Religieux, camps du OUI et du NON
A qui profite l’agression de Marechal Madou ?
C’est dans la stupeur et dans une grande émotion que les nombreux maliens épris de paix ont appris à leur réveil hier l’agression perpétrée sur la personne du « youtubeur » Madou Kanté. Celui qui dans sa chronique nommée « Madou Ka Journal » s’était révélé au grand public grâce à ses prises de positions contre le régime et surtout contre la réforme constitutionnelle a été touché au thorax par une balle et hospitalisé à l’hôpital du Mali.
Madou plus connu sous le sobriquet de « Marechal
Madou » a été victime d’une attaque à l’arme dans la nuit du lundi au
mardi dernier. Il était à bord de son véhicule quand on lui a tiré dessus au
moment où il observait un arrêt pour décrocher un appel. Il a dû la vie sauve à
sa bonne étoile. Il a été hospitalisé à l’hôpital du Mali.
Dans la journée du mardi, ce fut un ballet de défiler à son chevet. Tiébilé Dramé et Amadou Thiam, respectivement présidents du Parena et de ADP-Maliba ont été les premières personnalités à lui rendre visite sur son lit d’hôpital.
Ce fut au tour des ministres de la sécurité et de la protection civile et celui de la communication de s’y rendre. Un peu plus tard, Soumaïla Cissé, chef de fil de l’opposition parlementaire y est allé s’enquérir de ses nouvelles.
Plus tard dans la soirée, l’ancien premier ministre, Moussa Mara par un tweet annonçait sa présence aux côtés du blessé. Vous l’avez compris, l’opposition et le gouvernement se sont tous précipités au chevet du « youtubeur » pour lui souhaiter prompt rétablissement. Le ministère de la sécurité a d’ailleurs pondu un communiqué pour annoncer l’ouverture d’une enquête pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de cet acte d’un autre âge.
Dans la journée du mardi, ce fut un ballet de défiler à son chevet. Tiébilé Dramé et Amadou Thiam, respectivement présidents du Parena et de ADP-Maliba ont été les premières personnalités à lui rendre visite sur son lit d’hôpital.
Ce fut au tour des ministres de la sécurité et de la protection civile et celui de la communication de s’y rendre. Un peu plus tard, Soumaïla Cissé, chef de fil de l’opposition parlementaire y est allé s’enquérir de ses nouvelles.
Plus tard dans la soirée, l’ancien premier ministre, Moussa Mara par un tweet annonçait sa présence aux côtés du blessé. Vous l’avez compris, l’opposition et le gouvernement se sont tous précipités au chevet du « youtubeur » pour lui souhaiter prompt rétablissement. Le ministère de la sécurité a d’ailleurs pondu un communiqué pour annoncer l’ouverture d’une enquête pour mettre hors d’état de nuire les auteurs de cet acte d’un autre âge.
Pourquoi ce ballet
incessant ?

Marechal Madou est connu du grand public pour son journal
diffusé sur « youtube » appelé « Madou Ka journal ». Dans
ces vidéos il prend des positions tranchées vis à vis des différentes
politiques menées par le gouvernement.
Tout dernièrement il s’est signalé comme étant l’un des plus farouches opposant à la réforme constitutionnelle à travers des sorties virulentes. C’est dans ce contexte où les camps du NON auquel il appartient et celui du OUI, se regarde en chien de faïence qu’est intervenu cet incident.
Inutile de dire que les partisans du NON pour la plus part ont vite fait d’indexer l’autre camp comme étant l’auteur tout désigné de cet acte. Au même moment, les plus raisonnés appelaient à la retenue en attendant les résultats de l’enquête promise par les autorités.
Si le ballet des vas et viens était officiellement pour se rassurer de la santé de Madou, la raison inavouée est la stratégie de communication de chaque partie qui en se rapprochant de la victime tente de se disculper. Hors, à cet stade, nul n’est plus blanc que l’autre.
Tout dernièrement il s’est signalé comme étant l’un des plus farouches opposant à la réforme constitutionnelle à travers des sorties virulentes. C’est dans ce contexte où les camps du NON auquel il appartient et celui du OUI, se regarde en chien de faïence qu’est intervenu cet incident.
Inutile de dire que les partisans du NON pour la plus part ont vite fait d’indexer l’autre camp comme étant l’auteur tout désigné de cet acte. Au même moment, les plus raisonnés appelaient à la retenue en attendant les résultats de l’enquête promise par les autorités.
Si le ballet des vas et viens était officiellement pour se rassurer de la santé de Madou, la raison inavouée est la stratégie de communication de chaque partie qui en se rapprochant de la victime tente de se disculper. Hors, à cet stade, nul n’est plus blanc que l’autre.
Quid des
religieux ?
Cette attaque intervient au lendemain de la grande réunion
des religieux au cours de laquelle, ils ont appelé à « réguler » les
réseaux sociaux.
Car, ils estimaient que c’était devenu un espace propice aux injures à l’endroit des autorités. Une sortie qui a soulevé l’ire des nombreux internautes qui ont assimilé cette sortie à une prise de positions des autorités religieuses en faveur du régime contre le peuple qui ne fait qu’exprimer son opinion sur la gouvernance du Mali.
Lors de cette même réunion, des partisans des religieux étaient allés jusqu’à promettre que « du sang allait couler ». Aujourd’hui une bonne partie de l’opinion lorgne du côté des religieux et de leurs adeptes qui pourraient bien être à l’origine de cet acte car ayant promis de faire « couler le sang ».
Car, ils estimaient que c’était devenu un espace propice aux injures à l’endroit des autorités. Une sortie qui a soulevé l’ire des nombreux internautes qui ont assimilé cette sortie à une prise de positions des autorités religieuses en faveur du régime contre le peuple qui ne fait qu’exprimer son opinion sur la gouvernance du Mali.
Lors de cette même réunion, des partisans des religieux étaient allés jusqu’à promettre que « du sang allait couler ». Aujourd’hui une bonne partie de l’opinion lorgne du côté des religieux et de leurs adeptes qui pourraient bien être à l’origine de cet acte car ayant promis de faire « couler le sang ».
En attendant que les responsabilités soient déterminées, nul
ne saurait se prévaloir d’une quelconque innocence.
Il revient aux autorités plus particulièrement au ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile de tout mettre en œuvre pour que les auteurs de cet acte ignoble soient arrêtés et traduit devant les tribunaux.
A défaut, il laissera la porte ouverte à des tentatives de représailles et de vengeances aveugles qui pourront avoir des répercussions graves sur la stabilité du pays. C’est ce que les auteurs de cet acte veulent et c’est, ce qu’il faut éviter.
Il revient aux autorités plus particulièrement au ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile de tout mettre en œuvre pour que les auteurs de cet acte ignoble soient arrêtés et traduit devant les tribunaux.
A défaut, il laissera la porte ouverte à des tentatives de représailles et de vengeances aveugles qui pourront avoir des répercussions graves sur la stabilité du pays. C’est ce que les auteurs de cet acte veulent et c’est, ce qu’il faut éviter.