jeudi 17 avril 2014

Ça n’engage que moi.
Reconduction ou remaniement ?
 
On prend les mêmes et on recommence. Voilà tout le sens à donner au nouvel attelage gouvernemental. Avec une dizaine de départ et à peu près le même nombre d’arrivant (08) sur un nombre total de 31 ministres, il n’ y a pas eu le tsunami auquel beaucoup s’attendait.
En confirmant les ministres de la justice, de la défense de l’économie en plus d’avoir maintenu Zahabi ould dans le gouvernement, on voit bien que Tatam ly aurait eu du mal à rester. Lui qui souhaitait passer un coup de balai dans ces départements dits de souveraineté.
Mais, sin départ a visiblement pris de cours le Président IBK, en ce que le remaniement qui suppose des changements qualitatif et souvent quantitatif, il n’y en n’a pas eu. Et, en pareil circonstance on ne peut se donner le luxe de tirer en long en consultation pour la formation du gouvernement, on reconduit ceux avec lesquels on avait commencé, d’où ce sentiment de reconduction et  non de remaniement.
Mais un remaniement (changement) concret  tout de même. 
C’est  la sortie du gouvernement des proches du général Sanogo. Il s’agit du général Koumaré du transport et du jeune Moussa Sinko Coulibaly de l’administration territoriale.
Une sortie qui intervient au moment où tous les ex membres du CNRDRE et proches sont entendus ou placés sous mandat de dépôt par le juge Yaya Karembé.
Pour qui connaît le rôle joué par ces deux hommes au plus fort de la crise, l’un chef de cabinet de Haya (Sinko) et l’autre le comptable maison (Koumaré), il y a fort à parié qu’ils auront leur tour chez le coiffeur pardon le juge Karembé.
Et quand on sait qu’un ex ministre Yamoussa Camara croupit lui en prison, ça craint pour ces deux.
Ce gouvernement est censé être d’attaque. Aller droit au but. Faire en sorte qu’il n’y ait pas de lenteur dans la gestion des problèmes urgents de l’heure.
Alors, quand on regarde le nombre de femmes (05) dans ce gouvernement, c’est à croire qu’elles empêchent de tourner en rond et donc retarderaient la marche.
La carence en jeune, même avec l’arrivée de Pouloh du nouveau ministre de la communication et de celle de la famille et la présence de Moussa Mara à la tête de ce gouvernement est flagrante. Des jeunes pourtant, s’ils ont la compétence sont apte à conduire avec pragmatisme la feuille de route du gouvernement plutôt que de vieux de la vieille qui ont souvent la fâcheuse manie de trainer le pas.
Mais le savant dosage réussit entre expérimentés et jeunes semble être l’objectif recherché.  

Toute chose, qui pourrait engendré des résultats positifs au profit du Mali et des maliens si et seulement si chacun accepte de joué sa partition. C’est à dire, que les jeunes acceptent d’apprendre au près des expérimentés et ceux ci en retour acceptent les idées novatrices et une certaine vision de conduire les affaires par les jeunes.

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