mercredi 30 janvier 2013


PERIL ISLAMISTE AU MALI
Le REBAFKA, passe la question au peigne fin

Le Réseau des Boursiers et Anciens Boursiers de la Fondation Konrad Adenauer (REBAFKA), s’est penché le dimanche 27 janvier dernier, sur les crises qui secouent l’Afrique, et l’incapacité de l’Afrique à venir à  bout de ces crises toute seule. Logiquement les débats ont portés sur la crise malienne et l’intervention française dans ce pays. C’était au cours de son traditionnel thé du dimanche. Le thème retenu pour ce faire était « Péril islamiste au Mali, Afrique, l’éternel assisté ».
Les radars du monde entier sont actuellement braqués sur le continent africain, plus précisément sur la Centrafrique et le Mali. Car confrontés à de graves crises. Au moment où la Centrafrique faisait face à une rébellion qui exigeait le départ du président François Bozizé, le Mali était menacé dans son intégrité territoriale par des islamistes décidés à imposer par la force la charia (loi islamique). Outre les conflits qu’ils ont en commun, ils partagent leur appel « au secours » à l’endroit de la France, pour les sauver.
Si la France, n’a pas prêté oreille aux cris de détresses du premier, il interviendra par contre in extremis pour sauver le Mali d’une occupation totale de ses villes par les islamistes. Cette intervention Française sur le sol africain cache bien mal l’incapacité des africains après plus de cinquante années d’indépendance de régler ses problèmes, tonnent certains boursiers de la Fondation, allant jusqu’à assimilé cette intervention française au Mali de « recolonisation ». Les premiers coupables de cette incapacité de l’Afrique à se  sortir d’affaire, fait l’unanimité, il s’agit de la Confédération Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Africaine (UA). Qui disent ils n’ont pas joué le rôle qui est le leur ; d’avoir tergiversé au moment où les islamistes occupaient les 2/3 du Mali et de se pointer  juste après l’intervention française. Certains poussent la réflexion jusqu'à dire que l’ensemble des forces actuellement présentes au Mali, se sont manifestés plus pour la France que d’une quelconque solidarité envers  le Mali. Alors que cette crise va au-delà des seules frontières malienne disent t-ils. Ils en veulent pour preuve les récentes prises d’otages sur le site gazier d’In Amenas en Algérie, qui est un effet collatéral de la crise au Nord Mali. Même si les avis divergent quant à l’intervention française au Mali, tous restent convaincu, que n’eut été cette intervention les islamiste seraient aujourd’hui à Bamako et que cette nébuleuse serait en voie d’étendre ses tentacules au reste de la sous région Ouest Africaine.
« La France est pyromane… »
La France à en croire des boursiers de Fondation Konrad Adenauer, n’est pas exempte de reproche dans la crise malienne. Car croient t-ils, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) qui est la base de cette crise, n’est autre qu’un pur produit de la France, qui d’ailleurs assurait sa promotion à travers la Radio France Internationale (RFI). L’objectif était selon eux la récupération de la partie septentrionale du Mali qui renfermerait des richesses souterraines. Se voulant plus explicitent, ils soutiennent que c’est l’immixtion des islamistes qui ses sont invités aux côtés du MNLA qui aurait faussé les plans de Paris. Ils pensent donc, que la France en intervenant au Mali vient éteindre le feu qu’elle  a sciemment allumé. « Je perçois la crise malienne comme un feuilleton, dans lequel la France joue le rôle de pyromane » affirme un boursier. L’avis contraire est opposé à ce groupe par ceux là qui pensent que, les africains ont cette fâcheuse manière de toujours chercher des boucs émissaires à leurs propres problèmes. « Les états n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts », cette maxime du général De Gaulle ne souffre d’aucune ambiguïté auprès des boursiers et anciens boursiers de la fondation Konrad Adenauer. Mais ils croient dur comme fer, que ces intérêts de la France bien qu’encore méconnus, ne pèse pas l’aile d’un moustique aux côtés des vies humaines des populations du Nord Mali et des maliens en général.
En termes de perspectives, ils voient pour la plus part un Mali prêt à repartir sur de nouvelles bases avec une armée solide et une classe politique civilisée.
Mohamed Sangoulé DAGNOGO
2ème année CESTI

mardi 29 janvier 2013


Le traitement de la guerre au Mali par RFI.

