bakary Togola qui le gère. Se retirant sous l’applaudissement de quelques députés, il était convaincu de s’être tiré d’affaire.
Mais c’était sans compter sur la pugnacité de l’élu ADEMA de Koutiala, qui avait en sa possession des documents qui prouvaient que le département en charge de l’agriculture était bel et bien au parfum de la magouille qui a amené sur notre sol de l’engrais ne répondant pas aux normes. Choqué de la fuite en avant de Bocory Tréta, le député ira jusqu’à qualifier le ministre de « complice des fournisseurs véreux. ». Il n’en fallait pas moins pour faire réagir vigoureusement et avec dédain Tréta, qui dit avoir son honneur et son intégrité à défendre. Mais sous le feu roulant des accusations, le ministre acculé fera un clin d’œil à sa majorité pour voler à son secours.  Pour un honorable député « Tréta oublie que son interpellateur est de l’Adema donc de la majorité, il oublie certainement aussi que la majorité c’est pour le peuple et non contre le peuple. ».

Dance ce combat à l’allure de celui de David et Goliath, Tréta finira par craché le morceau en avouant  la présence d’engrais de mauvaise qualité.  Affirmant à demi-mot que  le mauvais engrais ne serait pas mauvais pour les cultures il demande la mise en place d’une commission parlementaire pour y enquêter. Si la mise en place de cette commission va permettre ….d’éclairer les maliens, il faut dire qu’elle doit rencontrer sur son chemin le refus du groupe parlementaire APM dirigé par l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia. Car il y a peu, son groupe s’est vu refuser  « pour faute de moyens financiers » une commission similaire pour enquêter sur la question des cartes d’identité et des passeports. Un problème qui du reste, demeure.

dimanche 17 mai 2015

A la cérémonie de signature de l’accord
La presse était indésirable.


Evènement de portée internationale, la presse a était à la cérémonie de signature de l’accord de paix indésirable.

C’est le moins qu’on puisse dire. Sinon comment comprendre  qu’elle soit confinée dans une salle alors que  la cérémonie se tient dans une autre ? Les journalistes locaux et internationaux  qui étaient censés être des témoins oculaires,  étaient réduits à être de simples téléspectateurs.  Pourquoi convier la presse, si c’est pour venir les tenir à l’écart de ce  pourquoi ils sont là. On sait que le prince du jour ne porte pas la presse dans son cœur, il ne manque de le dire, mais de là à s’en départir, il y a un pas que l’organisation ( certainement en voulant lui faire plaisir) a franchi. Comment les expliquer, que leur cérémonie, à l’absence de la presse serait restée non un évènement national, mais un évènement circonscrit au CICB. Le mépris doit cesser. Et, ironie du sort, les médias pour lesquels on est attentionné et qu’on s’insurge à la moindre incartade n’en n’ont cure du retour de la paix encore moins de la signature d’un document censé y contribuer. La preuve,  ils n’en n’ont pas parlé. Par contre le traitement réservé aux absents  de la CMA, et à la mini marche de Kidal contre la signature de l’accord était tel qu’on croirait que le peuple est contre l’accord. Mais malgré tout, on voue aux gémonies la presse nationale, qui malgré les difficiles conditions qui sont la tienne donne du meilleur d’elle-même  pour appeler au calme, au dialogue et surtout faire entendre la voix de la majorité adhérente au processus. Une voie qui malheureusement est étouffée par une propagande venue d’ailleurs  et à laquelle non dirigeants sont plus attentionnés. On  n’a pas besoin d’être pouponnés comme le sont certains, tout ce qu’on demande c’est d’un peu de considération à défaut d’estime pour le travail accomplit. Car ce travail, nous ne le faisons pour personnes, nous le faisons pour le Mali,  notre pays.  Il est aussi de la responsabilité des dirigeants des organisations faîtière de la presse de faire entendre raison à ceux là qui n’ont aucun respect pour la presse. Leur dire que nous ne sommes pas des ennemis, que nous sommes des patriotes dévoués et que de tels agissements ne sauraient prospérer.  Car il ne sert à rien de nous désavouer publiquement et de nous lire chaque jour que Dieu fait. De qui se moque t-on ?
ABSENCE DU MNLA ET COMPAGNIE A LA SIGNATURE
Finie la négociation, place à la guerre.


