mercredi 29 octobre 2014

tweet sur l'actu du Burkina

Suivez en temps réel l'évolution de la situation au Burkina

dimanche 19 octobre 2014

Vidéo réalisée par mes soins lors du forum social africain (15 au 19 Octobre 2014). Ici avec Aminata Dramane Traoré altermondialiste.
Vidéo réalisée par mes soins avec Aminata Mbaye Fall lors du Forum Social african de Dakar (15 au 19 Octobre 2014) à Dakar. Ici avec le rappeur Burkinabé Smarty lauréat découverte RFI 2013.
Vidéo réalisée par mes soins avec l'accompagnement de Aminata Mbaye Fall lors du Forum Social Africain de Dakar (15 au 19 Octobre 2014). Ici, avec des jeunes Marocains.
Vidéo réalisée par mes soins au Forum Social Africain de Dakar (15 au 19 Octobre 2014) à Dakar. Ici avec des femmes qui luttent pour le retour de la paix en Casamance.
Vidéo réalisée par mes soins lors du Forum Social Africain du 15 au 19 Octobre 2014 à Dakar. Ici avec l'ancien ministre Sénégalais de l'environnement

mercredi 8 octobre 2014

UNE SIMPLE PAROLE
Toute l’humanité en une famille

08 Octobre 2013-08 Octobre 2014. Voici un an jour pour jour que disparaissait la réalisatrice, l’écrivaine Khady Sylla. C’est cette date symbolique qui a été retenue pour diffuser l’avant première du film « Une simple parole » qu’elle a coréalisé avec sa sœur cadette Mariama Sylla. Un film qui met en exergue la force de la parole. Une parole qui peut être « bénéfique et maléfique ».


Répondant à une question de Djia Mambu sur le message que va transmette ce film au Sénégal, Mariama Sylla  ne put s’empêcher de reprendre sa défunte sœur qui se demandait « Qu'est devenu l'humain que nous sommes, quand Facebook et Twitter sont en train de remplacer les liens que créent la parole, la famille et les amis ? ».
Certes, elle ne donne pas de réponse à cette question, mais ce film « Une simple parole » en est une belle réponse. En ces temps où les outils de la …modernité que sont les réseaux sociaux (Twitter, facebook, instagram, les téléphones portables…) nous offrent une facilité déconcertante de communiquer de façon virtuelle avec le monde entier ; derrière une des valeurs je veux dire  de nos valeurs s’estompe. Il s’agit de ce lien fort créé par la communication directe c'est-à-dire la parole, cette parole qui selon elles « nous unit ».
Cette union est incarnée dans le film par  Penda Diogo Sarr. Elle est,  ce pont qui relie les ancêtres à la nouvelle génération. Ce pont qu’empruntent les jeunes pour aller s’imprégner de leur culture, traditionnelle et orale à Baralé Ndiaye leur village.
Convaincues, de la force de la parole, les sœurs sylla la  font  passer dans l’écrit et à l’image. Des images simples, expressifs poignantes et saisissantes.
Même si au font d’elles, elles se demandent si ces paroles n’auraient pas aimées mourir tout doucement sans être retenues ?
Une simple parole, confronte la modernité à la culture ancestrale. Les ponts de chevauchements entre les deux sont hallucinants. Les bouillons culinaires jadis utilisés uniquement qu’en ville sont dans les cuisines de Baralé Ndiaye ; les briques en ciment sont tout autant visibles dans ce village que dans les grandes villes, le téléphone portable n’a pas de secret pour la gardienne de la mémoire collective Penda Diogo Sarr.
Face à l’occupation de la place de l’indépendance par des corbeaux, « ces oiseaux de mauvais augure » un retour aux sources pour perpétuer la tâche des ancêtres est une parade.
La forte présence de la mort dans ce film est,  si on veut celle de la parole mais celle prémonitoire d’une actrice engagée pour la cause du 7ème art.

Ce film qui attire notre attention sur la rupture des liens dus au manque de communication directe est défini par ses réalisatrices comme posant des questions sur notre avenir. Si tant est que, selon elles nous ne demeurons eternels.

