mercredi 29 octobre 2014
dimanche 19 octobre 2014
mercredi 8 octobre 2014
UNE SIMPLE PAROLE
Toute l’humanité en une famille
08 Octobre 2013-08 Octobre 2014. Voici un an jour pour jour
que disparaissait la réalisatrice, l’écrivaine Khady Sylla. C’est cette date symbolique
qui a été retenue pour diffuser l’avant première du film « Une simple
parole » qu’elle a coréalisé avec sa sœur cadette Mariama Sylla. Un film
qui met en exergue la force de la parole. Une parole qui peut être
« bénéfique et maléfique ».
Répondant à une question
de Djia Mambu sur le message que va transmette ce film au Sénégal, Mariama
Sylla ne put s’empêcher de reprendre sa
défunte sœur qui se demandait « Qu'est devenu l'humain que nous sommes, quand Facebook
et Twitter sont en train de remplacer les liens que créent la parole, la
famille et les amis ? ».
Certes, elle ne donne pas de réponse à cette
question, mais ce film « Une simple parole » en est une belle
réponse. En ces temps où les outils de la …modernité que sont les réseaux
sociaux (Twitter, facebook, instagram, les téléphones portables…) nous offrent
une facilité déconcertante de communiquer de façon virtuelle avec le monde
entier ; derrière une des valeurs je veux dire de nos valeurs s’estompe. Il s’agit de ce lien
fort créé par la communication directe c'est-à-dire la parole, cette parole qui
selon elles « nous unit ».
Cette union est incarnée dans le film par Penda Diogo Sarr. Elle est, ce pont qui relie les ancêtres à la nouvelle
génération. Ce pont qu’empruntent les jeunes pour aller s’imprégner de leur
culture, traditionnelle et orale à Baralé Ndiaye leur village.
Convaincues, de la force de la parole, les
sœurs sylla la font passer dans l’écrit et à l’image. Des images
simples, expressifs poignantes et saisissantes.
Même si au font d’elles, elles se demandent si
ces paroles n’auraient pas aimées mourir tout doucement sans être
retenues ?
Une simple parole, confronte la modernité à la
culture ancestrale. Les ponts de chevauchements entre les deux sont
hallucinants. Les bouillons culinaires jadis utilisés uniquement qu’en ville
sont dans les cuisines de Baralé Ndiaye ; les briques en ciment sont tout
autant visibles dans ce village que dans les grandes villes, le téléphone
portable n’a pas de secret pour la gardienne de la mémoire collective Penda
Diogo Sarr.
Face à l’occupation de la place de
l’indépendance par des corbeaux, « ces
oiseaux de mauvais augure » un retour aux sources pour perpétuer la
tâche des ancêtres est une parade.
La forte présence de la mort dans ce film est, si on veut celle de la parole mais celle
prémonitoire d’une actrice engagée pour la cause du 7ème art.
Ce film qui attire notre attention sur la
rupture des liens dus au manque de communication directe est défini par ses
réalisatrices comme posant des questions sur notre avenir. Si tant est que,
selon elles nous ne demeurons eternels.
dimanche 5 octobre 2014
S.O.S
Le monument de la résistance à Logo
Sabouciré s’effondre
Construit pour symboliser l’effort et
les sacrifices ultimes consentis par nos pères afin de refuser l’accès de nos
terres aux colons, le monument de la résistance nationale construit en 2010 à
Logo Sabouciré dans la région de Kayes n’a plus rien de résistant.
Bamako est le
choix privilégié pour ériger des monuments à l’honneur de tel personnalité, de
tel autre évènement ou des symboles de la République. Mais pourquoi avoir
choisi ce « bled » de Logo
Sabouciré situé à 25 Km de Kayes pour ériger l’un des monuments les plus
significatifs et les plus importants pour notre pays ?
Significatif
et important, en ce sens que ce Monument appelé celui de résistance porte en
lui tout seul, le lourd héritage de
rendre hommage à tout ceux et celles qui
se sont battus pour empêcher que le colon ne s’installe sur nos terres. Les
résistants.
La raison est
toute simple. Longtemps occulté des livres d’histoire de notre pays donc de sa
mémoire collective, les autorités en 2010 pour célébrer le cinquantenaire de
l’accession de notre pays le Mali à la souveraineté nationale, on décider avec
courage de rendre à César ce qui est à César pardon, à Logo Sabouciré ce qui
est à Logo Sabouciré.