Comme nous ne cessions de le rappeler dans nos colonnes, la présence de la Coordination en totalité à la cérémonie de signature, serait une surprise. Elle n’a pas eu lieu. Le Mnla et compagnie n’ont pas fait le déplacement de Bamako.
Les « ennemis de la paix » c’est comme ça qu’il convient désormais d’appeler le Mnla, le HCUA et le MAA qui n’ont pas signé l’accord de paix le 15 Mai dernier. Mais est ce qu’il convient de les traiter comme tel ? Pas si sûr. Car le double jeu de la Minusma, continue à rendre illisible l’attitude à adopter. Sinon comment comprendre qu’à la suite de la déclaration de Mongi Hamdi à sa sortie d’audience avec IBK, que les discours aient pris une autre tournure, celle de donner du temps à la CMA pour signer. Alors qu’il était  dit par la médiation et les autorités maliennes que ceux qui ne signeront pas le 15 Mai, seront considérés comme des « ennemis de la paix. ». Mais au grand dam des Maliens, ces ennemies, continueront à être choyés. Car il s’agit de leur donner du temps pour se décider à rejoindre les autres parties signataires. On savait que Mnla et compagnie étaient des inventions, de la pure duperie, mais là, ça commence à faire trop. Le discours guerrier d’IBK à la signature de l’accord n’aura de sens que,  s’il est suivi d’actes concrets sur le terrain. Car le parti pris entre une molécule de personne et toute une nation ne saurait prospérer pour le bonheur des Maliens. Démocratiquement, puisqu’on nous fait toujours la leçon, où a-t-on vu une minorité tenir en laisse la majorité ? Comme le résume si bien le penseur, « tout est défendable sauf l’inconséquence ». Là, il s’agit pour les éternels donneurs de leçon qui téléguident  l’homme lige de Mongi Hamdi, d’êtres inconséquents.

Requinqués par les victoires récentes sur le terrain, les FAMA avec le soutien des unionistes et celle ….sincère des dissidents de la Coordination (qui malgré leur signature continuent de parler de population de l’Azawad,)  il faut au-delà des communiqués fades de la Minusma, envisager l’option du combat. Car, on ne le dira jamais assez, ils ne comprennent que le langage des armes, il faut le leur faire entendre. C’est désormais la seule issue qui se présente. Car même après le paraphe de l’accord, la CMA continue de croire à la réouverture des négociations et la prise en compte de leurs doléances remises à la médiation  le 17 mars dernier à Kidal. C’est clair comme l’eau de roche, ils ont fait le choix de a guerre. Et face à une guerre imposée, on n’a pas le choix, on  fait la guerre. Question de survie.
ACCORD D’ALGER
La paix est signée



