dimanche 14 juillet 2013



DESTIN D’UN HOMME
Oumar Ibrahim Touré sur les traces  de Macky Sall jusqu’où ?

Macky Sall et Oumar Ibrahim Touré sont tous deux à la tête de parti portant le même nom,  Alliance Pour la République (APR).  Ces deux hommes ont étrangement,   presque le même parcours politique. De la dévotion aux idéaux d’un parti, au sacrifice pour des hommes, Me Abdoulaye Wade pour l’un, Soumaïla Cissé pour l’autre, ils ont connu la même déception ;  quitté la formation de leur cœur par la petite porte.


Si Macky est aujourd’hui président de la république du Sénégal, Oumar Ibrahim Touré est dans le starting-block malien. Parviendra –t-il a réalisé la prouesse de Macky ? Décryptage
De formation académique différente,  géophysicien pour l’un (Macky) et enseignant d’histoire géo pour l’autre (Oumar Ibrahim Touré), ces deux hommes ont un parcours politique tellement similaire, qu’on ne peut s’empêcher  de leur prédire le même destin dans ce domaine.
De 1980 jusqu’en 2008, date à laquelle Macky Sall à été contrait à la démission, l’homme a été un des éléments clé du système de Me Abdoulaye Wade et du Parti Démocratique Sénégalais (PDS).
 Ses postes de vice président du comité directeur, de premier ministre de 2004 à 2007(record de longévité des premiers ministres de Wade), de directeur de campagne de Wade en 2007 et enfin de président de l’Assemblée nationale en sont des preuves concrètes. Ce rôle de maillon fort qu’a occupé le Al pullar au sein du dispositif Wade, l’a été de même de même (à des degrés et des responsabilités différents) pour son « sosie politique » aux côtés du président de son parti Soumaïla Cissé et au Compte de son ex formation politique l’Union pour République et la Démocratie (URD).  2ème vice président du parti, il l’a représenté au sein des différents gouvernements sous Amadou Toumani Touré d’Octobre 2002 au 5 Décembre 2010.
Durant ces 8 longues années au service de la nation au compte de son parti, il a successivement occupé les postes de ministre délégué au près du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche chargé de la sécurité alimentaire ; ministre de l’élevage et de la pêche (il fut le premier à occupé ce poste) pour enfin terminé ministre de la santé.
Ces deux hommes, battants, travailleurs et fonceurs devant l’éternel, n’ont cependant pas été (surtout par leur formation politique) récompensé pour leur mérite et leur dévouement. Ils ont été comme le dirait l’autre payé en monnaie de singe.
Guidé par le seul devoir de servir son peuple, Macky Sall en tant que président de l’Assemblée Nationale, n’a pas hésité à permettre l’audition de Karim Wade fils du président sur les travaux de l’Agence Nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI).
Ce qui n’a pas manqué de courroucé le « vieux », qui fit feu de tout bois pour qu’il démissionne. Face à son refus, Macky verra son poste de  numéro 2 du PDS supprimé et son mandat en tant que président de l’Assemblée Nationale réduit de 05 à 1 ans. Et pour ne rien arrangé, il est accusé de blanchiment d’argent.
Cette cabale n’est pas sans rappeler celle qu’a subit Oumar Ibrahim Touré en étant ministre de la santé.
Dans l’affaire dite du Fond Mondial, l’homme à été traité de tous les noms d’oiseaux. Au vu et au su de tous,  plus particulièrement de sa formation politique. Pire au lieu de s’ériger en défenseur de l’un des militants les plus efficace et populaire, le parti n’a trouvé mieux que de le suspendre en 2009 et de  l’exclure  en Avril 2013 pour travail fractionnel.
Une fois de plus  leur destin politique se croise. Macky Sall tout comme Oumar Ibrahim Touré sont blanchi comme neige par la justice.
Sortis de cette mauvaise passe, ils décident de lancer leur propre parti politique.
Unr fois encore ces formations ont la même dénomination, Alliance Pour la République (APR).
Considérer comme outsiders face aux mastodontes de la scène politique sénégalaise, que sont le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) ;  le parti Socialiste (PS)  de Tanor Dieng,et  l’AFP de Moustapha Niass , Macky Sall parvient en quatre ans à devenir le président de la république du Sénégal.
Certes, le parti d’Oumar Ibrahim Touré est tout jeune (moins d’un an) et n’a pas encore les quatre ans qu’il a fallu à celui de Macky pour le porté  à la présidence, mais l’on peut déjà au vu de ce qui précède prédire que le  parti et  son président  joueront les premiers rôles dans les années avenirs.
Et pourquoi en cette année même ? Car si l’APR de Macky à mis un peu de temps à s’affirmer c’est parce que le tout puissant PDS de Me Wade régnait. Alors que pour ces présidentielles maliennes  le jeu est grandement ouvert.
Alors destin pour destin, Oumar Ibrahim Touré sera le président du Mali.
Mohamed DAGNOKO





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