Ça
n’engage que moi.
Ça se
susurre, ça se murmure, que nos nouvelles autorités, souhaitent à travers
l’accord en gestation entre elle et la France l’installation d’une base
militaire française sur le sol malien. Si cela s’avérait, nos nouvelles autorités
se rendrait à l »évidence
suivante : Le Mali seul ne peut gérer ce conflit.
Un Mali qui si on jette un regard dans le
rétroviseur, on se rend compte qu’il fut avec la république sœur de la
Guinée farouche opposant à domination
coloniale.
La preuve, au moment où des Etas limitrophes
s’affairés à installés sur leur sol des bases militaires au lendemain des
indépendances en 1960, le Mali cherchait à se débarrasser du dernier soldat
français sur son sol.
Il y parviendra finalement le 20 janvier 1961.
Date symbolique, qui marque désormais la fête de notre armée nationale.
Ça c’était à une autre époque.
Mais aujourd’hui, avec l’ascension fulgurante du djihadisme qui a
fini de mettre des pays comme l’Afhganistan à genou, les données au Mali ont
changé.
De la rébellion de 1963 en passant par
celle de 1991 aux récentes crises les
mentalités ont évolué.
Ayant compris les enjeux et les moyens que
prenaient ces rébellions à caractère
international, nous sommes sortis du nationalisme beat, pour nous ouvrir à nos pays
voisins, qui au même titre que nous faisaient face au même phénomène du dhihad
international.
L’Algérie, la Mauritanie et le Niger ont été
dans ce processus les premiers partenaires.
Mais, il faut reconnaître qu’à ce jour ce
partenariat entre ces Etats du Sahel frappés de plein fouet par le djihadisme
n’a jamais atteint les résultats escomptés.
On se rappelle, les appels du pied d’ATT à ses
homologues pour l’aider à gérer ce problème. Mais que nenni.
Mais à partir du déclenchement de la récente
rébellion le 17 janvier 2012, chacun s’est « bouger »
pour sécuriser ses frontières. Des frontières poreuses qui permettaient aux
rebelles d’aller se réfugier dans ces pays une fois leur forfait accompli.
Comme le soleil au zénith, le danger était
désormais visible, pas que sur le Mali mais sur aussi ces pays qui longtemps
ont trainé le pied.
Au même moment à l’intérieur du pays, des
groupuscules s’agitaient pour dire que
la crise qui a eu raison du régime d’ATT, ne nécessitait aucune intervention extérieure. Pour eux le
« Maliba » pouvait à lui seul sauver son honneur avec seulement
l’aide matérielle d’autres pays notamment la France.
Le choix de certain slogan de campagne lors de
la dernière présidentielle son passés par là.
Ceux là
qui criaient à hue et à dia contre toute intervention française au Mali, sont
prêt à pactiser avec elle. Qui l’eût cru ?
Sinon quoi ? Nous avons tous jubilé le
soir de la libération de Konna par SERVAL non ?
Alors vivement un accord militaire entre la
France et le Mali, du moment où il n’est pas signé le 20 janvier.
Sont contenu, méconnu, qui prévoit
l’installation d’une base à Tessalit ( ?) selon les bamakoiseries, n’en
demeurera pas moins gage de sécurité pour un pays pauvre comme le Mali qui vaut
plus de 5 fois la France.
C’est sur, Modibo Keïta va se retourner dans
sa tombe, mais que voulez vous ?
Nous sommes aujourd’hui, dans la
mondialisation, la globalisation, l’internationalisation…
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