dimanche 23 février 2014

Ça n’engage que moi


Le cœur d’IBK, pardon du Mali bat la chamade. Comment faire plaisir à l’un (Maroc) frustré les autres (Algérie ; Burkina) dans la gestion de la crise malienne.
En effet, on note ces temps ci, le regain d’intérêt du Maroc pour la crise malienne. Une crise, dans laquelle il veut se positionner comme médiateur.
Une place, bien prenable quand on sait que le médiateur désigné par la CEDEAO en la personne de Blaise Compaoré président de la République du Burkina, n’enchante pas trop les nouvelles autorités. Motifs évoqués : Sa trop grande proximité  avec les membres du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) qui frise le grand Amour (sic) et pire,  l’échec patent des rencontres Ouaga un et deux.
C’est vrai, Macky Sall sûrement avec l’aval des marabouts de Touba, disait en juillet dernier  que la contribution de Blaise a été décisive dans le retour à la paix et au processus menant vers l’élection présidentielle du 28 juillet. Si tel est le cas, IBk doit son fauteuil à Blaise. Mais que nenni.
La preuve, l’auteur du premier coup d’Etat avec effusion de sang au Burkina est en passe d’être éjecté du fauteuil  à lui attribuer par la CEDEAO et la France encore,  et toujours la France.
En bon descendant d’Hassan II, Mohamed VI a flairé le bon coup. Après que le MNLA ait claqué la porte d’une rencontre « exploratoire » entre différents groupes armés du nord du mali, organisée par le gouvernement algérien l’éternel gendarme des crises du nord, le roi Mohamed VI s’est empressé de leur ouvrir son palais.
Tombés sous le charme du discours de l’homme ou du luxe du palais ? On n’en saura pas d’avantage. En tout cas, pas plus que le nègre du groupe Mamadou Djéri  Maïga, qui n’a pas été convié à cette réunion de ses maîtres.
On le sait, à l’issue de leur rencontre du 31 janvier, Mohamed VI a obtenu  de la délégation dirigée par le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Chérif la promesse de rester ouvert au dialogue avec Bamako.
Le Mnla s’est finalement détourné de Ouaga ? ça en a tout l’air.
Avec cette prouesse, le Maroc venait de signaler son intention de jouer les premiers rôles dans la résolution de la crise malienne, au détriment de l’Algérie et du Burkina.
Une nouvelle donne qui ne manque de soulager le régime en place,  qui en principe devait ouvrir les négociations après l’élection du président et la formation du gouvernement. Soit dans un délai de 60 jours. Mais les retournements de veste spectaculaires des groupes armés, malgré les largesses de Bamako n’ont pas permit l’ouverture de ces discussions inclusives. Et voilà que le Maroc donne un brin d’espoir.
IBK de mèche avec Rabat ?
Ça aussi, ça en a tout l’air. En faisant du roi Mohamed VI l’invité d’honneur de sa cérémonie publique d’investiture au stade du 26 mars le 19 septembre dernier, le ton était donné. Autre fait de taille, c’est IBK himself,  qui a donné l’ordre au roi Mohamed VI de recevoir la délégation du MNLA selon le ministre des affaires étranges pardon étrangères Zahabi Ould Sidi Mohamed.
La présence des médecins marocains au Mali pour fournir les soins gratuitement aux populations ; l’offre de 500 bourses pour la formation des imams à un islam tolérant pour contrer les radicaux, font parti de l’offensive de charme du Maroc. Une offensive bénit par les autorités.
Adulé par les populations, tenu en estime par les religieux, le Maroc pouvait ainsi s’inviter dans la danse de la résolution de la crise sans trop de vague.
Et comme pour terminer en beauté, le Roi a effectué sondeuxième voyages en 06 mois  dans nos murs, et cela  pendant cinq jours avec  sous la main quelques 17 projets de partenariat entre nos deux Etats. Une histoire de milliards quoi.
Blaise étant préoccupé par la modification de son article 37 pour se maintenir au pouvoir et Bouteflika en proie à un AVG voient le Maroc et son jeune roi s’emparer de la médiation de la crise malienne sous leur barbe.

Coup d’estocade vous avez dit ? ça en a tout l’air.

vendredi 14 février 2014


ça n'engage que moi.
Toute ingérence est pression



Il y a panique dans le rang des nouveaux généraux. 
Après le Général "quadruple" étoiles Sanogo, c'est le Général Yamoussa Camara ancien ministre de la défense et chef d'Etat major particulier du président IBK, au moment de son placement sous mandat de dépôt qui vient de tomber.

Amadou Konaré ex numéro2 de la junte aussi est tombé d'après les infos. A qui le tour très prochainement?

Jusqu'à présent, le juge d'instruction Yaya Karembé bénéficie des coudées franches de la part des autorités pour mener à bien sa traque aux ...tueurs de bérets rouges. ce qui est salutaire.
Mais attention, a ne pas faire tourner ces arrestations en une parodie de justice.
S'ils sont clean tant mieux, dans le cas contraire la justice doit s'appliquer sur eux dans toute sa rigueur. Dura lex sed lex.

