dimanche 2 août 2015

RENAISSANCE DE L’ESPOIR
20 000 logements, 100 000 emplois directs

Le 30 juillet dernier, le chef du gouvernement, le premier ministre Modibo Keïta après avoir procédé à la remise des clés des 1552 bénéficiaires des logements sociaux de N’Tabacoro a posé en compagnie du ministre de l’urbanise et de l’habitat, Dramane Dembélé, la première pierre des 20 000 prochains logements sociaux dans la même zone. Ce projet qui entre en droite ligne des préoccupation du président de la République son excellence Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), va en plus de loger 20 000 foyers va contribuer à l’atteinte d’un autre de ses objectifs cher qu’est la lutte contre le chômage en créant 100 000 emplois directs. Ça s’appelle faire d’une pierre deux coups.
Depuis son accession à la magistrature suprême, l’ensemble des actes posés par le chef de l’Etat son excellence Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et l’ensemble de son équipe concourent au bien être des Maliens. Les promesses électorales sont entrain de faire place à leur réalisation concrète sur le terrain.  C’est le cas des logements sociaux. En effet, les clés d’une première tranche de 1552 logements ont été remis aux heureux bénéficiaires le jeudi 30 Juillet dernier par le premier ministre, Modibo Keïta en présence du ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Dramane Dembélé, de plusieurs membres du gouvernements et surtout des bénéficiaires tout heureux de la tenue de cette promesse présidentielle.  Avant la fin de cette année, ce sont les populations des cercles de : Kéniéba, Nara, Koutiala, Kadiolo, Ségou, San, Barouéli,  Bankass et Koro qui se verront remettre à leur tour les clés de leurs maisons.  Cette promesse et volonté présidentielles sont pleinement mise en œuvre par le département dirigé par Dramane Dembélé.  En témoigne ces récents périples dans le pays profond pour poser les premières pierres des futurs logements sociaux, qui en plus de satisfaire le besoin croissant des Maliens d’avoir un « chez soi » va permettre la création d’emploi. C’est le cas des 20 000 logements  sociaux qui vont sortir de terre dans 24 mois sur le même site de N’Tabacoro, dont la première pierre a été posée par le Premier ministre, Modibo Keïta le même soir de la remise des clés des 1552 logements. Est-il besoins de rappeler, que 20 000 logements, c’est 20 000 foyers tirés des affres de la location ?  Ces futurs logements vont coûter à l’Etat malien et à ses partenaires la somme de plus de 300 milliards de nos francs. Ce bel exemple de partenariat public-privé qui va réaliser ce projet grandeur nature, contribuera à création d’emplois. Ainsi, ce sont plus de 100 mille emplois directs qui seront crées  et des milliers d’emplois indirects.
A la signature de l’accord avec les partenaires privés, Moussa Coulibaly président de l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM) a promis  « L’Association des promoteurs immobiliers s’engage dans une dynamique participative pour le respect des normes de qualité dans la phase pilote ». A cette même cérémonie le ministre, Dramane Dembélé à fait savoir que la « demande était très forte. C’est pourquoi il envisage d’aller vite « Les études menées dans le secteur du logement du Mali ont fait ressortir pour l’horizon 2015 un besoin fort d’environ 440 000 unités d’habitats. 200 000 soit 45,5% au titre de la diaspora, 196 000 soit 44,5% pour les fonctionnaires et salariés et 44 000 soit 10 % pour les non salariés », a commenté le ministre. Avant d’ajouter que ce programme immobilier projeté à travers les présents protocoles est ambitieux. Ce vaste programme qui bénéficie de l’accompagnement de la société chinoise China Machinery Engeneering corporationva porter  sur la création de près de 50 000 emplois directs et indirects », a fait savoir Dra. Mieux, le ministre a réussi à convaincre l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Mali (APBEF) à accompagner ledit programme.
300 milliards pour la construction en 24 mois de 20 000 logements sociaux avec la création de plus de 100 mille emplois directs, voilà de quoi faire renaître l’espoir chez les Maliens.


