mardi 25 juin 2013

La crise et ses effets au Congo dans toute son atrocité.Plus jamais ça!






jeudi 20 juin 2013

Lancement du 16ème numéro des cahiers de l'alternance. La cérémonie a eu lieu mercredi 19 juin à la case foyer du CESTI sous la présidence de son directeur Ibrahima SARR, il avait à ses côtes Andrea KOLB représentante résidente de la Fondation Konrad Adenaeur, Ute BCANDE de la FKA, Mamadou Koumé et Mamadou Kassé enseignants au CESTI. Reportage Mohamed Sangoulé DAGNOGO

jeudi 13 juin 2013

ACCORDS : AUTORITES MALIENNES-MNLA
Là où ça bloque
En négociation depuis quelques jours à Ouaga pour trouver un accord, de cessez le feu et d’organisation des élections présidentielles, les autorités maliennes et le MNLA peinent à accorder les violons. Raison !

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad et le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) se disent prêt à parapher le document préparé par la médiation burkinabè.
Le blocage se situe au niveau des autorités maliennes. Qui en plus d’avoir demandé le retrait des documents le mot AZAWAD, sont réticents face au clair obscur du document qui ne précise pas exactement les conditions dans lesquelles vont se dérouler le désarmement du Mnla et des poursuites engagées contre les fauteurs.
Ceci est d’autant plus justifié que le chef de la délégation Mahamadou Djéri Maïga, à fait savoir que les combattants touaregs seraient « cantonnés avec LEURS ARMES ». Ce désarmement n’aura selon lui lieu qu’après les élections et avec l’attribution d’un STATUT PARTICULIER à l’Azawad.
Pis le MNLA et le HCUA veulent que l’armée malienne soit encadrée par la Minusma, la mission onusienne attendue au Mali en juillet, il s’agit selon eux de « garde-fous » pour éviter que les soldats maliens se vengent une fois sur la citée.
Autant de conditions, que Bamako ne saurait admettre en paraphant le document de la médiation.

Au vu des conditions posées par le MNLA et le HCUA, un accord semble loin d’être trouvé, même si cela  n’est pas l’avis de Laurent Fabius le chef de la diplomatie française, qui espère que le document sera  signé aujourd’hui (Jeudi) par Bamako.

jeudi 6 juin 2013


NOUS NÉGOCIERONS  EN POSITION DE FORCE

C’est ce que semble signaler l’attaque éclair mené par l’armée malienne à quelques 48 heures des négociations avec le MNLA


Renforcé depuis un certains moment par « la bénédiction » de la France, le Mnla a fini d’agacer ce bienfaiteur, qui tel un mur se dressait entre lui et l’armée malienne. Défait et chassé comme des malpropres (c’est ce qu’ils sont d’ailleurs)  par le Mouvement pour l‘Unicité et le Djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO),  c’est suite à l’intervention de la France, que ce mouvement « fantôme » va reprendre du poil de la bête, allant jusqu’à interdire l’accès de Kidal à l’armée régulière malienne.
Une situation qui a fait douter bon nombre de malien sur les « bonnes » intentions françaises en venant à son secours.
Requinqué à bloc, le MNLA continuera à exercer sa domination totale sur le septentrion avec à la clé des décisions les plus farfelues les unes que les autres.
Conséquences, il se propose de superviser les élections présidentielles à Kidal en compagnie d’autres nationalités et même procède à l’épuration   des noirs de Kidal.
Tu as beau chasser le naturel il revient au galop, il venait ainsi de montrer à la face du monde son vrai visage d’ASSASSIN., c’est-à-dire des rebelles sans foi ni loi.
On peut tout défendre sauf l’inconséquence. La France qui longtemps à dissocier ce mouvement du MUJAO (sciemment ou inconsciemment), ne pouvait plus face à la tournure des évènements, couver le MNLA, avec le risque de voir confirmer définitivement, les suspicions  sur sa connivence avec ce mouvement.
Conscients, de  la perte de crédit du MNLA aux yeux de la France, les colonels Didier Dacko et Gamou ont saisi l’occasion pour frapper un grand coup ce mercredi en pénétrant dans la ville d’Anafis. Le regard hagard, le MNLA cherche soutien en vain.
Un coup de force qui vient à point nommer, quand on sait que le médiateur de la crise malienne, le président burkinabè Blaise Compaoré s’apprête à recevoir autour de la table de négociation les autorités malienne et le responsables du mouvement.
Etre en position de force lors des négociations c’est toujours mieux. Et le Mali grâce au génie de ses officiers va se présenter à Ouaga dans la peau de celui qui impose, alors qu’il aurait pu sans cette action de nos forces de l’ordre être celui à qui l’on dicte sa loi.
Mohamed DAGNOKO (Etudiant CESTI)


lundi 3 juin 2013

Dr Mamadou Danioko, secrétaire général de FARE : « Modibo sera parmi les deux premiers au Sénégal… »

