UTILISATION DES
SOMMES MISES À LA DISPOSITION DU MALI
IBK et ses hommes à la …barre des partenaires aujourd’hui.
15 Mai 2013-15 Mai
2014 voici an jour pour jour que les bonnes volontés du Monde promettaient la
somme de plus de 3 milliards d’euros au Mali.
C’était au lendemain
de l’opération Serval déclenchée par la France et qui avait permis de chasser
les islamistes qui fonçaient droit sur Bamako.
Dans leur avancée
vers la capitale, ces islamistes avaient laissé en ruine les villes déjà
occupées (Tombouctou et ses mausolées, Gao etc). A cela s’ajoute les dégâts
occasionnés par le coup d’Etat perpétré par le
capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes. Les vols et pillages des privés et de l’administration
opérés par ces hommes en tenue ont fini de mettre le Mali a genou. C’est deux facteurs ont fait voir à la
communauté internationale toute l’urgence d’aider financièrement le Mali, d’où
la bagatelle de plus de 3 milliards d'euros promise au Mali.
En donnant cet
argent, la communauté internationale se réservait un droit de suivi de
l’utilisation qui en sera faite, d’où leur présence ce 15 Mai au Mali pour
savoir comment ont été utilisées les sommes déjà mises à la disposition du
Mali.
Depuis l’élection du
Président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui a prêté serment le 04 Novembre 2013,
beaucoup d’efforts ont été faits.
On a assisté au déploiement
progressif de l’administration dans les régions du Nord jadis occupées ;
la rentrée scolaire dans ces régions est une réalité ; la restauration des
mausolées de saints et la bibliothèque sont en cours à Tombouctou; et les nombreux
projets pour relancer l’agriculture. Voici une liste non exhaustive des actions
et projets qui ont dû engloutir une bonne partie des financements. A ceux ci il
faut ajouter l’organisation couteuse de l’élection présidentielle et des
législatives.
Mais au moment où,
intervient cette mission de suivi, il faut dire que le régime n’est pas dans
les meilleures conditions qui soient. En effet, la question de l’avion
présidentiel acquis à 17 milliards ou 20 milliards c’est selon le président ou
le premier ministre et la question d’achat d’armes à quelques 100 milliards ont
fini d’installer le malaise entre les gouvernants et une bonne partie des
populations.
Pis, le FMI s’en est
mêlé, en demandant des comptes au régime
sur l’achat de l’avion et le marché d’armements qui se serait attribué de gré à
gré et dans une opacité totale.
En tout cas, il revient
à IBK et ses hommes qui ont placé cette année 2014 sous le signe de la lutte
contre la corruption donc de la bonne gouvernance de donner des réponses
satisfaisantes et convaincantes aux évaluateurs.
De leurs réponses,
dépend le décaissement des sommes restantes.
Et Dieu seul sait, de
cette somme restante combien le Mali en a besoin.
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