Critique cinématographique : les
professionnels des médias s’arment
Donner plus de lucidité au cinéma pour sa compréhension par le grand public. C’est
l’objectif de l’atelier d’introduction à
la critique cinématographique qui a débuté ce matin à la fondation Aula
Cervantes de Dakar.
Parti pour durer toute une semaine, cet
atelier qui regroupe une vingtaine de professionnels des médias et des hommes
de culture a été initié l’ambassade de
l’Espagne au Sénégal à travers la fondation Aula Cervantes en partenariat
avec l’Association Sénégalaise de le
Critique Cinématographique (ASCC).
Permettre la connexion entre les films et le
public justifie selon Ignacio Garrido, conseiller culturel à l’ambassade de
l’Espagne au Sénégal cet atelier qui va selon lui améliorer la critique dans
les médias. Initiatrice du festival cinématographique de Cordou en
Espagne, Mane cisseros se dit satisfaite
de l’importance que revêt ce festival au près des quelques 13 000 participants.
La critique sur le cinéma africain à l’habitude d’être fait par des voix
étrangères. Une donne, qui doit selon Mane Cisseros changer, d’où cet atelier
qui verra émerger des critiques qui pourront parler des œuvres africains vues
par des africains.
Cet atelier est d’autant plus important, que
le cinéma Sénégalais est en chantier à souligner Hugues Diaz directeur de la
cinématographie du Sénégal. Aux participants, il a fait miroiter la possibilité
d’une prochaine embauche au sein du prochain magazine de la direction de la
cinématographie dénommé « Senciné ».
Lequel magazine qui, selon lui ne va traiter que de l’actualité
cinématographique au Sénégal et dans le monde. Au delà, il y a des émissions
qui sont organisées au niveau des télévisions et stations radios qui ont
fortement besoin de l’œil de connaisseurs a t’il souligné.
Selon le président de la fédération Africaine
de la Critique (FAC) Baba Diop non moins formateur « tout film qu’on n’a pas commenté ou sur lequel rien n’a été écrit,
n’existe pas. »
S’adressant aux journalistes et hommes de
culture, il dira que la critique permet d’ouvrir les horizons et de lire les
films via leurs cultures, leurs perceptions etc.
Il a rappelé au passage ce que doit être le
travail du critique « Le travail du
critique n’est pas seulement de donner son point de vue, mais aussi de donner
la parole aux auteurs des films. »
Et pour donner une place de choix à la
critique dans les médias sénégalais, l’Association Sénégalaise de la Critique
Cinématographique (ASCC), relancer en 2007 s’évertue selon Fatou Kinè sène
secrétaire générale de l’association à encrer la critique dans les rédactions.
Cette association exerce aux côtés de la Fédération Africaine des Critiques
(FAC) qui existe depuis 2004 et est représentée dans 32 pays.
Cette formation va alterner les séances
théoriques et pratiques.
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