ELECTIONS COMMUNALES ET REGIONALES
Un plan de formation électorale validé par le département et ses partenaires

Dans les perspectives des élections communales et régionales qui auront lieu le 25 Octobre prochain, le département  de l’administration territoriale vient de faire valider le mardi dernier au gouvernorat du district un plan de formation en vue des élections crédibles gérées par des agents mieux outillés.
L’une des difficultés dans la tenue des élections sous nos cieux  est la qualité du personnel chargé d’y veiller. Mal formés pour la plus part, leur gestion à souvent entraîner des crises post électorales même si souvent mineures. C’est pour parer à ces éventualités et garantir à l’ensemble des partis politiques concurrents les mêmes chances à travers des élections mieux gérées que le ministère de l’administration territoriale a fait valider avec ses partenaires  de la classe politique et de la société civile le plan de formation qu’il a initié en faveur des agents électoraux. Pour Aïda Mbo Keïta représentante du PNUD «  le volet formation a toujours été pour chacun de ces scrutins, objet d’attente particulière de la part du PNUD à travers le Projet d’Appui au Processus Electoral, le PAPEM… ». A ses dires plusieurs  milliards de francs CFA ont été investis en 2013 pour la formation des formateurs, la formation des représentants de l’Etat et pour la formation des agents électoraux. Cette formation va permettre de capitaliser les acquis, pour des scrutins de plus en plus crédibles et apaisés au Mali s’est elle réjoui.

Cet  atelier qui vise la validation du plan de formation va permettre la constitution d’un vivier et  d’agents électoraux qui sauront relever les défis des élections qui se profilent a rassuré Abdoulaye Mamadou Diarra, représentant du ministre. Cette façon d’associer l’ensemble des partenaires de la classe politique et de la société civile entre selon lui en droite ligne de la volonté de son ministre, Abdoulaye Idrissa Maïga  à cheminer main dans la main avec ses partenaires pour une meilleure organisation des élections dans la situation actuelle du pays a-t-il conclu.
RADHIA ACHOURI FACE A LA PRESSE
« La MINUSMA n’a pas pour mission de combattre le terrorisme »

Maintes fois répéter par les agents de la mission, n’empêche la question à chaque rencontre avec la presse s’y invite.
L’agacement des agents de la mission onusienne  à répondre à cette lancinante question de lutte contre le terrorisme est de plus en plus visible. Ce mardi à la maison de la presse, c’est  une Radhia Achouri, porte parole de la MINUSMA entouré de collaborateurs qui a une de plus (ré) précisé le rôle et la mission de la minusma au Mali. Ce rôle selon elle et ses collaborateurs n’intègre nullement la lutte contre le terrorisme.  Sa mission comme déterminée par  la résolution  2227 du 29 juin 2015, vise essentiellement à «  sécuriser  les agglomérations et les axes routiers. »
Et pourtant, après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les  groupes rebelles, les armes se sont tues, les combats ont cessé et une relative paix s’y est installée. Une paix perturbée par les attaques sporadiques des  djihadistes contre les positions des Forces armées Maliennes (FAMAS), la MINUSMA  et les paisibles populations avec son cortège de morts. Mais bien que sa mission n’intègre la lutte contre ces terroristes, la MINUSMA se défend d’être statique et sur la défensive.  Elle affirme fournir le renseignement au commandement Malien et y participer d’une certaine manière à travers ses nombreuses sorties sur le terrain. De toute les façons, c’est  à l’armée Malienne et aux autorités de les arrêter et les traduire devant es tribunaux, comme les précédentes fois a dit Radhia Achouri.  Face à l’instabilité des agglomérations et des axes routiers (il y a eu une attaque contre des véhicules des FAMAS la veille à Tombouctou), ne faut-il pas envisager de revoir le mandat en y intégrant la lutte contre le terrorisme ? Là, les agents disent être que des exécutants et que c’est aux chefs d’Etats de juger de la nécessité de revoir le mandat. En ce qui les concerne, les rapports sont envoyés et, si, sur la base desdits rapports les chefs d’Etats jugent qu’il faille aller vers l’intégration de la lutte contre le terrorisme eux, exécuterons.
Selon Mattéo Menin, chargé de programme des projets à effets rapides, le Mali bénéficierait de la troisième plus grosse enveloppe sur les 16 missions onusiennes actuellement déployée dans le monde. Pour plus de 3 milliards, ce sont  à ce jour 110 projets ayant touché 125000 bénéficiaires qui ont été financés à t-il dit.  Et Radhia Achouri de poursuivre en disant que, ce sont 80 millions de dollars américains qui ont été injectés dans l’économie malienne à travers  700 opérateurs et fournisseurs de services Maliens. Si de retour de Gao, Jean François Voillot ; adjoint au chef de la police MINUSMA se dit optimiste par ce qu’il a vu sur les lieux  que sont : engouement des populations à reconstruire, les conditions de travail améliorer de la police et des gendarmes. Cependant il a déploré le manque  de camions de sapeurs pompiers pour l’armée.