Logo
Sabouciré, c’est jadis la capitale du vaste royaume du Logo. Entouré à l’époque
d’un imposant Tata (mur de protection), il fut le premier à dire NON à une
quelconque colonisation donc soumission aux blancs. Contrairement aux précédents royaumes soumis à
la suite de traités, le royaume du Logo avec à sa tête Niamody Sissoko alla
jusqu'à affronter le colonisateurs avec ses fusils, sabres et arcs.
Voyant la
détermination et le courage de ce peuple à ne vouloir céder aucune parcelle de
ses terres, le colon fit usage pour la première fois en terre soudanaise du
Canon. C’était le 22 SEPTEMBRE 1878.
C’est
d’ailleurs cette date qui selon des historiens qui a inspiré le président Modibo Keïta et ses
compagnons à proclamer notre souveraineté
le 22 Septembre 1960.
C’est en
connaissance de cette histoire riche et importante pour la nation malienne, que
l’ex président Amadou Toumany Touré (ATT) et la commission d’organisation du
cinquantenaire de notre indépendance ont retenu en 2010 Logo Sabouciré pour
lancer les festivités du cinquantenaire.
Une
manifestation qui à l’époque avait drainé dans ce « bled », le président de la République et son épouse
Lobbo Traoré, le premier et ministre et 2/3 de son gouvernement, les président
d’institutions, les corps accrédités et les autorités locales etc.
Pour la
circonstance, un nouveau Tata avait été construit au même emplacement que celui
de 1878 ; la case du Roi Niamody Sissoko reconstruite, un flash back avait
été fait sur la résistance farouche qu’avait opposé les guerriers du Logo aux
colons et cerise sur le gâteau un monument à l’honneur de tous les résistants
du Mali avait été inauguré. Une fierté pour le Logo en général et pour Sabouciré
en particulier.
Le Tata et le
monument avaient été classés au rang de patrimoine national.
Mais
aujourd’hui, il urge de venir au secours de ces patrimoines qui sont en voie de
disparition.
En ce qui
concerne le Tata, étant construit en terre, les quatre hivernages depuis 2010
l’ont sérieusement affecté.
Le monument
ou encore le plus important se trou de partout. La qualité des matériaux
utilisés dans sa confection et la responsabilité de l’architecte sont pointés
du doigt par les villageois. Selon un témoin qui a participé aux travaux
en tant que manœuvre « On a dans sa
fabrication, fait les formes avec des métaux lesquels ont été ensuite recouverts
de ciments blancs et peint en couleur OR avec toute sa brillance. » il
poursuit « Au moment de la
fabrication nous disions à l’architecte que ce monument ne pourrait pas
résister aux températures de chaleur élevé de chez nous. Aujourd’hui il est
injoignable, tous les numéros qu’il a laissés aux villageois sont sur
répondeur. ».
Construit à
hauteur de plus de 25 millions selon des témoins, la dégradation de l’œuvre a
commencé en 2011 c'est-à-dire une année après son inauguration. Quel gâchis.
L’Etat à
travers le ministère de la culture, doit au plutôt mener des actions pour que
le lot de patrimoines nationaux disparu depuis les évènements de 2012 ne
s’alourdisse.
Lancer aussi
un SOS à Africable Télévision, qui récemment avec ses partenaires à lancer une
opération dénommée « SOS Monument » de penser à ceux de l’intérieur
notamment celui de la Résistance à Logo Saboucire qui à l’allure où va sa
dégradation ne résistera plus longtemps.
2ème
DITION DE LA COUPE DE L’AMITIE
Logo Kakoulou
remporte le trophée
La finale de la 2ème
édition de la coupe de l’amitié s’est jouée le vendredi 19 Septembre dernier
sur le terrain Niamody Sissoko de Logo Sabouciré. Elle opposait l’équipe de
Kakoulou à celle de Fayinè koto. Sponsorisée par Orange Mali, la finale de
cette coupe a enregistré la présence du
président de la league de Kayes Bathyli Dramé ; le sous préfet de
Lontou ; Amadou Thierno Dramé le député de Niono ; Sala Baby
président de la league de football de Kayes et 2ème vice président
de la FEMAFOOT ; les chefs de villages et les autorités locales et les
populations du Logo.
C’est au
terme d’une partie très disputée, que la talentueuse équipe de Kakoulou s’est
imposée sur le plus petit des scores
(1-0). La rencontre qui a tenu en haleine le millier de spectateurs venus de
tout le logo n’a pas été une partie de plaisir pour les 22 acteurs. C’est sur
un terrain boueux qu’ils se sont
disputés le titre. Maitrisant mal le terrain à cause de son état, les premières
45 minutes n’ont pas permis aux deux équipes de dérouler correctement leur plan
de jeu, ce qui a déteint sur la qualité du match en première période. Les
actions construites étaient plutôt rares. Les quelques rares occasions que les équipes se sont procurées étaient
tout au plus des coups de pieds arrêtés. C’est sur cette note de passes ratées,
d’actions inachevées, de mauvais contrôles que l’arbitre a sifflé la mi-temps.
