vendredi 14 février 2014

Ça n’engage que moi.

Ça se susurre, ça se murmure, que nos nouvelles autorités, souhaitent à travers l’accord en gestation entre elle et la France l’installation d’une base militaire française sur le sol malien. Si cela s’avérait, nos nouvelles autorités  se rendrait à l »évidence suivante : Le Mali seul ne peut gérer ce conflit.

Un Mali qui si on jette un regard dans le rétroviseur, on se rend compte qu’il fut avec la république sœur de la Guinée  farouche opposant à domination coloniale.
La preuve, au moment où des Etas limitrophes s’affairés à installés sur leur sol des bases militaires au lendemain des indépendances en 1960, le Mali cherchait à se débarrasser du dernier soldat français sur son sol.

Il y parviendra finalement le 20 janvier 1961. Date symbolique, qui marque désormais la fête de notre armée nationale.
Ça c’était à une autre époque.

Mais aujourd’hui, avec  l’ascension fulgurante du djihadisme qui a fini de mettre des pays comme l’Afhganistan à genou, les données au Mali ont changé.
De la rébellion de 1963 en passant par celle  de 1991 aux récentes crises les mentalités ont évolué.

Ayant compris les enjeux et les moyens que prenaient ces rébellions  à caractère international, nous sommes sortis du nationalisme beat, pour nous ouvrir à nos pays voisins, qui au même titre que nous faisaient face au même phénomène du dhihad international.
L’Algérie, la Mauritanie et le Niger ont été dans ce processus les premiers partenaires.
Mais, il faut reconnaître qu’à ce jour ce partenariat entre ces Etats du Sahel frappés de plein fouet par le djihadisme n’a jamais atteint les résultats escomptés.

On se rappelle, les appels du pied d’ATT à ses homologues pour l’aider à gérer ce problème. Mais que nenni.

Mais à partir du déclenchement de la récente rébellion le 17 janvier 2012, chacun s’est « bouger » pour sécuriser ses frontières. Des frontières poreuses qui permettaient aux rebelles d’aller se réfugier dans ces pays une fois leur forfait accompli.
Comme le soleil au zénith, le danger était désormais visible, pas que sur le Mali mais sur aussi ces pays qui longtemps ont trainé le pied.

Au même moment à l’intérieur du pays, des groupuscules s’agitaient pour  dire que la crise qui a eu raison du régime d’ATT, ne nécessitait  aucune intervention extérieure. Pour eux le « Maliba » pouvait à lui seul sauver son honneur avec seulement l’aide matérielle d’autres pays notamment la France.
Le choix de certain slogan de campagne lors de la dernière présidentielle son passés par là.


Ceux  là qui criaient à hue et à dia contre toute intervention française au Mali, sont prêt à pactiser avec elle. Qui l’eût cru ?
Sinon quoi ? Nous avons tous jubilé le soir de la libération de Konna par SERVAL non ?
Alors vivement un accord militaire entre la France et le Mali, du moment où il n’est pas signé le 20 janvier.
Sont contenu, méconnu, qui prévoit l’installation d’une base à Tessalit ( ?) selon les bamakoiseries, n’en demeurera pas moins gage de sécurité pour un pays pauvre comme le Mali qui vaut plus de 5 fois la France.
C’est sur, Modibo Keïta va se retourner dans sa tombe, mais que voulez vous ?

Nous sommes aujourd’hui, dans la mondialisation, la globalisation, l’internationalisation…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire