mercredi 12 mars 2014

CRISE AU SEIN DES FARE

La rançon de l’impréparation

La rançon de l’impréparation. Les FARE et bien avant les mouvements de soutien à la candidature de Modibo Sidibé n’avaient qu’un seul et unique but, porter leur mentor à Koulouba. Quoi de plus normale me diriez vous, car c’est l’essence de l’existence de toute formation politique.
Mais sauf qu’une formation politique  ne se crée pas que pour des victoires, l’URD et tant d’autres en savent quelques choses.
Un parti politique ça s’attend à des échecs, et ça les surmonte. C’est justement là que le parti  Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence FARE AN ka wili  a péché.
Les transhumants, les opportunistes et surtout ceux qui se disent …amis d’enfances et collaborateurs de Modibo Sidibé  en l’invitant à travers leurs associations et mouvements à se présenter à la présidentielle, croyaient en sa bonne étoile. Chose d’ailleurs confortée par les observateurs de la scène politique qui donnaient l’homme largement favori à la présidentielle avortée du 29 Avril. Car, il faut le dire, il était présenté comme le dauphin du président ATT et avait de ce fait toutes les chances de son côté.
 Ce qu’il faut retenir, c’est que  plus de la moitié de ceux qui s’agitaient autour de l’homme étaient là parce que la victoire étaient « promise ».
Et quand cela a été mis à mal par le coup d’Etat, et les nombreux séjours de Modibo à Kati, on songea à la création d’un parti pour polir l’image d’un homme. Pire, le parti devait permettre à Modibo de se présenter sous une bannière et ne pas aller aux élections en tant qu’un candidat indépendant. Toute chose qui pourrait lui être préjudiciable, car en plus d’être un proche d’ATT fraîchement déchu, il partageait avec lui, le fait d’être un candidat indépendant, qui désormais révulsait les électeurs. La stratégie était bonne. Mais on voit que les raisons qui ont motivé la création des FARE, sont aux antipodes des objectifs que doivent se fixer un parti digne de ce nom.
Naturellement, quand on se fixe comme objectif la victoire rien que la victoire, comme ce fut le cas Gbagbo avec son slogan de campagne « on gagne ou on gagne », quand on ne gagne pas, on connaît la suite.
L’impréparation des FARE à la défaite, ils le paient aujourd’hui cash.
La défection de ses cadres, la transhumance, les divergences internes sur la position du parti (majorité ou opposition) le maigre score aux récentes législatives sont là pour l’attester.
Les responsables du parti à commencer par Modibo Sidibé semble avoir pris la mesure et l’ampleur de la tâche qui les attend, pour faire des FARE un VRAI parti et continuer à exister. Il ne peut d’ailleurs en être autrement lorsqu’on a terminé dans le peloton de tête lors de la dernière présidentielle et qu’on a des députés au sein de l’hémicycle.
C’est pourquoi, le congrès prévu dans 05 jours (15 Mars) ; devra permettre de rallumer les FARE qui sont sur le point de s’éteindre.



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