Le peuple à soif de justice à lui promise par IBK, alors messieurs surtout pas d'ingérence. Toute ingérence est pression et toute pression est négative.
Ça n’engage que moi.

Ça se susurre, ça se murmure, que nos nouvelles autorités, souhaitent à travers l’accord en gestation entre elle et la France l’installation d’une base militaire française sur le sol malien. Si cela s’avérait, nos nouvelles autorités  se rendrait à l »évidence suivante : Le Mali seul ne peut gérer ce conflit.

Un Mali qui si on jette un regard dans le rétroviseur, on se rend compte qu’il fut avec la république sœur de la Guinée  farouche opposant à domination coloniale.
La preuve, au moment où des Etas limitrophes s’affairés à installés sur leur sol des bases militaires au lendemain des indépendances en 1960, le Mali cherchait à se débarrasser du dernier soldat français sur son sol.

Il y parviendra finalement le 20 janvier 1961. Date symbolique, qui marque désormais la fête de notre armée nationale.
Ça c’était à une autre époque.

Mais aujourd’hui, avec  l’ascension fulgurante du djihadisme qui a fini de mettre des pays comme l’Afhganistan à genou, les données au Mali ont changé.
De la rébellion de 1963 en passant par celle  de 1991 aux récentes crises les mentalités ont évolué.

Ayant compris les enjeux et les moyens que prenaient ces rébellions  à caractère international, nous sommes sortis du nationalisme beat, pour nous ouvrir à nos pays voisins, qui au même titre que nous faisaient face au même phénomène du dhihad international.
L’Algérie, la Mauritanie et le Niger ont été dans ce processus les premiers partenaires.
Mais, il faut reconnaître qu’à ce jour ce partenariat entre ces Etats du Sahel frappés de plein fouet par le djihadisme n’a jamais atteint les résultats escomptés.

On se rappelle, les appels du pied d’ATT à ses homologues pour l’aider à gérer ce problème. Mais que nenni.

Mais à partir du déclenchement de la récente rébellion le 17 janvier 2012, chacun s’est « bouger » pour sécuriser ses frontières. Des frontières poreuses qui permettaient aux rebelles d’aller se réfugier dans ces pays une fois leur forfait accompli.
Comme le soleil au zénith, le danger était désormais visible, pas que sur le Mali mais sur aussi ces pays qui longtemps ont trainé le pied.

Au même moment à l’intérieur du pays, des groupuscules s’agitaient pour  dire que la crise qui a eu raison du régime d’ATT, ne nécessitait  aucune intervention extérieure. Pour eux le « Maliba » pouvait à lui seul sauver son honneur avec seulement l’aide matérielle d’autres pays notamment la France.
Le choix de certain slogan de campagne lors de la dernière présidentielle son passés par là.


Ceux  là qui criaient à hue et à dia contre toute intervention française au Mali, sont prêt à pactiser avec elle. Qui l’eût cru ?
Sinon quoi ? Nous avons tous jubilé le soir de la libération de Konna par SERVAL non ?
Alors vivement un accord militaire entre la France et le Mali, du moment où il n’est pas signé le 20 janvier.
Sont contenu, méconnu, qui prévoit l’installation d’une base à Tessalit ( ?) selon les bamakoiseries, n’en demeurera pas moins gage de sécurité pour un pays pauvre comme le Mali qui vaut plus de 5 fois la France.
C’est sur, Modibo Keïta va se retourner dans sa tombe, mais que voulez vous ?

Nous sommes aujourd’hui, dans la mondialisation, la globalisation, l’internationalisation…

jeudi 6 février 2014

COUP DE PIED Karim Keïta comme Karim Wade? 


 Comme Abdoulaye Wade, IBK esssaye d'imposer son fils au peuple malien. Qui est Karim Keïta? Où était il? Quel est son parcours politiques? On en sait trop rien. Imposer à la tête d'une liste (RPM commune II) , le seul mérite du gars c'est que son paternel est notre prési. Est ce suffisant pour porter la voix des populations qu'on ne connait ni de près ni de loin, et pire qui ne ne se reconnaissent pas en vous? Soyons sérieux une minute. Mais, bon, puisque les mêmes causes produisent les mêmes effets, ce qui est arrivée à Wade père et fils peut bien arriver à Keïta père et fils. Pour le Mali d'abord, sachons faire passer l'intérêts des 14 millions de maliens avant ceux de notre minuscule famille. MOLOZINGUEL
Révision de la constitution au Burkina :
La jeunesse du Sénégal, du Mali, de la Guinée et d’autres pays d’Afrique invite la population à prendre son destin en main.


Les populations, doivent dès à présent prendre leur destin en main, s’opposer  au projet de révision constitutionnelle de Blaise Compaoré, à la tête du pays depuis 27 ans,  pour  éviter le chaos au Burkina.