A noter que cette conférence de presse de la MINUSMA quatrième du genre intervient quelques jours après la publication du sondage malimètre réalisé par la Fondation Allemande Friedrich Ebert, et qui fait ressortir que plus de 40% des populations du Nord n’ont pas confiance en la MINUSMA.
ELECTION A LA CCIM
Tandia accepte la défaite dans la douleur

L’élection à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) du dimanche dernier a donné perdante la liste B portée par Mamadou Tandia. Ce dernier a admis lors d’une conférence de presse tenue le mercredi dernier dans les locaux de DFA communication accepté la défaite mais sans pour autant soulever les « inégalités » qui ont émaillé le scrutin.
Ouf de soulagement pourrait-on dire. Pour l’une des rares fois une élection de la CCIM ne se termine pas devant les tribunaux. Cette maturité d’esprit est à mettre au compte des candidats de la liste B, celle portée par Mamadou Tandia. Ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de plus de 75% a donné les résultats qui suivent : Liste A section commerce 102 voix contre 58 pour la liste B ; Liste A section industrie 33 Voix contre 29 pour la liste C ; liste A section services  40 voix contre 32 pour a liste B. Ainsi, c’est la liste A conduite par le trio, Ousmane Guitteye, Mamadou Tieny Konaté et Tahirou Sy qui l’emporte. Mais une des rares fois, les résultats même s’il font l’objet de quelques griefs n’ont pas été contestés  par la liste perdante. C’est à l’unanimité qu’ils ont tenu à le faire savoir à l’opinion nationale et internationale. Cependant ,  Tandia et sa suite déplore le fait que des candidats aient au su de tous continuer les campagnes le jour même du scrutin, alors que la loi met fin à la campagne 24 heures avant le scrutin, aussi ils dénoncent  le fait que Mamadou Tiény ait été candidat alors qu’une lettre de l’ancien ministre du commerce interdisait au président du collège transitoire en la personne de Mamadou Tiény de postuler à sa propre succession ; le fait que la commission ait en lieu et place des candidats choisi les personnes devant assister aux dépouillement sont entre autre griefs à l’endroit de ce scrutin. Mamadou Tandia a appelé à dorénavant rectifier ces erreurs pour que les futurs dirigeants de la chambres soient « légitimes ».
Il ne ferme pas la porte et reste ouvert à accompagner la nouvelle équipe dirigeante pour le bien du secteur privé et pour un Mali propice aux investissements, car dit-il « aucun investisseur n’investira son argent dans un pays ou il y a l’instabilité ». « Nous ne seront pas des pyromanes » a-t-il rassuré.