Le Centre Internationale de Conférence de Bamako (CICB) a abrité vendredi dernier la tant entendue signature de l’accord de paix issu du processus d’Alger. C’était en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, de présidents d’institutions, de représentants d’organisations internationales, d’anciens chefs d’Etat Malien, et surtout d’une  partie de la coordination des Mouvements de l’Azawad.
La paix est de retour.  Sous la présidence du chef de l’Etat son excellence Ibrahim Boubacar Keïta, et en présence des chefs d’Etat de la guinée Conakry, du Zimbabwé, du Rwanda, du Togo, du Niger, de la Mauritanie,  du Burkina, du ministre des affaire étrangère de l’Algérie chef de fil de la médiation, et des délégations des pays amis, l’accord de paix a été signé vendredi.
Selon le ministre Malien des affaires étrangères chef de  fil de la médiation gouvernementale, Abdoulaye Diop, cette cérémonie, est celle qui devra sceller la paix entre les fils et filles du Mali. Il a invité les uns et les autres à s’unir autour de cet accord pour la construction d’un avenir commun. A sa suite,  son homologue de l’Algérie, Ramtam Lamamra, a invité   ceux encore réticents à se joindre à ce sursaut pour mettre fin à l’effusion de sang et construire ensemble le Mali de demain. Pour sa part, il a réitéré le soutien indéfectible de la médiation et de l’Algérie en particulier à accompagner le Mali dans sa quête de paix et dans la mise en œuvre du présent accord.
Il est 17 heures 15 minutes, quand le maître de cérémonie invite les différentes parties à apposer leur signature au bas de l’accord.  Abdoulaye Diop au compte du gouvernement a signé, il a été  suivi  des membres de la plate forme, Ahmed Ould Sidi Mohamed, Me Harouna Touré et Fahad Ag Almahamoud, eux seront suivis des dissidents de la coordination, Ousmane Ag Mohamedoun et le
 Pr Younoussa Touré. Au compte de la médiation internationale, Ramtame Lamamra signera pour l’Algérie, Nicole Angéline Zan pour le Burkina, Kadiatou Mbareck Fall pour la Mauritanie, Aïchatou Boulane Kané pour le Niger, Haminou Waly pour le Nigéria et Adérahim Birahim Ahmed pour le compte du Tchad.
Mongi Hamdi de la Minusma, Pierre Buyoya pour l’Union Africaine, Kadré Désiré Ouédraogo pour la CEDEAO, Djibril Bassolé pour l’OCI, Michel Reveyrand de Menthon pour l’Union Européenne ont signé au compte de organisations des nations unies. Annick Girardin, la secrétaire chargée de la francophonie à l’Elysée a été la seule à signer au compte de la médiation élargie. Il aura fallu 15 minutes chrono pour voir ce beau monde signer ce document synonyme de paix retrouvée au Mali.
Pour le représentant des groupes dissidents de la CMA, en signant le présent accord, il s’agit de se retrouver entre maliens. Car selon lui, il ne peut en être autrement. Leurs deux mouvements (CPA-CMPRII) assurent qu’ils commenceront à partir de la signature la mise en application de l’accord sur le terrain. Il invite ses frères  du MNLA, du HCUA et du MAA à les rejoindre très prochainement. Car un autre chemin outre celui de la paix, n’est pas envisageable.
Après avoir expliquer les circonstances qui ont donné naissance aux différents mouvements d’auto défenses, Me Harouna Touré,  au nom de la plate forme, pense que le Mali à travers ce accord est sur la bonne voie, celle qui offre une nouvelle chance de vivre ensemble. Un vivre ensemble qui selon lui ne sera possible qu’avec le courage de se pardonner les uns les autres.
Le représentant des notabilités et des légitimités traditionnels du Nord, Badjan Ag Hamatou non moins député de Ménaka  a réitéré leur adhésion et leur soutien  à l’accord pour un Mali un et indivisible.
Les nombreux discours qui ont suivi, ont été pour témoigner du soutien à l’accord et de l’appel aux réticents de la Coordination à se joindre aux autres parties pour un Mali en paix.


Le premier point : le dialogue
Sous-secrétaire général, ce dialogue a toujours été notre dédicace. Au Mali nous n’avons jamais fait les choses autrement ; nous nous sommes toujours parlé entre frères maliens et nous allons continuer de le faire.

Le cessez-le-feu, bien sûr que nous y sommes acquis.
Avons-nous jamais  violé un cessez-le-feu, avons-nous jamais violé la cessation des hostilités ?

Monsieur Ladsous je l’ai dit au secrétaire général des Nations unies, il serait convenable, il serait saignant que les Nations unies fassent preuve de justice et d’équité à cet égard là.
Chaque fois qu’il y a eu violation de cessez-le-feu, violation de la cessation des hostilités, nous l’avons acté, nous avons signalé.
Rarement, nous avons été entendus.
On nous a toujours dit :oui « les parties » ! « Les parties » ? Un peu de respect pour notre peuple.
Le Mali est un peuple de dignité avéré au long des siècles. Un peuple qui,dans la communauté internationale, n’a jamais manqué à ses engagements internationaux, et il continue de le faire aujourd’hui et pourvu qu’en retour il soit l’objet d’un minium de respect.

Le troisième point : il faut que l’accord reste ouvert aux signatures de ceux qui n’ont pas encore connu l’intérêt.
Bien sûr ! Nous y sommes favorables ; pourvu que ce ne soit une prise en otage du Mali et de la paix au Mali. Je suis très clair là-dessus.

Enfin, il n’est pas aussi clair que vous, quand vous avez dit, il n’est pas question que l’on profite de l’accord pour attaquer ceux qui n’ont pas paraphé ou signé aujourd’hui.
Nous ne sommes pas desguets.
Nous sommes, Monsieur Ladsous, gens de bonne compagnie. Nous sommes un pays de vieille civilisation.
Jamais, depuis qu’elle a été cantonnée, l’armée malienne n’a manqué à ses engagements.
Cantonnée en la ville de Kidal, il a fallu que je le dise à la CEDEAO pour que nos frères comprennent quelle était la situation surréaliste que notre armée vivait à Kidal.
Le Mali a accepté beaucoup.
Le peuple malien est à saluer.
Mais que nul ne se trompe sur la qualité de sa dignité, de son sens de la dignité et de sa compréhension de la chose internationale.

