samedi 29 mars 2014

ABIDJAN DAKAR BAMAKO

EMERGENCE : La nouvelle trouvaille
 
Des bords de la lagune Ebrié en passant par le monument de la renaissance africaine jusqu’aux portes du palais de Koulouba, un seul mot : Emergence.
En s’adressant aux maliens dans la nuit du 25 Mars, IBK a lâché ces phrases qui n’ont pas manqué d’attirer mon attention « Des PME et PMI maliennes doivent voir le jour et marquer l’apport irremplaçable de nos couches moyennes à l’émergence du Mali.
Cette émergence, nous n’avons de cesse à le dire, est dans l’ordre du réalisable.
Tous les partenariats requis pour cela, seront noués.
Le gouvernement est mobilisé à cette fin.
Premier ministre, ministres, ils sont tous debout pour le projet du Mali émergent. ».
Vous l’aurez remarquez certainement, c’est le mot émergence qui revient à trois reprise.
Quand on regarde tout au tour de nous, on se rend compte que c’est un nouveau « concept »de nos illustres chefs d’Etats.
Alassane Dramane Ouattara promet l’émergence aux ivoiriens à l’horizon 2020.  En passant,  la canne qu’il a reçue après son opération de la sciatique pour l’aider à se déplacer est appelée « la canne de l’émergence ».
Cette déclaration d’IBK (25 Mars 2014) coïncide avec l’An II du mandat du tombeur de Me Abdoulaye Wade. Venu au pouvoir avec une pléthore de soutien tout comme IBK, Macky Sall avait  une politique de société qui n’était autre que le «yoonu yokkuté ».
Après un an et plusieurs mois de gouvernance, il s’est rendu à l’évidence que cela ne payait pas, alors, il opte pour le Plan Sénégal Emergent (PSE). Un plan qui,  lui s’est avéré payant, car ayant rapporté au Sénégal  3700 milliards de Francs CFA en promesses de financements au dernier club de Paris.
Alors, si le mot « émergence » fait tant de merveilles  dans d’autres pays, autant le prendre à notre compte. Et voilà le Plan pardon le Projet du Mali Emergent  (PME) (à ne pas confondre avec Petites et Moyennes Entreprises) est né.
La Côte d’Ivoire promet l’émergence à l’horizon 2020, le Plan Sénégal Emergent (PSE) est une prévision d’émergence à l’horizon 2035, alors l’échéance de l’émergence pour les maliens  Mali est fixée pour quand ?

Et puis, et puis, vu la pauvreté  dans nos pays, le manque d’emploi, nos pouvoirs respectifs et une certaine élite de nos pays devraient plutôt parler d’emergency (urgence en Anglais).

mercredi 12 mars 2014

CRISE AU SEIN DES FARE

La rançon de l’impréparation

La rançon de l’impréparation. Les FARE et bien avant les mouvements de soutien à la candidature de Modibo Sidibé n’avaient qu’un seul et unique but, porter leur mentor à Koulouba. Quoi de plus normale me diriez vous, car c’est l’essence de l’existence de toute formation politique.
Mais sauf qu’une formation politique  ne se crée pas que pour des victoires, l’URD et tant d’autres en savent quelques choses.
Un parti politique ça s’attend à des échecs, et ça les surmonte. C’est justement là que le parti  Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence FARE AN ka wili  a péché.
Les transhumants, les opportunistes et surtout ceux qui se disent …amis d’enfances et collaborateurs de Modibo Sidibé  en l’invitant à travers leurs associations et mouvements à se présenter à la présidentielle, croyaient en sa bonne étoile. Chose d’ailleurs confortée par les observateurs de la scène politique qui donnaient l’homme largement favori à la présidentielle avortée du 29 Avril. Car, il faut le dire, il était présenté comme le dauphin du président ATT et avait de ce fait toutes les chances de son côté.
 Ce qu’il faut retenir, c’est que  plus de la moitié de ceux qui s’agitaient autour de l’homme étaient là parce que la victoire étaient « promise ».
Et quand cela a été mis à mal par le coup d’Etat, et les nombreux séjours de Modibo à Kati, on songea à la création d’un parti pour polir l’image d’un homme. Pire, le parti devait permettre à Modibo de se présenter sous une bannière et ne pas aller aux élections en tant qu’un candidat indépendant. Toute chose qui pourrait lui être préjudiciable, car en plus d’être un proche d’ATT fraîchement déchu, il partageait avec lui, le fait d’être un candidat indépendant, qui désormais révulsait les électeurs. La stratégie était bonne. Mais on voit que les raisons qui ont motivé la création des FARE, sont aux antipodes des objectifs que doivent se fixer un parti digne de ce nom.
Naturellement, quand on se fixe comme objectif la victoire rien que la victoire, comme ce fut le cas Gbagbo avec son slogan de campagne « on gagne ou on gagne », quand on ne gagne pas, on connaît la suite.
L’impréparation des FARE à la défaite, ils le paient aujourd’hui cash.
La défection de ses cadres, la transhumance, les divergences internes sur la position du parti (majorité ou opposition) le maigre score aux récentes législatives sont là pour l’attester.
Les responsables du parti à commencer par Modibo Sidibé semble avoir pris la mesure et l’ampleur de la tâche qui les attend, pour faire des FARE un VRAI parti et continuer à exister. Il ne peut d’ailleurs en être autrement lorsqu’on a terminé dans le peloton de tête lors de la dernière présidentielle et qu’on a des députés au sein de l’hémicycle.
C’est pourquoi, le congrès prévu dans 05 jours (15 Mars) ; devra permettre de rallumer les FARE qui sont sur le point de s’éteindre.



