INSTITUT DIAMBARS
Faire du sports études une réalité
Repeupler les salles de classe via le football, voici le défis que
compte relever l‘institut diambars. Certes, ambitieux mais pas
impossible pour un institut qui a un taux de réussite qui oscille entre 75 et
90% au brevet et au baccalauréat.
Première structure de formation
sport études, l’institut diambars est bâti sur un terrain de 15 hectare dans la
station balnéaire de Saly portudal.
Le projet auquel beaucoup n’y croyait pas au début selon le
directeur administratif du centre Ibrahima Diagne est aujourd’hui une réalité.
L’institut de 2003 à nos jours à déjà fait
plus de dix joueurs professionnels dans les championnats européens (France,
Belgique, Norvège etc). Mieux, l’ossature de l’équipe nationale junior du Sénégal est constituée de ses joueurs.
Avec un budget annuel qui tourne
autour de 150 à 200 millions, l’institut diambars est accompagné par des
partenaires comme Adidas, les banques BICIS et BISIC et des internationaux
français tels que Patrick Vieira et Bernard Lama tous deux amis d'Adjocovi.
Avec une alimentation saine, des terrains
d’entraînement digne de ce nom, des encadreurs de hauts niveau, rien
d’étonnant que le club diambars soit
l’une des locomotive du football sénégalais.
Recrutés sur la base de
l’excellence sportive sans bourse à délier, ils ne seront pas pour autant tous
des professionnels, comme le dirait
l’autre « en foot il y a
beaucoup d’appelés mais peu d’élus ».
Et pour faire face à cette
situation, l’institut à innové en
mettant en place une cellule de suivie des jeunes qui ont échoués sur le double
plan sportif et éducatif. Selon le directeur administratif du centre Ibrahima
Diagne « Diambars pend sur lui la
responsabilité de ces jeunes qui ont échoué. Ainsi il les accompagne dans tout
ce qu’ils entreprennent».
Ouvert aux seuls nationaux
sénégalais (règlement FIFA), il existe un institut du même genre en Sud Afrique
et celui de Sergie Pontoise en France est en cours de
réalisation.
« Faire du foot passion, un moteur
de l’éducation », cette devise du diambars est d’autant plus salutaire
que les salles de classes se vident de plus en plus au profit des terrains
de football où des arènes de lutte.
Mohamed
DAGNOKO (CESTI)
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