Nous avons donc dit à Monsieur le secrétaire général des Nations unies que nous restons évidemment ouverts à nos frères et qu’il nous tardait qu’ils comprennent l’urgence à être de la partie, à signer l’accord de paix. Que nous avons eu mal à notre être malien quand la rentrée scolaire survenue dans tout le Mali, les jeunes maliens sont allés à l’école sauf ceux de Kidal. J’ai pleuré dans mon cœur.
Parce que ce n’est pas une histoire de « cas malien » pour moi, c’est une histoire de vie malienne pour moi. Je vis ça dans ma chair, dans mon être le plus profond. Je ne joue pas avec ça. Ce n’est pas un cas académique, c’est un vécu, un vécu humain, très fort.

Je dis donc qu’il est temps que les malices cessent et que ceux qui ont en charge de missions d’aider à parvenir à la paix fassent en sorte que les choses soient transparentes, qu’ils soient d’égale partage ; et que nul ne se méprenne, et puisse prendre une telle souplesse dans l’engagement, telle ouverture pour une faiblesse ou un encouragement à persister dans l’erreur. Ce ne serait pas rendre service à la paix mondiale.

Que je sache les Nations unies nées à la suite de la Seconde Guerre mondiale ont pour vocation à assurer la paix mondiale pour les temps à venir et l’organe en charge de le faire est le conseil de sécurité, qui opine sur rapports, pourvu que ses rapports soient des rapports équilibrés, justes, sincères, et qui disent la réalité.
Le Mali a souffert de cela. Le Mali a souffert de cela. Je le dis très clairement du haut de cette tribune, en ce jour solennel.

Nous sommes un pays de paix. Nous sommes un pays encore une fois sans complexe aucun. Je dis dans ce monde des hommes, quant certains n’étaient pas, nous étions.
Ce vieux pays d’humanisme sahélien qui a fleuri sur les bords du Niger, nous sommes très fiers, très, très fiers. Tombouctou, Djénné la belle, Gao, centres de culture d’excellence mondiale ! On venait de partout pour s’instruire à Tombouctou.
Ces barbares d’un autre âge que je ne saurais nommer tant la qualité d’homme ne me semble pas leur convenir ont cru devoir tuer l’âme de Tombouctou. Ah les pauvres ! Tombouctou est immortelle, Tombouctou est éternelle !
C’est tout l’honneur de la communauté internationale d’avoir compris en quel péril courrait Tombouctou pour avoir diligenter des missions idoines de reconstruction des mausolées de Tombouctou, mémoires de ce peuple, mémoire de ce pays.
Donc, nous tous dédiés à la paix.

Le quatrième point, en raison de non-signature par l’ensemble des acteurs, penser à une mise en œuvre flexible de l’accord. Qu’est-ce à dire ?
L’accord paraphé en Alger, ce jour, il a été dit, entendu, convenu que cela  mettait un terme à la négociation.
Nous avons paraphé le 1er mars. Nous sommes presque trois mois après.
Avant le paraphe il avait été dit avec gravité, avec solennité que tout celui-là, toute celle-là  qui s’aviserait de ne pas parapher l’accord qu’il en cuirait.
Nous n’avons rien demandé, nous n’avons rien vu venir non plus. Que de patience ! Mais nous ne perdons pas patience cent fois. Mais il faut que le monde sache le réel de la situation a prévalu au Mali et qui si nous ne prenions garde va continuer de prévaloir.

Je le dis, il ne s’agit d’un problème d’homme, IBK est un homme de passage. Mais aucun Malien digne de ce nom ne bradera le Mali, jamais ; ne bradera jamais le Mali.
Nous avons tout tenté. Nos hommes de foi et notre société civile, dont nous sommes fiers,ont pris leur bâton de pèlerin, leur initiative pour parcourir le monde, pour aller dire à nos amis en Europe, dont certains avaient été trompés :oui il y a beaucoup précautions à prendre parce que si jamais l’armée malienne avait quelques moyens elle va se livrer à des massacres, qui m’a toujours révolté. Nous ne sommes pas des sauvages, nous ne sommes pas des barbares.

