vendredi 23 mai 2014

Du rôle de presse en temps de crise: Parlons-en


Il n’est pas facile d’être journaliste en temps de guerre ou de crise. La raison: l’émotion est grande et toutes critiques à l’encontre de son armée est considérée comme antipatriotiques peu importe si elles sont fondées ou non.
La bonne attitude à tenir est …être solidaire de l’armée en un mot se ranger derrière, ce qui n’est pas forcement le role du jouraliste. Car, en procédant de la sorte, il range de côté son esprit cartésien, ne cherche pas à récouper les informations à l’avantage de l’armée. Alors, on prend fait et cause pour la patrie. En ne le faisant pas, on passe pour un apatride, le media est boycotté par les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs et risque meme la fermeture.
Voyez donc que, quand il s’agit de sécurité et quand la patrie est en danger, il faut du courage voire de la témérité pour se poser des questions sur le bien-fondé de la guerre; le comportement des militaires; leur compétence des militaires et celle du gouvernement. L’homme de média doit aller jusqu’à donner la parole à l’ennemi, bien sûr que serez traiter de traitre.
Pour rappel, on se souvient cette union sans faille de la presse américaine aux actions de son gouvernement après les attenatats du 11 septembre chose qui selon Eduardo Cue, représentant régional des services Afrique est “logique et légitime”.Mais en étant dans cette posture, les journalistes américains avaient-ils bien fait leur travail? Eduardo Cue en doute. Il est d’avis qu’ils avaient perdu le nord. Car selon lui « S’ils avaient bien fait leur travail, les Etats-Unis n’auraient peut-être pas envahi l’Irak”.
«Ne pas hurler avec les loups  » peut lui donner une mauvaise image, mais le plus important pour lui est « d’avoir bonne conscience ».

En prenant toujours le camp de la vérité, en restant professionnel jusqu’au bout des ongles, quelle que soit la situation, le journaliste doit savoir « qu’il rend service à la société. » Une véritable gageure en période de crise de guerre.

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