dimanche 5 octobre 2014

S.O.S
Le monument de la résistance à Logo Sabouciré s’effondre

Construit pour symboliser l’effort et les sacrifices ultimes consentis par nos pères afin de refuser l’accès de nos terres aux colons, le monument de la résistance nationale construit en 2010 à Logo Sabouciré dans la région de Kayes n’a plus rien de résistant.
Bamako est le choix privilégié pour ériger des monuments à l’honneur de tel personnalité, de tel autre évènement ou des symboles de la République. Mais pourquoi avoir choisi ce « bled »  de Logo Sabouciré situé à 25 Km de Kayes pour ériger l’un des monuments les plus significatifs et les plus importants pour notre pays ?
Significatif et important, en ce sens que ce Monument appelé celui de résistance porte en lui tout seul,  le lourd héritage de rendre hommage  à tout ceux et celles qui se sont battus pour empêcher que le colon ne s’installe sur nos terres. Les résistants.
La raison est toute simple. Longtemps occulté des livres d’histoire de notre pays donc de sa mémoire collective, les autorités en 2010 pour célébrer le cinquantenaire de l’accession de notre pays le Mali à la souveraineté nationale, on décider avec courage de rendre à César ce qui est à César pardon, à Logo Sabouciré ce qui est à Logo Sabouciré.
Logo Sabouciré, c’est jadis la capitale du vaste royaume du Logo. Entouré à l’époque d’un imposant Tata (mur de protection), il fut le premier à dire NON à une quelconque colonisation donc soumission aux blancs.  Contrairement aux précédents royaumes soumis à la suite de traités, le royaume du Logo avec à sa tête Niamody Sissoko alla jusqu'à affronter le colonisateurs avec ses fusils, sabres et arcs.
Voyant la détermination et le courage de ce peuple à ne vouloir céder aucune parcelle de ses terres, le colon fit usage pour la première fois en terre soudanaise du Canon. C’était le 22 SEPTEMBRE 1878.
C’est d’ailleurs cette date qui selon des historiens  qui a inspiré le président Modibo Keïta et ses compagnons à proclamer notre souveraineté  le 22 Septembre 1960.
C’est en connaissance de cette histoire riche et importante pour la nation malienne, que l’ex président Amadou Toumany Touré (ATT) et la commission d’organisation du cinquantenaire de notre indépendance ont retenu en 2010 Logo Sabouciré pour lancer les festivités du cinquantenaire.
Une manifestation qui à l’époque avait drainé dans ce « bled »,  le président de la République et son épouse Lobbo Traoré, le premier et ministre et 2/3 de son gouvernement, les président d’institutions, les corps accrédités et les autorités locales etc.
Pour la circonstance, un nouveau Tata avait été construit au même emplacement que celui de 1878 ; la case du Roi Niamody Sissoko reconstruite, un flash back avait été fait sur la résistance farouche qu’avait opposé les guerriers du Logo aux colons et cerise sur le gâteau un monument à l’honneur de tous les résistants du Mali avait été inauguré. Une fierté pour le Logo en général et pour Sabouciré en particulier.
Le Tata et le monument avaient été classés au rang de patrimoine national.
Mais aujourd’hui, il urge de venir au secours de ces patrimoines qui sont en voie de disparition.
En ce qui concerne le Tata, étant construit en terre, les quatre hivernages depuis 2010 l’ont sérieusement affecté.
Le monument ou encore le plus important se trou de partout. La qualité des matériaux utilisés dans sa confection et la responsabilité de l’architecte sont pointés du doigt par les villageois. Selon un témoin qui a participé aux travaux en tant que manœuvre « On a dans sa fabrication, fait les formes avec des métaux lesquels ont été ensuite recouverts de ciments blancs et peint en couleur OR avec toute sa brillance. » il poursuit « Au moment de la fabrication nous disions à l’architecte que ce monument ne pourrait pas résister aux températures de chaleur élevé de chez nous. Aujourd’hui il est injoignable, tous les numéros qu’il a laissés aux villageois sont sur répondeur. ».
Construit à hauteur de plus de 25 millions selon des témoins, la dégradation de l’œuvre a commencé en 2011 c'est-à-dire une année après son inauguration. Quel gâchis.
L’Etat à travers le ministère de la culture, doit au plutôt mener des actions pour que le lot de patrimoines nationaux disparu depuis les évènements de 2012 ne s’alourdisse.
Lancer aussi un SOS à Africable Télévision, qui récemment avec ses partenaires à lancer une opération dénommée « SOS Monument » de penser à ceux de l’intérieur notamment celui de la Résistance à Logo Saboucire qui à l’allure où va sa dégradation ne résistera plus longtemps.