Nous avons toujours vécu en symbiose dans ce pays, depuis le fond des âges à aujourd’hui, sans nous entre-tuer. Il n’est aucune famille en zone nomade qui n’est sa correspondante en zone fluviale. Le partage entre les produits du pastoralisme et les produits de l’agriculture sont une tradition chez nous ; l’hospitalité, l’accueil sont des choses frappées dans les marbres de Sélinkégni. Tel est le Mali.


jeudi 14 mai 2015

SIGNATURE ET PARAPHE DE L’ACCORD PAR LES DEUX PARTIESL
La paix est de retour !
Il est fort probable que la Coordination des Mouvement de l’Azawad  (CMA) ne soit pas aujourd’hui à la signature, ou du moins en totalité. Mais du moment où, elle a paraphé hier l’accord à Alger, le débat est clos.
 C’est aujourd’hui qu’aura lieu dans la soirée, la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les séparatistes de la CMA. Mais l’absence d’une des partie, en l’occurrence la CMA est presqu’une évidence, au vu des dernières évolutions sur le terrain et les déclarations qui ont accompagné. A cette cérémonie, seront présents aux dires des plus autorités  plusieurs chefs d’Etats et de gouvernement, des représentants d’organisations internationales, des leaders politiques, religieux etc. En tout cas, les bouchées sont doubles pour réussir la cérémonie d’aujourd’hui, qui, au lieu du palais des sports comme prévu, aura finalement lieu au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Le quel centre est depuis mercredi dernier quadrillé par un imposant dispositif sécuritaire, afin de veiller au bon déroulement de la signature, avant pendant et après. Dispositif justifié, car le moindre incidents en ces lieux et devant les caméras du monde entier aura un retentissement médiatique sans précédent, qui discréditera le régime.
Dans notre dernière parution, nous faisions remarquer que la signature de l’accord, par le gouvernement seul, serait un signe d’échec de la médiation, qui après huit mois et  cinq rounds et avec les nombreux compromis du gouvernement n’ont pu amener la CMA à signer ce 15 Mai. Nous maintenons. Mais une évolution tout de même. La Coordination a paraphé l’accord de paix hier à Alger. Ce qui voudrait dire qu’elle est d’accord avec son contenu. La conséquence, c’est que toutes les attaques et autres provocations sur le terrain de leur part doit cesser à compter de leur seing. Ainsi leurs recommandations remises à la médiation le 17 Mars à Kidal ne tiennent plus. Plus question de réouverture des négociations comme préconisée par eux et certains…..partenaires du Mali. Certes, le paraphe hier, soit à 24 heures de la signature est pure stratégie, car leur donnera plus de temps pour envisager la signature. Ce qui ne dérange nullement le Boss de la Minusma, Mongi Hamdi qui, à sa sortie d’audience avec le président de la République a dit « On est tous d’accord que l’Accord devra être signé le 15 mai. C’était la décision de la communauté internationale, mais nous avons dit aussi que nous devons laisser la porte ouverte pour tous ceux qui voudront signer par la suite ».

Que la CMA signe demain ou dans plusieurs mois, l’accord que nous signons aujourd’hui, peu importe. Le fait d’avoir paraphé l’accord hier, l’engage à mettre un terme aux hostilités et à s’engager dans la voix de la paix. Sans quoi, les FAMAS aider par la forces Barkhane et la Minusma se verront dans la l’obligation de les combattre jusqu’au dernier car étant « des ennemis de la paix. »
HYDROCARBURE
SHELL bannit le gasoil

C’est fini. Vous ne trouverez plus de carburant gasoil dans les stations services de shell. Il est depuis mercredi dernier remplacé par « shell diesel extra ».
Le directeur de Vivo energy donc de Shell au Mali, Madou Sow a annoncé le mercredi dernier  l’hôtel Radisson blu, que le gasoil, ne sera plus commercialisé dans les stations Shell. Il est désormais remplacé par  « shell diesel extra. » ce nouveau produit sur le marché malien à fait selon lui, l’objet de longue expérimentation avant d’être commercialisé. Ce carburant serait selon lui de meilleure qualité que le gasoil. Ce nouveau produit conviendrait à tous les véhicules diésel, il aurait des pouvoir détergent permettant de maintenir votre moteur propre, il protégerait contre la corrosion, donc plus de rouille ; son absence de mousse permettra au gros porteur de faire le plein en un temps record à rassuré Madou Sow. Mieux, il serait économique pour les poids lourds, même avec des moteurs datant de l’antiquité.  C’est à coup de grandes démonstrations techniques, qu’ils ont tenté de convaincre l’assistance, des effets positifs de leur nouveau produit.
Commercialisé selon Madou Sow au Sénégal depuis 2007, ceux-ci,  selon lui ne rencontreraient pas de problèmes majeurs avec ce liquide haut de gamme. Véhicules, groupes électrogènes, peuvent l’utiliser.  Madou Sow a donné l’assurance que le nouveau produit bien que meilleure que le gasoil, se vendra aux prix fixés par l’Office National du Pétrole (ONAP).
Quand à sa disponibilité dans d’autres stations outre celles de shell ; il n’en ait pas question.