Globalement, internautes et auditeurs sont plutôt favorables à l’intervention de soutien de l’armée française au Mali. Remerciements à la France et à son président, applaudissements aux militaires français engagés sur le terrain, félicitations à Radio France Internationale pour son traitement de l’information. Toutefois, cet appui marqué, et remarqué, n’est certainement pas un blanc-seing à la rédaction, et les journalistes de Rfi sont également interpellés sur l’approximation de certaines appellations et sur l’opportunité de diffuser certaines informations. Débat.
Beaucoup de réactions concernent l’utilisation du terme « islamiste » par les journalistes. Pour Seydou, qui dit « avoir passé toute sa (ma) carrière professionnelle en terre d’islam, il y a « les musulmans » dont une toute petite partie seulement, bien bruyante et éventuellement violente, peut être qualifiée d’islamiste ». Moustapha, à Dakar, souhaiterait que l’on dise « la guerre contre les barbares, ou les terroristes, et non la guerre contre les islamistes ». Amin ajoute : « la France a attaqué des terroristes, et non l’islam. Qu’Allah nous débarrasse de ces ignorants ». De fait, le journaliste qui présente les journaux ou celui qui effectue un reportage est régulièrement entraîné sur ce terrain glissant de l’abus de langage car les combattants eux-mêmes se nomment « islamistes ». Aqmi, MLNA, Ansar Dine, Mujao et maintenant MIA se définissent clairement comme des combattants de Dieu, et en particulier le Dieu de l’islam. Faut-il pour autant leur en faire crédit, dans la mesure où, comme le rappelle Seydou, ils ne sont qu’une petite minorité ? Et dans le cas contraire, quel terme employer : barbare ? Certes, certaines de leurs actions le sont, mais n’est-ce pas excessif et réducteur? Terroristes, résistant ? Cela dépend évidemment du camp dans lequel on se place. Reste le terme de « rebelle », issu du latin bellum (guerre), « qui est en révolte ouverte contre le gouvernement ou une autorité constituée » nous dit le dictionnaire Larousse. Un terme clair et explicite qui n’exempt pas les combattants concernés d’être parfois des terroristes (lorsqu’ils commettent des attentats ou des prises d’otage), ni n’agir avec barbarisme (lorsqu’ils torturent ou procèdent à des décapitations ou des démembrements). D’autres auditeurs internautes regrettent que leur radio préférée « fassent passer les messages des bandits armés du nord-Mali » dit sans ambages Ibrahima de Bamako qui ajoute pourtant qu’il accorde « une importance capitale à la liberté d’expression ». « Je ne veux pas que mon enfant sache ce que veut dire islamiste (on y revient) ou Aqmi. De grâce, ne leur faites pas de publicité ! » se plaint Fofana, de Kayes (Mali). Si RFI et les autres medias ne diffusaient pas leurs messages, ils seraient déstabilisés » ajoute Neville, de Kinshasa. « Le peuple du Mali écoute particulièrement RFI pour s’informer » dit encore ce leader anonyme d’un mouvement associatif, « mais nous avons des brûlures au cœur à chaque fois que vous prononcez le mot MLNA dans le journal ». Ce n’est pas l’avis de Thierry, de Côte d’Ivoire, qui dit « merci à RFI pour les informations précises et détaillées qu’elle donne à ses auditeurs ». Salem, de Moundou (Tchad) ajoute « on est bien informés sur ces sinistres personnes (les mouvements rebelles) et leurs lugubres activités de terrorisme, pour éviter de se laisser surprendre et pour que nos enfants soient bien éduqués contre ». La question qui est implicitement posée dans ce débat ouvert est : faut-il parler de ces mouvements et de cette guerre dont on voudrait qu’elle n’existât pas ? Assurément oui, car c’est la connaissance qui permet à chacun de se forger une opinion et le journaliste est tout autant fondé à décrire les mouvements rebelles que les forces loyalistes. Ne pas savoir peut être un temps confortable pour l’esprit, mais c’est justement sur cette ignorance des peuples que comptent les « rebelles » pour prospérer.

vendredi 25 janvier 2013


INTERNVENTION SENEGALAISE AU NORD MALI
Hollande, force la main à Macky

Le président sénégalais, Macky Sall après avoir annoncé qu’il n’enverra pas de soldats au Mali, s’est ravisé, quelques jours après l’intervention des troupes française au Mali. Raison.

