CRISE AU SEIN DES FARE
La rançon de l’impréparation
La
rançon de l’impréparation. Les FARE et bien avant les mouvements de soutien à
la candidature de Modibo Sidibé n’avaient qu’un seul et unique but, porter leur
mentor à Koulouba. Quoi de plus normale me diriez vous, car c’est l’essence de
l’existence de toute formation politique.
Mais
sauf qu’une formation politique ne se
crée pas que pour des victoires, l’URD et tant d’autres en savent quelques
choses.
Un
parti politique ça s’attend à des échecs, et ça les surmonte. C’est justement
là que le parti Forces Alternatives pour
le Renouveau et l’Emergence FARE AN ka wili a péché.
Les
transhumants, les opportunistes et surtout ceux qui se disent …amis d’enfances
et collaborateurs de Modibo Sidibé en
l’invitant à travers leurs associations et mouvements à se présenter à la
présidentielle, croyaient en sa bonne étoile. Chose d’ailleurs confortée par
les observateurs de la scène politique qui donnaient l’homme largement favori à
la présidentielle avortée du 29 Avril. Car, il faut le dire, il était présenté
comme le dauphin du président ATT et avait de ce fait toutes les chances de son
côté.
Ce qu’il faut retenir, c’est que plus de la moitié de ceux qui s’agitaient
autour de l’homme étaient là parce que la victoire étaient « promise ».
Et
quand cela a été mis à mal par le coup d’Etat, et les nombreux séjours de
Modibo à Kati, on songea à la création d’un parti pour polir l’image d’un
homme. Pire, le parti devait permettre à Modibo de se présenter sous une
bannière et ne pas aller aux élections en tant qu’un candidat indépendant.
Toute chose qui pourrait lui être préjudiciable, car en plus d’être un proche
d’ATT fraîchement déchu, il partageait avec lui, le fait d’être un candidat
indépendant, qui désormais révulsait les électeurs. La stratégie était bonne.
Mais on voit que les raisons qui ont motivé la création des FARE, sont aux
antipodes des objectifs que doivent se fixer un parti digne de ce nom.
Naturellement,
quand on se fixe comme objectif la victoire rien que la victoire, comme ce fut
le cas Gbagbo avec son slogan de campagne « on gagne ou on gagne »,
quand on ne gagne pas, on connaît la suite.
L’impréparation
des FARE à la défaite, ils le paient aujourd’hui cash.
La
défection de ses cadres, la transhumance, les divergences internes sur la
position du parti (majorité ou opposition) le maigre score aux récentes
législatives sont là pour l’attester.
Les
responsables du parti à commencer par Modibo Sidibé semble avoir pris la mesure
et l’ampleur de la tâche qui les attend, pour faire des FARE un VRAI parti et continuer
à exister. Il ne peut d’ailleurs en être autrement lorsqu’on a terminé dans le
peloton de tête lors de la dernière présidentielle et qu’on a des députés au
sein de l’hémicycle.
C’est
pourquoi, le congrès prévu dans 05 jours (15 Mars) ; devra permettre de
rallumer les FARE qui sont sur le point de s’éteindre.
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