Du retour des
vestiaires, la partie sera plus riche. Désormais, en parfaite maitrise du
terrain, les joueurs on su donner le meilleur d’eux même en produisant le
football auquel le public venu nombreux s’attendait. C'est-à-dire un football
riche en actions construites et en technicité.
Ce qui a donné lieu à de nombreuses occasions de buts. La première est
survenue à la 78 minutes. Suite à une action combinée des avants centres de
Kakoulou, le gardien s’interpose in
extre mis. Mais la réplique est
immédiate de la part de Fayinè koto. La suite de la rencontre verra se créer
des actions de buts de part et d’autres. Mais la plus dangereuse intervient à
la 80ème minute, Profitant d’une erreur défensif, l’attaquant de Fayinè koto se
faufile et parvient à décrocher un tir qui bat le gardien, mais ce dernier ne
devra son salut qu’à son poteau qui repousse le ballon qui revient dans ses bras.
Conscients de la difficulté de ses poulains, le coach de Kakoulou procède à
deux remplacements. Un bon coaching. Car l’Abée Sylvain Sissoko rentré quelques
minutes plutôt sera celui qui, à la 83 minutes va délivrer Kakoulou en marquant
d’un sang froid olympien l’unique but de la rencontre.
Aucun autre
but ne serra marquer jusqu’à la fin de la rencontre.
Les
récompenses de cette deuxième édition sponsorisée par Orange-Mali ont été
nombreuses. L’équipe de Kakoulou a en plus du trophée reçu une enveloppe de
500 000Fcfa, celle de Fayiné koto deuxième a eu 250 000Fcfa,
30 000Fcfa pour Maloun troisième et 20 000Fcfa pour Sabouciré qui a
terminé à la quatrième place.
Meilleur
joueur du tournoi, Amadou Thierno Dembélé de Maloun, meilleur gardien Yamadou
Macalou de Sambaga et le meilleur buteur Abbé Sylvain Sissoko avec 5
réalisations ont tous reçu la somme de 25 000Fcfa. 75000Fcfa c’est la somme
remise à l’équipe de Kareya pour son fair play.
C’est dans
une ambiance festive que les acteurs et spectateurs se sont quittés tout en se
donnant rendez-vous pour l’année prochaine.
vendredi 3 octobre 2014
Elections locales du
29 juin au Sénégal : Coûteuses et mystiques
Au Sénégal les élections locales de cette année sont
particulières.
Pour la première fois de son histoire le pays a enregistré
2707 listes. Les montants pour organiser ces scrutins se chiffrent à plus de 15
milliards de Fcfa.
Selon bons nombres d’observateurs, cette floraison de listes
s’explique par le peu de crédit que les citoyens accordent désormais aux
politiques. Et pour cause, les promesses non tenues au lendemain des élections,
les élus fantomatiques et agissant en despote qui règnent en maitre absolu sans
consulter les populations.
Au delà de cette pléthore de liste due à l’implication des
associations et mouvements dans la courses, c’est les alliances contre nature
qui vous fait perdre votre latin.
On sait déjà qu’en 2012, avec la coalition Benno Bok Yaakar
autrement appelée par des citoyens la coalition « tous contre wade et le PDS » des partis libéraux tels Rewmi
d’Idrissa Seck, l’APR de Macky Sall (actuel président de la République)
s’étaient alliés avec le parti Socialiste de Tanor Dieng. Autant dire que
l’identité Libéral et socialiste sous le ciel Sénégalais n’est que chimère.
Cela est d’autant plus vrai que Abdoulaye Wade, du temps de sa présidence était
accusé de faire du socialisme, temps les
actes qu’il posait ne permettaient pas de faire la différence entre Libéralisme
et socialisme.
Et aujourd’hui, s’il est clair que la coalition benno bok
yaakar va sortir très affaibli de ces joutes du fait de l’incapacités de ses membres
à aller en rang serré aux locales, c’est le fait que nombres de ses formations
se sont liées avec le PDS de Wade dans certaines localités et avec le Rewmi
d’Idrissa Seck (nouvelle bête noir du pouvoir).
