Par LEXPRESS.fr,
De nouveaux combats étaient en cours samedi entre rebelles
touareg alliés aux forces françaises et jihadistes dans le nord du Mali, alors
que se poursuit dans la région du massif des Ifoghas la traque des
islamistes marquée, selon le Tchad, par la mort de 13 militaires tchadiens et
65 combattants ennemis.
Samedi, le Mujao a revendiqué l'attentat-suicide de la veille à In-Khalil, située dans la région de Kidal (nord-est). Cette région abrite aussi l'Adrar des Ifoghas, zone montagneuse entre Tessalit et Kidal-ville (1500 km de Bamako) considérée par certains Touareg comme leur berceau et où se sont réfugiés de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française.
Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal avec quelque 1800 soldats tchadiens sécurisant la ville, contrôlée depuis peu par des islamistes se disant "modérés" et le MNLA qui y refuse la présence de soldats maliens mais assure collaborer avec la France.
Le Tchad a annoncé vendredi soir avoir infligé de lourdes pertes aux jihadistes mais avoir aussi enregistré des morts parmi ses militaires. "L'armée tchadienne a détruit cinq véhicules et tué 65 jihadistes, et elle déplore treize soldats tombés au champ d'honneur et cinq blessés", a indiqué l'état-major dans un communiqué publié à N'Djamena.
Ratissage à Gao
Cette semaine, la France a annoncé qu'un de ses soldats a été tué lors d'une opération dans l'Adrar des Ifoghas, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, le 19 février. Elle a indiqué avoir détruit "deux importants dépôts de munitions" des jihadistes et tué "plus d'une vingtaine" de "terroristes".
A Gao, la plus grande ville du nord du Mali, l'armée malienne poursuivait des opérations de "ratissage" samedi, au lendemain de combats avec des islamistes infiltrés.
Vendredi, des soldats maliens avaient combattu les jihadistes à l'arme lourde - notamment contre la mairie de Gao, où s'étaient retranchés certains d'entre eux portant des ceintures explosives - avec l'appui de l'armée française.
A la mairie, les islamistes ont été "neutralisés" -terme signifiant "hors d'état de nuire", tués ou non, dans le langage militaire- par les forces maliennes. "Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés", a indiqué l'état-major de l'armée française dans un communiqué.
"Quelques terroristes" ont tenté, sans succès, "de s'exfiltrer par les berges du (fleuve) Niger", zone où "une dizaine de terroristes" ont été "neutralisés", selon la même source.
Le Mujao menace le nord, le Burkina et le Niger
Le Mujao, qui a annoncé récemment avoir envoyé des combattants à Gao, a réitéré samedi ses menaces d'attaques dans le Nord malien, qu'il a occupé avec plusieurs autres groupes islamistes liés à Al-Qaïda. Il a également fait état d'attentats programmés par le groupe dans la capitale malienne et celles du Burkina Faso et du Niger, pays voisins dont des troupes participent à la force africaine déployée au Mali.
"Bamako, Ouagadougou et Niamey restent des zones favorables pour nos kamikazes", a dit le porte-parole du Mujao, sans plus de détails. Il a aussi lancé des appels à la mort à l'encontre des otages français au Sahel et au Nigeria pour punir la France, qu'il accuse de mener guerre "contre l'islam et les musulmans".
Les Etats-Unis ont déployé plusieurs drones au Niger, des "Predators" en soutien aux forces françaises au Mali, pour effectuer des vols de surveillance au-dessus de la zone de conflit, a indiqué un responsable américain vendredi.
Samedi, le Mujao a revendiqué l'attentat-suicide de la veille à In-Khalil, située dans la région de Kidal (nord-est). Cette région abrite aussi l'Adrar des Ifoghas, zone montagneuse entre Tessalit et Kidal-ville (1500 km de Bamako) considérée par certains Touareg comme leur berceau et où se sont réfugiés de nombreux islamistes armés liés à Al-Qaïda traqués par l'armée française.
Les forces françaises avaient repris fin janvier le contrôle de l'aéroport de Kidal avec quelque 1800 soldats tchadiens sécurisant la ville, contrôlée depuis peu par des islamistes se disant "modérés" et le MNLA qui y refuse la présence de soldats maliens mais assure collaborer avec la France.
Le Tchad a annoncé vendredi soir avoir infligé de lourdes pertes aux jihadistes mais avoir aussi enregistré des morts parmi ses militaires. "L'armée tchadienne a détruit cinq véhicules et tué 65 jihadistes, et elle déplore treize soldats tombés au champ d'honneur et cinq blessés", a indiqué l'état-major dans un communiqué publié à N'Djamena.
Ratissage à Gao
Cette semaine, la France a annoncé qu'un de ses soldats a été tué lors d'une opération dans l'Adrar des Ifoghas, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tessalit, le 19 février. Elle a indiqué avoir détruit "deux importants dépôts de munitions" des jihadistes et tué "plus d'une vingtaine" de "terroristes".
A Gao, la plus grande ville du nord du Mali, l'armée malienne poursuivait des opérations de "ratissage" samedi, au lendemain de combats avec des islamistes infiltrés.
Vendredi, des soldats maliens avaient combattu les jihadistes à l'arme lourde - notamment contre la mairie de Gao, où s'étaient retranchés certains d'entre eux portant des ceintures explosives - avec l'appui de l'armée française.
A la mairie, les islamistes ont été "neutralisés" -terme signifiant "hors d'état de nuire", tués ou non, dans le langage militaire- par les forces maliennes. "Un élément du génie français est intervenu afin de désamorcer les charges explosives. Au cours de cette action, deux soldats français ont été très légèrement blessés", a indiqué l'état-major de l'armée française dans un communiqué.
"Quelques terroristes" ont tenté, sans succès, "de s'exfiltrer par les berges du (fleuve) Niger", zone où "une dizaine de terroristes" ont été "neutralisés", selon la même source.
Le Mujao menace le nord, le Burkina et le Niger
Le Mujao, qui a annoncé récemment avoir envoyé des combattants à Gao, a réitéré samedi ses menaces d'attaques dans le Nord malien, qu'il a occupé avec plusieurs autres groupes islamistes liés à Al-Qaïda. Il a également fait état d'attentats programmés par le groupe dans la capitale malienne et celles du Burkina Faso et du Niger, pays voisins dont des troupes participent à la force africaine déployée au Mali.
"Bamako, Ouagadougou et Niamey restent des zones favorables pour nos kamikazes", a dit le porte-parole du Mujao, sans plus de détails. Il a aussi lancé des appels à la mort à l'encontre des otages français au Sahel et au Nigeria pour punir la France, qu'il accuse de mener guerre "contre l'islam et les musulmans".
Les Etats-Unis ont déployé plusieurs drones au Niger, des "Predators" en soutien aux forces françaises au Mali, pour effectuer des vols de surveillance au-dessus de la zone de conflit, a indiqué un responsable américain vendredi.
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