2ème DITION DE LA COUPE DE L’AMITIE
Logo Kakoulou remporte le trophée



La finale de la 2ème édition de la coupe de l’amitié s’est jouée le vendredi 19 Septembre dernier sur le terrain Niamody Sissoko de Logo Sabouciré. Elle opposait l’équipe de Kakoulou à celle de Fayinè koto. Sponsorisée par Orange Mali, la finale de cette  coupe a enregistré la présence du président de la league de Kayes Bathyli Dramé ; le sous préfet de Lontou ; Amadou Thierno Dramé le député de Niono ; Sala Baby président de la league de football de Kayes et 2ème vice président de la FEMAFOOT ; les chefs de villages et les autorités locales et les populations du Logo.
C’est au terme d’une partie très disputée, que la talentueuse équipe de Kakoulou s’est imposée sur le plus  petit des scores (1-0). La rencontre qui a tenu en haleine le millier de spectateurs venus de tout le logo n’a pas été une partie de plaisir pour les 22 acteurs. C’est sur un terrain boueux  qu’ils se sont disputés le titre. Maitrisant mal le terrain à cause de son état, les premières 45 minutes n’ont pas permis aux deux équipes de dérouler correctement leur plan de jeu, ce qui a déteint sur la qualité du match en première période. Les actions construites étaient plutôt rares. Les quelques rares occasions  que les équipes se sont procurées étaient tout au plus des coups de pieds arrêtés. C’est sur cette note de passes ratées, d’actions inachevées, de mauvais contrôles que l’arbitre a sifflé la mi-temps.
Du retour des vestiaires, la partie sera plus riche. Désormais, en parfaite maitrise du terrain, les joueurs on su donner le meilleur d’eux même en produisant le football auquel le public venu nombreux s’attendait. C'est-à-dire un football riche en actions construites et en technicité.  Ce qui a donné lieu à de nombreuses occasions de buts. La première est survenue à la 78 minutes. Suite à une action combinée des avants centres de Kakoulou,  le gardien s’interpose in extre mis. Mais la  réplique est immédiate de la part de Fayinè koto. La suite de la rencontre verra se créer des actions de buts de part et d’autres. Mais la plus dangereuse intervient à la 80ème minute, Profitant d’une erreur défensif, l’attaquant de Fayinè koto se faufile et parvient à décrocher un tir qui bat le gardien, mais ce dernier ne devra son salut qu’à son poteau qui repousse le ballon qui revient dans ses bras. Conscients de la difficulté de ses poulains, le coach de Kakoulou procède à deux remplacements. Un bon coaching. Car l’Abée Sylvain Sissoko rentré quelques minutes plutôt sera celui qui, à la 83 minutes va délivrer Kakoulou en marquant d’un sang froid olympien l’unique but de la rencontre.
Aucun autre but ne serra marquer jusqu’à la fin de la rencontre.
Les récompenses de cette deuxième édition sponsorisée par Orange-Mali ont été nombreuses. L’équipe de Kakoulou a en plus du trophée reçu une enveloppe de 500 000Fcfa, celle de Fayiné koto deuxième a eu 250 000Fcfa, 30 000Fcfa pour Maloun troisième et 20 000Fcfa pour Sabouciré qui a terminé à la quatrième place.
Meilleur joueur du tournoi, Amadou Thierno Dembélé de Maloun, meilleur gardien Yamadou Macalou de Sambaga et le meilleur buteur Abbé Sylvain Sissoko avec 5 réalisations ont tous reçu la somme de 25 000Fcfa. 75000Fcfa c’est la somme remise à l’équipe de Kareya pour son fair play.
C’est dans une ambiance festive que les acteurs et spectateurs se sont quittés tout en se donnant rendez-vous pour l’année prochaine.