A la veille de l’élection présidentielle de 2015, les tractations entre le régime de Blaise Compaoré et l’opposition burkinabè, bat son plein autour de la révision de l’article 37 de la constitution. Le quel article limite à deux le mandat du président. Un seuil qu’atteindra Blaise Compaoré en 2015.
L’atmosphère tendue  qui règne dans ce pays à l’heure actuelle, risque d’entrainer le pays dans le précipice si des solutions ne sont vite trouvées.
D’où, le thème de cet énième thé du dimanche, pour aider le Burkina à sortir de cette phase.
« En 27 ans de gouvernance, Blaise n’a plus rien à démontrer » dit péremptoire un boursier.
Et, pour ce faire, l’alternance s’impose aujourd’hui au Burkina, dit il.
Ce changement, c’est le peuple qui doit la mener, seule force selon des boursiers à même de faire fléchir le régime de Blaise.

Le cas du Sénégal à travers le Mouvement du 23 juin (M23) ; qui a joué un rôle majeur pour empêché Me Abdoulaye Wade de faire un 3ème mandat a été cité en exemple.
Pour éviter des lendemains sanglants au Burkina, il est temps, pour bons nombres de boursiers que Blaise, sache quitter le pouvoir à temps, pour éviter comme dit l’autre, de faire le mandat de trop.
Mais, le procédé envisagé par le régime, qu’est le référendum pour modifier l’article 37 n’est pas condamné par tous. Une fois de plus, c’est la responsabilité des citoyens, qui est engagée.

Une population qui,  si elle ne veut pas d’une modification du « fameux » article 37 pourra voter en faveur du « NON ».
Le phénomène de bourrage d’urnes et de tripatouillage des élections en vogue en Afrique, font craindre à certains la crédibilité  et la transparence de ces référendums.

Blaise taxé de « pion de la France » doit selon bon nombres de boursiers, quitter le pouvoir afin d’éviter à son peuple le chaos. A défaut, les populations doivent s’unir pour contre carrer l’ambition gloutonne de Blaise et cie de s’éterniser au pouvoir. La société civile est donc interpelée.
Après ses débats d’idées sur les situations au Mali, en Centrafrique, le Réseau des Boursiers et Anciens Boursiers de la Fondation Konrad Adenaeur (REBAFKA), a planché  dimanche dernier sous les manguiers de la FKA sur la préoccupante situation du Burkina en vue d’éviter à ce peuple des crises et conflits sanglants, pour une Afrique en paix.
Anps : récompense des meilleurs sportifs de l’année
Moussa sow,Mama kassé Hanne et balla gaye raflent les trophées.

C’est devant une pléiade de personnalité que l’association Nationale de la Presse Sportive (ANPS) a récompensé pour la 8ème fois, les meilleurs sportifs du Sénégal.


 Le trophée du meilleur footballeur sénégalais évoluant dans les championnats professionnels étrangers est revenu à Moussa sow de Fenerbahçe en Turquie, celui du meilleur  athlète à Mamadou Kassé Hanne classé 4ème performeur mondial de l’année en 2013, il a successivement remporté le meeting de Dakar en juin dernier et a été médaillé d’or aux jeu de la francophonie au 400 m haies et enfin le meilleur lutteur de l’année n’est autre que le « Lion de Guédiawaye » Balla Gaye 2. Fils de Double Less ancien champion des arènes sénégalaises, balla gaye est celui qui a mis fin à quinze longues années de règne sur l’arène de Yakhya Diop alias yékini devenant par la même lui même roi des arènes. Un statut confirmé une année plus tard, quand il s’est défait de l’un des lutteurs  les plus craints Tapha Tine réputé pour ses coups ravageurs en un laps de temps.

Par devoir de mémoire l’ANPS, a décerné des trophées « aux légendes et aux personnalités qui font partie de ceux qui ont écrit les plus belles pages de l’histoire du sport sénégalais ».
A titre posthume, Bruno Metsu coach des Lions au mondial de 2002 ; jacques Fowler ancien Basketteur et Falaye Baldé ancien lutteur ont reçu des trophées.


 Le président d l’association Mamadou Koumé a tenu à signaler la particularité de cette 8ème édition, qui a intégré plusieurs innovations. Ce sont selon lui, le rajout de quinze fédérations aux trois concernées jus que là (Football, basketball et athlétisme) ;  décerner un prix au meilleur lutteur de la saison ; l’attributions de trophées aux anciens et enfin le gala des meilleurs sportifs devient Gaïndé awards sénégal.
« Cette année, nous avons impliqué quinze fédérations parmi les plus dynamiques de choisir  chacune leur champion ou espoir pour être récompensé par ANPS »
Ceci, pour répondre selon Mamadou koumé, à ceux qui trouvaient que les lauréats revenaient au fil des ans à trois discipline : athlétisme, basket et football.

Le ministre des sports, M’Bagnick N’Diaye et le grand Sérigne de Dakar Abdoulaye Makhtar Diop, ont salué l’ANPS pour ce qu‘elle fait tout en lui témoignant leur soutient indéfectible.