NOUS NÉGOCIERONS EN POSITION DE FORCE
C’est ce que semble signaler l’attaque éclair mené par l’armée malienne à quelques 48 heures des négociations avec le MNLA
Renforcé depuis un certains moment par « la bénédiction » de la France, le Mnla a fini d’agacer ce bienfaiteur, qui tel un mur se dressait entre lui et l’armée malienne. Défait et chassé comme des malpropres (c’est ce qu’ils sont d’ailleurs) par le Mouvement pour l‘Unicité et le Djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), c’est suite à l’intervention de la France, que ce mouvement « fantôme » va reprendre du poil de la bête, allant jusqu’à interdire l’accès de Kidal à l’armée régulière malienne.
Une situation qui a fait douter
bon nombre de malien sur les « bonnes » intentions françaises en
venant à son secours.
Requinqué à bloc, le MNLA
continuera à exercer sa domination totale sur le septentrion avec à la clé des
décisions les plus farfelues les unes que les autres.
Conséquences, il se propose de
superviser les élections présidentielles à Kidal en compagnie d’autres
nationalités et même procède à l’épuration
des noirs de Kidal.
Tu as beau chasser le naturel
il revient au galop, il venait ainsi de montrer à la face du monde son vrai
visage d’ASSASSIN., c’est-à-dire des rebelles sans foi ni loi.
On peut tout défendre sauf
l’inconséquence. La France qui longtemps à dissocier ce mouvement du MUJAO
(sciemment ou inconsciemment), ne pouvait plus face à la tournure des
évènements, couver le MNLA, avec le risque de voir confirmer définitivement,
les suspicions sur sa connivence avec ce
mouvement.
Conscients, de la perte de crédit du MNLA aux yeux de la
France, les colonels Didier Dacko et Gamou ont saisi l’occasion pour frapper un
grand coup ce mercredi en pénétrant dans la ville d’Anafis. Le regard hagard, le
MNLA cherche soutien en vain.
Un coup de force qui vient à point
nommer, quand on sait que le médiateur de la crise malienne, le président
burkinabè Blaise Compaoré s’apprête à recevoir autour de la table de
négociation les autorités malienne et le responsables du mouvement.
Etre en position de force lors
des négociations c’est toujours mieux. Et le Mali grâce au génie de ses
officiers va se présenter à Ouaga dans la peau de celui qui impose, alors qu’il
aurait pu sans cette action de nos forces de l’ordre être celui à qui l’on
dicte sa loi.
Mohamed
DAGNOKO (Etudiant CESTI)
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