Le brevet de « shell diesel extra » ne sera vendu à personne.  Sa composition sera protégée comme l’est celle de coca-cola a dit Madou Sow. Mais pour qui connait les nombreuses spéculations fondées ou infondées qui incriminent la composition de la célèbre marque coca-cola, il est étonnant le lien que Madou Sow établit entre coca-cola et son « shell diesel extra » supposé être sans reproche. A moins que…
Le SADI en rupture de banc ?



Jusqu’à preuve du contraire, le parti SADI du tonitruant député Oumar Mariko demeure membre de la majorité présidentielle, comme voulu par ses responsables. On comprend donc difficilement, qu’au moment où l’ensemble des partis de la majorité présents dans la commune décident de soutenir l’unique candidature du RPM, que le SADI se désolidarise en présentant son candidat.

Surtout, que ce refus des autres n’est pas lié à un manque de cadres éligibles.  La preuve, L’ADEMA, arrivé deuxième après la liste RPM-ADP- Maliba n’a pas présenté de candidat.  Ce soutien, selon un cadre du RPM se justifie par un soutien plutôt moral « Vu que Oumou Simbo était de notre parti, et qu’elle est décédée avant la fin de son mandat, les partis alliés ont jugé bon que ce soit le RPM qui se charge de trouver son remplaçant. ». Mais,  à voir les choses sur le terrain, Oumar Mariko et ses hommes ne font pas dans ce sentimentalisme là. C’est une façon pour le SADI de se démarquer de la majorité. Les récentes déclarations du Mouvement Populaire du 22 Mars (MP22) frange importante du parti, qualifiant le régime d’IBK du plus mauvais que le Mali indépendant ait connu, n’a pas manqué de diriger les regards vers  le SADI. Mais rien. Alors, le SADI est-il toujours de la majorité ? Si oui, pourquoi s’être désolidarisé ? Si non, Oumar Mariko qui a habitué les maliens à ses diatribes, doit avoir la force de ses opinions et expliquer clairement, s’il rejoint l’opposition (sa nature première) ou s’il est désormais centriste.
LEGISLATIVE PARTIELLE EN COMMUNE V
Ça débute timidement


