dimanche 2 août 2015

ELECTION A LA CCIM
Tandia accepte la défaite dans la douleur

L’élection à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM) du dimanche dernier a donné perdante la liste B portée par Mamadou Tandia. Ce dernier a admis lors d’une conférence de presse tenue le mercredi dernier dans les locaux de DFA communication accepté la défaite mais sans pour autant soulever les « inégalités » qui ont émaillé le scrutin.
Ouf de soulagement pourrait-on dire. Pour l’une des rares fois une élection de la CCIM ne se termine pas devant les tribunaux. Cette maturité d’esprit est à mettre au compte des candidats de la liste B, celle portée par Mamadou Tandia. Ce scrutin qui a enregistré un taux de participation de plus de 75% a donné les résultats qui suivent : Liste A section commerce 102 voix contre 58 pour la liste B ; Liste A section industrie 33 Voix contre 29 pour la liste C ; liste A section services  40 voix contre 32 pour a liste B. Ainsi, c’est la liste A conduite par le trio, Ousmane Guitteye, Mamadou Tieny Konaté et Tahirou Sy qui l’emporte. Mais une des rares fois, les résultats même s’il font l’objet de quelques griefs n’ont pas été contestés  par la liste perdante. C’est à l’unanimité qu’ils ont tenu à le faire savoir à l’opinion nationale et internationale. Cependant ,  Tandia et sa suite déplore le fait que des candidats aient au su de tous continuer les campagnes le jour même du scrutin, alors que la loi met fin à la campagne 24 heures avant le scrutin, aussi ils dénoncent  le fait que Mamadou Tiény ait été candidat alors qu’une lettre de l’ancien ministre du commerce interdisait au président du collège transitoire en la personne de Mamadou Tiény de postuler à sa propre succession ; le fait que la commission ait en lieu et place des candidats choisi les personnes devant assister aux dépouillement sont entre autre griefs à l’endroit de ce scrutin. Mamadou Tandia a appelé à dorénavant rectifier ces erreurs pour que les futurs dirigeants de la chambres soient « légitimes ».
Il ne ferme pas la porte et reste ouvert à accompagner la nouvelle équipe dirigeante pour le bien du secteur privé et pour un Mali propice aux investissements, car dit-il « aucun investisseur n’investira son argent dans un pays ou il y a l’instabilité ». « Nous ne seront pas des pyromanes » a-t-il rassuré.


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