PARTENARIAT CESTI-MAISONDE LA PRESSE-ISPRIC
Makan Koné et Mohamed
Gakou rencontrent les étudiants maliens
du CESTI
Présent au Centre des Etudes en Sciences et Techniques de l’Information
(CESTI), pour nouer un partenariat, le président de la maison de la presse du
Mali Makan Koné et le directeur général de l’Institut des Sciences Politiques
Relations Internationales et Communication (ISPRIC) Mohamed Gakou ont rencontré
les étudiants maliens du CESTI. C’était le mardi 26 février dernier. Objectif,
échanger avec eux, s’imprégner de leurs
réalités et les donner les nouvelles du pays.
Leader en matière de
formation en journalisme en Afrique de l’ouest, le CESTI est la référence.
Soucieux du devenir de la presse malienne, le président de la maison de la presse
du Mali, Makan Koné et le directeur
général de l’ISPRIC Mohamed Gakou, se sont rendus à Dakar pour nouer un
partenariat avec le CESTI. Un partenariat que Mohamed Gakou qualifie de « triangulaire ». Ce partenariat
permettra à en croire les deux responsables, de faire profiter à la presse
malienne la longue expérience du CESTI en matière de formation en journalisme.
Comment cela vas se passer ? Une réponse qui ne tardera pas à être donnée,
pour le bonheur de nombreux journalistes et jeunes maliens, avide d’une
formation de qualité en la matière.
Aux termes de leurs entretiens avec les responsables du
CESTI et la visite des locaux, ils ont souhaité échanger avec les étudiants maliens du CESTI. C’est la
salle Haby Camara, du Cesti, qui à servi
de cadre, aux échanges entre les étudiants et les deux responsables.
D’entrée de jeux, les étudiants par la voix de Sékou Gadjigo
ont salué l’initiative. Car selon lui, c’est pour la première fois que des
responsables manifestent la volonté de nous rencontrer.
D’une oreille attentive, ils ont durant une d’horloge
écoutés religieusement, les préoccupations de leurs compatriotes. Epiloguant tour à tour chacun en ce qui lui concerne,
les cinq étudiants maliens du Cesti, ont « vidé leur sac » à problème.
Ce sont entre autre autres : Le manque de communication
criant qu’il y a eu autour de la promulgation des résultats du concours, qui
ont fait que trois sur les cinq étudiants ont pris le « train » des cours en cour de route.
Le cas d’un quatrième étudiant, du nom
de Yacouba Dao, qui faute de communications et de moyens n’a pu rallier le
Cesti alors qu’il a terminé premier au concours niveau BAC. Ce qui a amener
Sékou Gadjigo à confier une mission aux deux responsables, qui est celle de
plaider auprès de l’Etat malien pour qu’il accorde ne serait ce que quelques
bourses, pour favoriser plus de professionnalisme au sein de la presse
malienne. L’inévitable question de la cherté de la vie à Dakar à été abordé.
Les étudiants n’ont pas manque de saluer
en cœur l’effort que déploie, le Cesti
pour une formation de qualité. Une affirmation corroborée par Mohamed Gakou
directeur de l’ISPRIC, qui affirme avoir été témoin de l’engagement du Cesti, à
organiser les derniers concours tenus à Bamako du 29 au 31 Août 2012.
Un dernier aspect, c’est
l’invite formuler à l’endroit du président de la maison de la presse, afin
qu’il s’implique d’avantage pour la mise en application effective de la
convention collective. Sa mise en œuvre permettra, de mettre à l’abri de la
précarité de nombreux professionnels qui avec peu de moyens s’efforcent à
informer juste et vrai, croit savoir cet étudiant, qui dit avoir travaillé dans
un hebdomadaire malien (LE POUCE) avant de réussir au concours.
Surpris par toutes les révélations et ces difficultés rencontrées
par les « aisées du système »
(formule employée selon Mohamed Gakou pour nommer les étudiants du CESTI), ils
se sont dit satisfaits des fruits de cet échange. Un échange qui leur aura
permis selon Makan Koné « de savoir
ce qu’ils croyaient savoir ». S’agissant de la communication autour de
l’organisation et des résultats des prochains concours d’entrée au Cesti, ils
ont ensemble pris l’engagement d’y remédier.
Le président de la maison de la presse a dit avoir pris bonne note, du cas de
l’étudiant resté au pays. S’agissant de l’application de la convention
collective, il ya des blocages, dans la mesure où l’état qui a parapher tous les documents, n’a jamais
honoré son engagement a fait savoir Makan Koné. Quand aux dernières nouvelles
du pays, nous sommes presque au même niveau d’information grâce aux Tic, et que sur terrain il n y avait pas un écart considérable, avec ce que nous
savons déjà ont-ils dits.
Ils ont enfin, exhorté les jeunes au travail, afin de relever les nombreux
défis qui attendent la presse malienne en particulier et le Mali en général.
Mohamed Dagnoko
(CESTI)