La campagne pour la succession de feue l’honorable Oumou Simbo Keïta du RPM est ouvert depuis le 10 Mai dernier. Passées les cérémonies de présentations de quelques candidats, c’est le calme avant la ….tempête.
Les rues et les grandes voies de la commune V du district sont depuis le 10 Mai dernier envahies comme à chaque élection par les affiches des candidats. Inutile de rappeler le caractère anarchique de leur  affichage. Les façades  des bâtiments, les gardes fous au milieu des goudrons, les feux de signalisation, les véhicules, tout est mis à profit pour « vendre » l’image de  son candidat. Candidate du parti au pouvoir, c’est les photos de l’ex ministre de l’éducation Togola  Jacqueline Nana Marie, qui pour l’instant ravissent la vedette à celles de Boubou Diallo de l’URD et du jeune Djaff Djigué.  Cette bataille des affiches, n’est cependant pas suivie d’actions de campagne de grandes envergures sur le terrain. Il est 12 heures passé de quelques 30 minutes en ce mercredi 13 Mai, quand nous franchissons l’entrée du  siège la section V du Rassemblement pour le Mali (RPM).  Pas d’ambiance de campagne dans la cour. Deux jeunes au tour de la théière taillent bavette et s’occupent  à faire gronder les hauts parleurs installés à l’entrée du siège. Siège duquel le parti avait été récemment viré pour cumule d’arriérés. Faut croire qu’il a montré patte blanche pour reprendre ses quartiers. A l’intérieur, Amadou Ouattara directeur de campagne entouré d’un groupe restreint s’affairent. « Il n’y a pas eu grands choses après la présentation de la candidate. Mais aujourd’hui (Ndlr : Mercredi) on s’apprête à  commencer notre série de visite aux notabilités des 09 sous sections de la commune. » Si ce n’est qu’un début, il promet des actions d’envergure dans les jours à venir.
Autre lieu, même scène, même ambiance. Situé en commune V, le siège national du parti de la poignée de main, ne semble pas plus motivé que le RPM. Sur place, un bref échange avec le permanent et nous sommes orientés vers le siège de la section V, qui se trouve à quelques encablures.  Peint au couleur du parti (vert-blanc) les  photos de leur président Soumaïla Cissé recouvrent le portail. En franchissant la porte, on s’attend à voir des militants en palabre, entrain de peaufiner les stratégies pour battre l’adversaire au soir du 31 Mai. La porte aussitôt franchie, qu’on se demande si on ne s’est pas trompé malgré les attributs du parti qui ornent le bâtiment.  Personne en vue. Cour insalubre. Il a fallu attendre quelques minutes pour voir sortir de l’arrière cour, celui qui s’est présenté comme étant le gardien des lieux. Pourquoi, le siège est-il  vide après l’ouverture de la campagne ? « Bon ils sont généralement là les petits soirs. ». Ce calme serait la suite logique de la présentation du candidat qui a été très mouvementée par les piques de Soumaïla Cissé à l’endroit de la candidate du RPM et du président de la République. Des coups, Soumi en a donné ce jour.  Maître en récupération, surtout politique,  Soumïla Cissé se demande ce que peut bien apporter à la commune une candidate qui lorsqu’elle était ministre a fait passé les examens du Diplôme d’Etudes Fondamental (DEF) et  du BAC aux élèves  sous la lumière  des lampes et des bougies ? Pour cela il propose l’alternative, qu’est Boubou Diallo le porte étendard de sa formation.  «  Un régime qui avoue son impuissance face à la perte de 153 milliards par le fait de vol » ne mérite pas selon Soumi que les populations jettent leur dévolu sur ses cadres.
En attendant les réponses qui vont certainement fusées de la part du RPM et de ses alliés de la majorité qui ont ….tous décidés de soutenir sa candidate, les états major des autres   candidats en course ne font pas mieux.


mercredi 29 avril 2015

NAUFRAGE DE 800 CLANSDESTIN
Le nombre de Maliens passerait de 76 à 156

Dans son édition matinale, radio France international nous apprend que ce sont 156 maliens qui sont morts lors des naufrages de la semaine dernière qui ont fait 800 morts. Cette information intervient après la sortie télévisée du ministre des Maliens de l’extérieur établissant à 76 le nombre de Maliens qui y ont péri. Mais bien avant la presse nationale avait annoncée qu’ils étaient 46.
Ça commence à faire trop. Pour déterminer le nombre réel de Maliens ayant perdu la vie lors des naufrages de la semaine dernière au large de la méditerrané, on se perd en conjecture.  Au lendemain des naufrages, c’est pour l’une des rares fois que la presse nationale se signale en donnant en guise de « scoop » les premiers chiffres de maliens qui y ont perdu la vie. Ils étaient 46. Mais le week-end dernier, le ministre des Maliens de l’extérieur Abdramane Sylla a annoncé sur les antennes de l’ORTM qu’ils étaient 76 au lieu de 46 comme annoncé par la presse. Ses sources d’informations, sont selon lui, les 24 rescapés maliens repêchés par les gardes côtes italiennes.
On vient d’apprendre hier matin par RFI, que ce sont 156 maliens et non 76 qui gisent désormais au fond des eaux meurtrières de la méditerranée.
Combien sont-ils réellement ?
C’est vrai, il est difficile de connaitre le nombre exact de passagers qui ne s’enregistrent pas au départ. Même le chiffre de 800 pour l’ensemble des morts, ne saurait être exact. Ces chiffres ont surtout pour objectif de donner un aperçu de l’ampleur du drame, un peu comme les 3000, 5000 puis 10 000 morts qui sont annoncés au Népal après son séisme.
Alors, vouloir donné le nombre exact des immigrants morts et ce, par pays, c’est tout simplement utopique. Et puis, après tout « les chiffres sont ces petit bonhomme à qui on peut faire dire tout ce qu’on veut. » à condition qu’ils servent nos intérêts.
Prions pour nos morts
Les 46, 76 ou même 156 maliens morts, en partant espérait améliorer leurs conditions de vie et de leurs familles. L’immigration est un choix, mais celle clandestine demeure une contrainte pour ces candidats, tant ils fuient la pauvreté, la précarité et les conditions difficiles de vie. Selon le ministre Abdramane Sylla l’ensemble de « ses » 76 naufragés sont de la région de Kayes plus précisément du cercle de Diéma. Cette région de Kayes avec ses 1 400 000 habitants, reste la plus frappée par le phénomène. Cependant, plus de la moitié des infrastructures socio de bases de la région sont sur financement intégral des immigrés. Le week-end dernier le village de Koméoulou dans le cercle de Yélimané région de Kayes s’est vu doter d’un centre de santé communautaire d’une valeur de 105 millions de Fcfa entièrement financé par ces enfants immigrés. Le reporter du journal l’indépendant nous apprend que, ce centre vient à la suite de l’adduction réalisée en 1996, la construction de salles de classes, d’une mosquée, le tout se chiffrant à plus de 661 millions de Fcfa selon Kaïda Tandia.
C’est dire que leur mort, méritait une action de la part de notre gouvernement. Mais hélas, ils ne sont pas claude verlon. Sans noms et sans visages pou le commun des Maliens, il n’y eut pas de journée de deuil nationale ni de drapeau en berne pour leur  rendre un dernier hommage.
Empêchés de battre le pavée pour s’indigner, comme en appelle l’ex premier ministre Moussa Mara, les religieux sous la diligence du grand l’Imam Koké Kallé ont organisé une séance de prière à la grande mosquée pour le repose de leurs âmes. Que les profondeurs de la méditerranée vous soient douces. Amen.


