mercredi 29 mai 2013

PENSIONNAIRES DE L'INSTITUT DIAMBARS :

 LA TÊTE ET LES JAMBES...

Concilier études et sport de haute compétition, par le football, c'est le défi que compte relever  l'Institut  Diambars. Un projet ambitieux mais réalisable pour un institut qui enregistre au Baccalauréat et au Brevet de fin d'études moyennes (BFEM) des taux de réussite oscillant entre 75 et 90%.
Né de la rencontre entre Djimmy Adjovi Boco, ex- international béninois et Saer Seck, ancien international junior sénégalais,  le projet de Diambars sera pensé et mûri pendant sept  longues années avant de voir le jour en novembre 2003. Un projet auquel  beaucoup n’y croyait pas, selon le directeur administratif du centre, Ibrahima Diagne. Première structure sport études, ce centre de formation de footballeurs est bâti sur un terrain de 15 hectares dans la station balnéaire de Saly  Portudal.
2003 à nos jours, l'Institut Diambars a déjà produit plus de dix joueurs professionnels dans les championnats européens (France, Belgique, Norvège, etc). Mieux, l’ossature de l’équipe nationale junior  du Sénégal est constituée de pensionnaires de ce centre. Avec un budget annuel qui tourne autour de 150 à 200 millions de francs CFA, l’institut Diambars est accompagné par des partenaires comme Adidas, les banques BICIS et BISIC et les internationaux français Patrick Vieira et Bernard Lama. Avec une  alimentation saine, des terrains d’entraînement dignes de ce nom, des encadreurs de haut niveau, le club diambars constitue aujourd'hui l’une des locomotives du football sénégalais.
Recrutés sur la base de l’excellence sportive, les pensionnaires ne seront pas pour autant tous des professionnels. Il y a beaucoup d'appelés mais peu d'élus. Raison pour laquelle l'Institut Diambars met l'accent sur l'enseignement pour donner des possibilités de reconversion aux pensionnaires qui ne réussisent pas à devenir des professionnels. L’institut a ainsi mis en place une cellule de suivi des jeunes qui ont échoué sur le double plan sportif et éducatif. Selon le directeur administratif du centre, Ibrahima Diagne,  "Diambars pend sur lui la responsabilité de ces jeunes qui ont échoué. Ainsi il les accompagne dans tout ce qu’ils entreprennent».
Ouvert aux Sénégalais, il existe un institut du même genre en Afrique du Sud. Un autre est en cours de construction à Cergy-Pontoise, en banlieue parisienne. 

A PROPOS DE L'AUTEUR

Portrait de Mohamed Dagnoko
 Jounaliste- Blogger

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