vendredi 3 octobre 2014

Elections locales du 29 juin au Sénégal : Coûteuses et mystiques

Au Sénégal les élections locales de cette année sont particulières.
Pour la première fois de son histoire le pays a enregistré 2707 listes. Les montants pour organiser ces scrutins se chiffrent à plus de 15 milliards de Fcfa.
Selon bons nombres d’observateurs, cette floraison de listes s’explique par le peu de crédit que les citoyens accordent désormais aux politiques. Et pour cause, les promesses non tenues au lendemain des élections, les élus fantomatiques et agissant en despote qui règnent en maitre absolu sans consulter les populations.
Au delà de cette pléthore de liste due à l’implication des associations et mouvements dans la courses, c’est les alliances contre nature qui vous fait perdre votre latin.
On sait déjà qu’en 2012, avec la coalition Benno Bok Yaakar autrement appelée par des citoyens la coalition « tous contre wade et le PDS » des partis libéraux tels Rewmi d’Idrissa Seck, l’APR de Macky Sall (actuel président de la République) s’étaient alliés avec le parti Socialiste de Tanor Dieng. Autant dire que l’identité Libéral et socialiste sous le ciel Sénégalais n’est que chimère. Cela est d’autant plus vrai que Abdoulaye Wade, du temps de sa présidence était  accusé de faire du socialisme, temps les actes qu’il posait ne permettaient pas de faire la différence entre Libéralisme et socialisme.
Et aujourd’hui, s’il est clair que la coalition benno bok yaakar va sortir très affaibli de ces joutes du fait de l’incapacités de ses membres à aller en rang serré aux locales, c’est le fait que nombres de ses formations se sont liées avec le PDS de Wade dans certaines localités et avec le Rewmi d’Idrissa Seck (nouvelle bête noir du pouvoir).
Alors en matière de lisibilité sur les potentiels forces et faiblesses des listes en courses, il faut dire que le brouillard est trop épais pour y voir quoi que ce soit.
Des têtes tomberont
Ils sont aujourd’hui, premier ministre, ministres du gouvernement, conseillers du Président de la République ; membres du bureau politique du parti au pouvoir ; membres de la coalition Benno bok Yaakar à être dans le starting block de départ pour les différentes mairies. Mais malheur aux outsiders. Car le chef de l’Etat l’a dit, il va sanctionner tout ceux qui ne gagneront pas leur localité.
Ce qui poussent nombres d’observateurs et la presse quotidienne Sénégalaise à dire que beaucoup jouent leur « survie politique ».
Compte tenu des concurrents sur le terrain, le défi parait énorme à relever, en tout cas pour certains. Le premier ministre aura fort à faire face à la liste Taxaw Dakar du Maire socialiste sortant Khalifa Sall. A Thiès le ministre Thierno Alassane Diallo  va croiser le fer avec le téméraire Idrissa Seck. Il est  de même pour son collègue Benoît Sambou qui doit à Ziguinchor arrêter Abdoulaye Baldé.
Un remaniement ministériel à la proclamation des résultats n’est pas à exclure, à moins que le président se dédise.
Le mystique en politique comme dans l’arène
L’un des nombreux charmes de l’arène de lutte sénégalaise, est le cérémonial qui précède le combat proprement dit.
Le « thoust » où on voit des montagnes de muscles se déplacer avec aisance et splendeur aux sons endiablé du sabar. Cette chorégraphie des lutteurs, tout un art.
La séance d’avant combat, et de loin la plus importante est la préparation mystique.
C’est plusieurs litres d’eau « bénite » qui sont versée

s sur le lutteur. Ils se cure les dents, sont souvent munis de torche en plein après midi qu’ils utilisent pour illuminer le visage de l’adversaire ; ils se lavent à grande eau. Toute cette pratique visent disent les connaisseurs à se protéger celui qui le fait et à atteindre l’autre mystiquement afin de l’affaiblir au coup de sifflet.
C’est à ce spectacle digne d’un avant combat Balla Gaye-Bombardier que s’est livré le candidat à la mairie des parcelles assainies du Mouvement Action Citoyenne (MAC).
Demba Dia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, accompagné d’un foule acquise à sa cause, l’homme s’est présenté aux portes de la mairie de la dite commune avec son arsenal…mystique.  « Senghor » c’est à dire sa ceinture mystique au coup qu’il tend par fois des deux mains, il avance au rythme des chants. S’arrête par moments pour fouetter le sol des parcelles assainies par des nombres de coups calculés. Rien n’est fait au hasard. N’oublions pas que des erreurs mystiques ont fait perdre à certains ténors leur combat. Demba Dia n’en commettra pas certainement. Une fois aux portails de la dite mairie qu’ils secouent vigoureusement, l’homme passe à la …recommandation suivante. Il se fait servir tour à tour six œufs qu’il fait exploser devant le portail avant de franchir le seuil. Une fois à l’intérieur il continue à fouetter le sol avec son « Senghor ».
Les précautions prises dans l’exécution des recommandations mystique laisse penser qu’il n’y a eu aucune faille. Sortira-t-il vainqueur ? Le soir du 29 juin nous le saurons.

Au vu de tout ce qui précède, le coût des élections, le nombre de listes, les alliances contre nature, le mystique, les sanctions qui planent, c’est des « locales à enjeu national ».
vendredi...noir?
Aujourd'hui c'est vendredi (jour saint de l'islam) c'est aussi arafat deuxième jour du pèlerinage. Aujourd'hui les pèlerins affluent sur le mont arafat.Au même moment au Mali c'est des nouvelles pas bonnes ( en tout cas pour certaines) qui affluent. Nous apprenions en début d'après midi qu'un contingent nigerien de la Minusma à fait l'objet d'une attaque terroriste faisant 9 morts.Le temps de digéré cette mauvaise nouvelle qu'on nous apprend que l'ancien ministre de la défense Soumeylou Boubeye Maiga actuellement vice médiateur dans la crise centrafricaine au compte de l'UA est en garde à vue à Paris dans le cadre de l'affaire Tomi. la mauvaise nouvelle tout comme le malheur ne venant pas seule, on sait désormais que Sambi Touré n'est plus le directeur de la communication de la présidence. une information confirmée par lui même. Vendredi noir? ça y ressemble fortement.