samedi 1 mars 2014

Corridor Bamako- Dakar : Plus de tolérance pour les réserves de carburant à partir du 05 Mars


transportA partir du 5 mars, aucun transporteur malien, ne devra avoir un autre réservoir contenant du carburant, en dehors des deux réservoirs connectés au moteur.


C’est le message clé qui a sanctionné la rencontre entre les autorités maliennes conduite par le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général Sada Samaké et son homologue de la Sécurité sénégalaise, sur la crise des transports qui secoue nos deux pays.


En effet, depuis quelques jours, plusieurs camions en provenance du Mali, ont été interdits d’accéder au territoire sénégalais. Les motifs évoqués par les autorités sénégalaises : c’est que nos compatriotes, revendent sur le marché « noir », le surplus de carburant qu’ils transportent dans un troisième réservoir qui n’est pas connecté au moteur et dans des bidons.


Afin de permettre aux transporteurs maliens d’effectuer désormais leurs activités sur le territoire sénégalais, le ministre sénégalais de l’Intérieur, fixe les nouvelles conditions et leur date d’entrée en vigueur. « A partir du 5 mars, aucun transporteur malien ne devra avoir un autre réservoir contenant du carburant, en dehors des deux réservoirs connectés au moteur. A partir de maintenant, il ne sera plus autorisé d’avoir un réservoir qui contient du carburant et qui n’est pas connecté au moteur. Les forces de sécurité vont veiller à l’application stricte de la mesure. Les réservoirs et les bidons seront désormais saisis ».


Outre le fait, que la vente du carburant malien sur le marché « noir » impacte sur l’activité des pétroliers sénégalais, ce surplus de carburant représente selon le ministre sénégalais, un danger : « Le gasoil et l’essence sont des produits sensibles, surtout en cas d’accident, ils peuvent créer des dégâts qui dépassent la quantité transportée ». Il avait à ses côtés, le Secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Sékou Cissé, la Directrice générale de la Police nationale, Anna Sémou Faye, ainsi que des Officiers supérieurs de la Gendarmerie et des Douanes sénégalaises.


Du côté de la délégation malienne, l’on approuve la décision, mais, semble réticent sur sa date de mise en œuvre. «Il faut que cette mesure soit appliquée. Reculer la date d’entrée en vigueur de cette mesure, ne me gêne pas. Ce qui me gêne, c’est de ne pas l’appliquer et que le carburant continue d’entrer au Sénégal », a déclaré le ministre malien de la Sécurité, le général Samaké. Il a averti que « ceux qui seront pris pour vente, répondront de leurs actes ».


Désormais, la vente et le transport de carburant à bord de réservoirs non connectés au moteur de leur véhicule, ne seront plus tolérés pour les conducteurs maliens, et, cela, à partir… du 05 mars 2014.


Pour cette réunion qui s’est tenue dans les locaux du ministère de l’Intérieur sénégalais, le mardi 25 février, le ministre Sada Samaké était accompagné du
Président des transporteurs maliens, Youssouf Traoré, et celui du Conseil malien des chargeurs, Babalaye Daou. Outre ceux- ci, l’Ambassadeur du Mali à Dakar, Moulaye Ali Khalil Ascofaré,  la directrice des Entrepôts maliens à Dakar, Marième Coulibaly, le Directeur des transports, le chef de la brigade des douanes du Mali à Dakar, Sémina Bomboté, ont pris part à la réunion.