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A l’approche des élections présidentielles, dont le premier tour est prévu pour le 28 juillet prochain, les états-majors des partis affûtent leurs armes. La juridiction de Dakar des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE)  qui couvre la Guinée- Bissau et la Gambie, n’est pas en reste. Conduite par le Dr Mamadou Danioko, elle promet de faire du candidat Modibo Sidibé, le président du Mali.

Dagnoko PDroit dans sa blouse blanche, bistouri autour du cou, la démarche vive, docteur Mamadou Danioko, conscient de l’effet bénéfique d’un sourire pour un patient, n’en prive pas les siens. Inspiré par cette célèbre citation de l’écrivain Seydou Badian Kouyaté : « le tronc d’arbre a beau séjourné dans l’eau, il ne sera jamais un caïman », le docteur Danioko, fondu dans une société sénégalaise qui l’a accueilli  et fait de lui ce qu’il est aujourd’hui,  n’a pas renié ses origines. Un sens de rattachement à la mère patrie  qui l’amène à mettre sur les fonds baptismaux, en juin 2000, l’Association Fraternité Action (AFA), qui regroupe les Maliens du Sénégal, de la Gambie et de la Guinée- Bissau. « La cause de la communauté, est au centre de mes préoccupations »,  se plait -il à dire et à concrétiser en acte. C’est cette même préoccupation  pour la cause de ses concitoyens en terre étrangère qui le pousse  à créer  en Août 2007, la Mutuelle de Santé des Ressortissants Maliens résidant au Sénégal « MUSAFA ». Une mutuelle qui fait le bonheur de ses quatre mille quatre (4OO4) bénéficiaires, tous Maliens. Mieux, la mutuelle dispose d’une unité qui prend en charge gratuitement les premiers soins. Secrétaire  adjoint chargé de la santé et de la solidarité au niveau du bureau politique national, ce médecin doublé d’un homme au grand cœur, ne pouvait être mieux logé.

Jouissant d’une considération profonde auprès de ces concitoyens, ces derniers le lui ont une fois de plus témoigné lors de la récente visite de Modibo Sidibé à Dakar, qui fut une réussite en termes de mobilisation. Cette visite de prise de contact a permis, selon lui,  d’échanger de vive voix et de créer une certaine confiance entre le candidat et sa base. Dans la postérité du tristement célèbre florentin Nicolas Machiavel, il avait été que l’espace politique est un théâtre d’ombres où on avance masqué et dans lequel tous les coups sont permis. Hélas ; cet ancien secrétaire politique de la section URD de Dakar, en a reçu de ces coups auxquels fait allusion Machiavel. La foi aidant, l’homme pense que nul n’échappe à son destin. Mais pour l’homme de cœur qu’il est, il dit ne rien regretté car, son nouveau point de chute (FARE AN KA WULI) prend en compte dans son projet de société, 90% des activités associatives. Ce qui n’est pas rien pour quelqu’un qui fait du bien-être de son prochain, son leitmotiv.

Marié et père de trois enfants, ce fervent fermier pense que c’est une impérative pour le Mali d’aller aux élections en juillet afin de se doter d’institutions crédibles. S’il est convaincu de la nécessité pour le Mali d’aller aux élections, toutefois, il le fait sous réserve : « qu’elles ne soient pas bâclées. »

Le parti est certes, jeune, mais, pourra, à ses dires, compter sur la maturité politique des hommes qui le composent ; et qui ont fait leur preuve ailleurs. A  quarante cinq ans, ce Gynéco- obstétricien, avec sa dizaine d’années d’expérience en bandoulière, compte avec son équipe faire figurer Modibo Sidibé parmi les deux premiers dans sa juridiction lors du premier tour de la présidentielle prévue pour  le 28 juillet prochain. Ce coordonnateur de l’Unité médicale d’intervention et de diagnostic de la ville de Pikine (Banlieue de Dakar), tient pour secret cette stratégie qui lui permettra de tenir sa promesse. Don acte.
Mohamed Dagnoko Etudiant CESTI
Correspondant du Journal le  Pouce à Dakar.
SOURCE:   du   3 juin 2013.    
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