dimanche 26 avril 2015

ça n'engage que moi

SI LA CMA NE PARAPHE PAS LE 15 MAI
Tout ça n’aurait servi à rien



Agacée par le faux-fuyant et le dilatoire des membres de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), la médiation avec à sa tête l’Algérie à fixer la date de signature de l’accord de paix d’Alger au 15 Mai prochain. La CMA, on se souvient n’a pas paraphé le 01 Mars l’accord et a fait un volte face pas plus tard que le 15 Avril dernier, car dit-elle ses préoccupations que sont entre autres : la reconnaissance de l’Azawad comme une entité géographique, politique et juridique, la création d’une assemblée interrégionale regroupant les régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Une dernière exigence qui n’a aucun sens, car pour justifier son refus de parapher l’accord le 01 Mars, la CMA avait demandé de consulter d’abord sa « base », et n’a consulté que Kidal. Alors pourquoi prendrons au sérieux un groupuscule sans aucune légitimité et qui du reste, agace ceux au nom desquels ils prétendent se battre. (Ci contre la réaction du Collectif des Ressortissants du Nord).
Mais, le souci majeur aujourd’hui, et qui doit couper le sommeil aux Maliens à commencer par leurs dirigeants, c’es vaudrait un accord signé sans la CMA ? Le ministre de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du Nord Hamadoun Konaté pense qu’ils seront « considérés comme des ennemis de la paix.. ». Certes, mais cela ne suffit pas. Car si nous sommes aujourd’hui à plus de 08 mois d’intenses négociations, à 5 round de pourparlers inter-maliens, avec une foultitudes de médiateurs, c’est pour uniquement amener la CMA à cesser les hostilités et à oublier sa volonté d’indépendance des régions Nord. Alors, ne pas parvenir à faire signer l’accord par la CMA le 15 Mai prochain à Bamako, ce serait tout simplement un échec de la part des autorités maliennes, de l’Algérie et de la communauté internationale. Un échec qui sera lourd de conséquences. Car au demeurant, aucune mise en œuvre du contenu de l’accord ne sera envisageable sans retour de la paix. Hors, signé l’accord sans la CMA ce serait accentué la violence et les attaques dans les régions du Nord et ailleurs, prolongé l’exil des déplacés, perdurer les martyrs des femmes et des enfants dans cette partie du pays. Toutes choses auxquelles l’accord est censé mettre un terme.Et, quand on connait la capacité imitée de nos forces de l’ordre sur le terrain, et le laxisme coupable dont font montre la MINUSMA, autant dire qu’un échec le 15 Mai est inacceptable