Le président sénégalais Macky Sall

Le pays hôte du président déchu Amadou Toumani Touré, est revenu à d meilleurs sentiments. On se souvient de cette déclaration du président sénégalais Macky Sall annonçant, qu’il n’enverra pas de soldats aidé le Mali, dans sa lutte contre les terroristes et les islamistes.  Cette déclaration à surpris plus d’un. Pour qui connait les liens historiques et la proximité géographique de ces deux pays (jadis fédération du Mali). Macky était alors avec le président mauritanien, les seuls à prendre cette décision.
Rester de marbre et sourd, face aux nombreux appels « au secours » des autorités maliennes, Macky fit une volte face spectaculaire au lendemain de l’intervention de l’armée française au Mali (le 11 janvier 2013). Comme sortant d’un mauvais rêve, il s’aperçut soudain, que la crise malienne va au delà des frontières et que son pays risquait de perdre gros (si elle n’en perd pas déjà) si la guerre s’enlisait. Il se ravise et décide d’envoyé 500 « jambars » combattre aux côtés de l’armée malienne et les autres troupes contre les islamistes. Et c’est à son ministre des affaires étrangères Monkeur N’Diaye, qu’il est revenu d’expliqué  le bien fondé de cette décision aux élus du peuple le 16 janvier dernier. Selon lui «  Aider la Mali à recouvrer son intégrité territoriale en mettant hors d’état de nuire des groupes terroristes, c’est prévenir un danger qui guette à nos frontières. C’est défendre notre propre paix et notre sécurité, c’est protéger le Sénégal et sa population ». Il poursuit en ces termes « Si les forces terroristes prévalent au Mali, nos propres intérêts vitaux seront menacés. Et toutes ces valeurs auxquelles nous sommes individuellement et collectivement attachés seront en péril. » A t-il fait savoir aux députés.  Le président ignorait ces menaces ?
« Le feu couve à nos frontière », cette dernière phrase à fait tressaillir plus d’un député de son siège. Ce qui valu à cette décision présidentielle de recevoir « l’aval » des honorables députés, et passé comme une lettre à la poste.
Raison d’une volte-face
Le 11 janvier, l’opération cerval est lancée par la France pour arrêter l’avancée des islamistes vers le sud du Mali (Bamako). Les forces africaines, restées longtemps à trainer les pas, se bousculent désormais : pour aider le Mali ? ou avoir bonne presse du côté de Paris ?
Un des cas qui semble corroboré cette deuxième thèse, est celui du Sénégal, qui s'était ouvertement prononcé contre l'envoi de ses soldats au Mali. Au sortir de leur rencontre avec le ministre Monkeur N'Diaye, Aïda M’Bodj, député du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ex-chef d’Etat Abdoulaye Wade  dira que «  Le Sénégal s’est engagé après un coup de fil du président français ». Une « affirmation » qui semble être « confirmée » par Moustapha Niasse président de l’Assemblée Nationale et membre de la majorité présidentielle « J’ai reçu un coup de fil le samedi (12 janvier Ndlr) et le dimanche (13 janvier Ndlr) de la part du président de la république, Macky Sall, demandant une réunion de l’Assemblée Nationale. ». Ladite réunion s’est tenue le 16 janvier, soit exactement 04 jours après les premières frappes de l’armée française (le 12 janvier). Prise de conscience assez rapide, pour une nation qui se voulait neutre dans la crise malienne.
Une rapidité qui a fait dire à Aïda M’Bodj, qu’il y a  « un parfum de pression ».
« Merci, François Hollande pour l’opération cerval, merci pour la mobilisation des 500 jambars du pays de la téranga » jubile Moussa Koné étudiant malien à l’Université Cheick Anta Diop de Dakar.
Mohamed DAGNOKO
Etudiant au CESTI de Dakar
reportage sur l'intégration des étudiants étrangers à l'Université Cheick Anta Diop de Dakar (UCAD) Radio

reportage sur la circulation

REPORTAGE SUR LA CIRCULATION AU ROND POINT SAM




vendredi 4 janvier 2013

PROTECTION DE LA BIODIVERSITE Sans elle pas de vie La Biodiversité selon Jean-Christophe Vié, directeur adjoint de l'Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN), est d'une importance capitale pour la survie même de l'espèce humaine. Cette conviction inébranlable lui fait dire " Imaginez la pêche sans poisson, l'exploitation forestière sans arbre, le tourisme sans récifs coralliens ni autres espèces sauvages, les cultures sans pollinisateurs" il poursuit en disant "Imaginez les dommages pour nos économies et nos sociétés si tout cela était perdu. Tous les anomaux et les plantes qui constituent la trame extraordinaire de la vie sur la planète ont un rôle spécifique et assurent des biens essentiels: nourriture, médicaments, oxygène, eau salubre, pollinisation des cultures, stockage du carbone et fertilisation des sols. L'économie dépend complètement de la diversité des espèces" Il termine en disant "Nous ne pouvons littéralement pas nous permettre de les perdre." Cette thèse de Jean Christophe Vié est confortée par les recherche scientifiques menées par une équipe d'économiste sous la houlette de Robert Costanza qui affirme que "33.000 milliards de dollar sont les services rendus par an à l'humanité par les écosystèmes de la planète" Ce calcul démontre selon eux "que la valeur du capital naturel est supérieur au produit intérieur brut annuel de l'ordre de 18.000 milliard de dollards par an."
8 minutes pour comprendre la biodiversité par fondationnaturehomme Cette vidéo de Nicolas Hulot dénommée "08 minutes pour comprendre la biodiversité, fini de nous prouver que sans l'ensemble des espèces de la biodiversité, POINT DE VIE. Mohamed DAGNOKO