Alors en matière de lisibilité sur les potentiels forces et
faiblesses des listes en courses, il faut dire que le brouillard est trop épais
pour y voir quoi que ce soit.
Des têtes tomberont
Ils sont aujourd’hui, premier ministre, ministres du
gouvernement, conseillers du Président de la République ; membres du
bureau politique du parti au pouvoir ; membres de la coalition Benno bok
Yaakar à être dans le starting block de départ pour les différentes mairies.
Mais malheur aux outsiders. Car le chef de l’Etat l’a dit, il va sanctionner
tout ceux qui ne gagneront pas leur localité.
Ce qui poussent nombres d’observateurs et la presse
quotidienne Sénégalaise à dire que beaucoup jouent leur « survie politique ».
Compte tenu des concurrents sur le terrain, le défi parait
énorme à relever, en tout cas pour certains. Le premier ministre aura fort à
faire face à la liste Taxaw Dakar du Maire socialiste sortant Khalifa Sall. A
Thiès le ministre Thierno Alassane Diallo
va croiser le fer avec le téméraire Idrissa Seck. Il est de même pour son collègue Benoît Sambou qui
doit à Ziguinchor arrêter Abdoulaye Baldé.
Un remaniement ministériel à la proclamation des résultats
n’est pas à exclure, à moins que le président se dédise.
Le mystique en
politique comme dans l’arène
L’un des nombreux charmes de l’arène de lutte sénégalaise,
est le cérémonial qui précède le combat proprement dit.
Le « thoust »
où on voit des montagnes de muscles se déplacer avec aisance et splendeur aux
sons endiablé du sabar. Cette chorégraphie des lutteurs, tout un art.
La séance d’avant combat, et de loin la plus importante est
la préparation mystique.
C’est plusieurs litres d’eau « bénite » qui sont versée
s sur le lutteur. Ils se cure les
dents, sont souvent munis de torche en plein après midi qu’ils utilisent pour illuminer
le visage de l’adversaire ; ils se lavent à grande eau. Toute cette
pratique visent disent les connaisseurs à se protéger celui qui le fait et à
atteindre l’autre mystiquement afin de l’affaiblir au coup de sifflet.
C’est à ce spectacle digne d’un avant combat Balla
Gaye-Bombardier que s’est livré le candidat à la mairie des parcelles assainies
du Mouvement Action Citoyenne (MAC).
Demba Dia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, accompagné
d’un foule acquise à sa cause, l’homme s’est présenté aux portes de la mairie
de la dite commune avec son arsenal…mystique.
« Senghor » c’est à
dire sa ceinture mystique au coup qu’il tend par fois des deux mains, il avance
au rythme des chants. S’arrête par moments pour fouetter le sol des parcelles
assainies par des nombres de coups calculés. Rien n’est fait au hasard. N’oublions
pas que des erreurs mystiques ont fait perdre à certains ténors leur combat.
Demba Dia n’en commettra pas certainement. Une fois aux portails de la dite
mairie qu’ils secouent vigoureusement, l’homme passe à la …recommandation
suivante. Il se fait servir tour à tour six œufs qu’il fait exploser devant le
portail avant de franchir le seuil. Une fois à l’intérieur il continue à
fouetter le sol avec son « Senghor ».
Les précautions prises dans l’exécution des recommandations
mystique laisse penser qu’il n’y a eu aucune faille. Sortira-t-il
vainqueur ? Le soir du 29 juin nous le saurons.
Au vu de tout ce qui précède, le coût des élections, le
nombre de listes, les alliances contre nature, le mystique, les sanctions qui
planent, c’est des « locales à enjeu
national ».

Aujourd'hui c'est vendredi (jour saint de l'islam) c'est aussi arafat deuxième jour du pèlerinage. Aujourd'hui les pèlerins affluent sur le mont arafat.Au même moment au Mali c'est des nouvelles pas bonnes ( en tout cas pour certaines) qui affluent. Nous apprenions en début d'après midi qu'un contingent nigerien de la Minusma à fait l'objet d'une attaque terroriste faisant 9 morts.Le temps de digéré cette mauvaise nouvelle qu'on nous apprend que l'ancien ministre de la défense Soumeylou Boubeye Maiga actuellement vice médiateur dans la crise centrafricaine au compte de l'UA est en garde à vue à Paris dans le cadre de l'affaire Tomi. la mauvaise nouvelle tout comme le malheur ne venant pas seule, on sait désormais que Sambi Touré n'est plus le directeur de la communication de la présidence. une information confirmée par lui même. Vendredi noir? ça y ressemble fortement.
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