jeudi 23 mai 2013

INSTITUT DIAMBARS
Faire du sports  études  une réalité
Repeupler les salles de classe via le football, voici le défis que compte relever  l‘institut  diambars. Certes, ambitieux mais pas impossible pour un institut qui a un taux de réussite qui oscille entre 75 et 90% au brevet et au baccalauréat.
Née de la rencontre entre Djimmy Adjovi Boco ex- international béninois et Saer Seck ancien international junior sénégalais,  le projet de Diambars sera penser et mûri pendant sept  longue année avant de voir le jour en novembre 2003.
Première structure de formation sport études, l’institut diambars est bâti sur un terrain de 15 hectare dans la station balnéaire de Saly  portudal.
Le projet auquel  beaucoup n’y croyait pas au début selon le directeur administratif du centre Ibrahima Diagne  est aujourd’hui  une réalité.

L’institut de 2003 à nos jours à déjà fait plus de dix joueurs professionnels dans les championnats européens (France, Belgique, Norvège etc). Mieux, l’ossature de l’équipe nationale junior  du Sénégal est constituée de ses joueurs.

Avec un budget annuel qui tourne autour de 150 à 200 millions, l’institut diambars est accompagné par des partenaires comme Adidas, les banques BICIS et BISIC et des internationaux français tels que Patrick Vieira et Bernard Lama tous deux amis d'Adjocovi.

Avec une  alimentation saine, des terrains d’entraînement digne de ce nom, des encadreurs de hauts niveau, rien d’étonnant  que le club diambars soit l’une des locomotive du football sénégalais.

Recrutés sur la base de l’excellence sportive sans bourse à délier, ils ne seront pas pour autant tous des professionnels, comme le dirait  l’autre « en foot il y a beaucoup d’appelés mais peu d’élus ».

Et pour faire face à cette situation,  l’institut à innové en mettant en place une cellule de suivie des jeunes qui ont échoués sur le double plan sportif et éducatif. Selon le directeur administratif du centre Ibrahima Diagne « Diambars pend sur lui la responsabilité de ces jeunes qui ont échoué. Ainsi il les accompagne dans tout ce qu’ils entreprennent».
Ouvert aux seuls nationaux sénégalais (règlement FIFA), il existe un institut du même genre en Sud Afrique et  celui de  Sergie Pontoise en France est en cours de réalisation.
« Faire du foot passion,  un moteur de l’éducation », cette devise du diambars est d’autant plus salutaire que les salles de classes se vident de plus en plus au profit des terrains de football où des arènes  de lutte.
Mohamed DAGNOKO (CESTI)

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