jeudi 28 février 2013


PARTENARIAT  CESTI-MAISONDE LA PRESSE-ISPRIC

Makan Koné et Mohamed Gakou rencontrent les étudiants  maliens du CESTI

Présent  au Centre des Etudes  en Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), pour nouer un partenariat, le président de la maison de la presse du Mali Makan Koné et le directeur général de l’Institut des Sciences Politiques Relations Internationales et Communication (ISPRIC) Mohamed Gakou ont rencontré les étudiants maliens du CESTI. C’était le mardi 26 février dernier. Objectif, échanger avec eux, s’imprégner de leurs  réalités et les donner les nouvelles du pays.

Leader  en matière de formation en journalisme en Afrique de l’ouest, le CESTI est la référence. Soucieux du devenir de la presse malienne, le président de la maison de la presse du Mali, Makan Koné et  le directeur général de l’ISPRIC Mohamed Gakou, se sont rendus à Dakar pour nouer un partenariat avec le CESTI. Un partenariat que Mohamed Gakou qualifie de « triangulaire ». Ce partenariat permettra à en croire les deux responsables, de faire profiter à la presse malienne la longue expérience du CESTI en matière de formation en journalisme. Comment cela vas se passer ? Une réponse qui ne tardera pas à être donnée, pour le bonheur de nombreux journalistes et jeunes maliens, avide d’une formation de qualité en la matière.
Aux termes de leurs entretiens avec les responsables du CESTI et la visite des locaux, ils ont souhaité échanger  avec les étudiants maliens du CESTI. C’est la salle Haby Camara, du Cesti, qui à  servi de cadre, aux échanges entre les étudiants et les deux responsables.
D’entrée de jeux, les étudiants par la voix de Sékou Gadjigo ont salué l’initiative. Car selon lui, c’est pour la première fois que des responsables manifestent la volonté de nous rencontrer.
D’une oreille attentive, ils ont durant une d’horloge écoutés religieusement, les préoccupations de leurs compatriotes. Epiloguant  tour à tour chacun en ce qui lui concerne, les cinq étudiants maliens du Cesti, ont « vidé leur sac » à problème.
Ce sont entre autre autres : Le manque de communication criant qu’il y a eu autour de la promulgation des résultats du concours, qui ont fait que trois sur les cinq étudiants ont pris le « train » des cours en cour de route. Le cas d’un quatrième  étudiant, du nom de Yacouba Dao, qui faute de communications et de moyens n’a pu rallier le Cesti alors qu’il a terminé premier au concours niveau BAC. Ce qui a amener Sékou Gadjigo à confier une mission aux deux responsables, qui est celle de plaider auprès de l’Etat malien pour qu’il accorde ne serait ce que quelques bourses, pour favoriser plus de professionnalisme au sein de la presse malienne. L’inévitable question de la cherté de la vie à Dakar à été abordé. Les étudiants  n’ont pas manque de saluer en cœur l’effort  que déploie, le Cesti pour une formation de qualité. Une affirmation corroborée par Mohamed Gakou directeur de l’ISPRIC, qui affirme avoir été témoin de l’engagement du Cesti, à organiser les derniers concours tenus à Bamako du 29 au 31 Août 2012.
Un dernier aspect,  c’est l’invite formuler à l’endroit du président de la maison de la presse, afin qu’il s’implique d’avantage pour la mise en application effective de la convention collective. Sa mise en œuvre permettra, de mettre à l’abri de la précarité de nombreux professionnels qui avec peu de moyens s’efforcent à informer juste et vrai, croit savoir cet étudiant, qui dit avoir travaillé dans un hebdomadaire malien (LE POUCE) avant de réussir au concours.
Surpris par toutes les révélations et ces difficultés rencontrées par les « aisées  du système » (formule employée selon Mohamed Gakou pour nommer les étudiants du CESTI), ils se sont dit satisfaits des fruits de cet échange. Un échange qui leur aura permis selon Makan Koné « de savoir ce qu’ils croyaient savoir ». S’agissant de la communication autour de l’organisation et des résultats des prochains concours d’entrée au Cesti, ils ont ensemble pris l’engagement d’y remédier.  Le président de la maison de la presse  a dit avoir pris bonne note, du cas de l’étudiant resté au pays. S’agissant de l’application de la convention collective, il ya des blocages, dans la mesure où l’état  qui a parapher tous les documents, n’a jamais honoré son engagement a fait savoir Makan Koné. Quand aux dernières nouvelles du pays, nous sommes presque au même niveau d’information grâce aux Tic,  et que  sur terrain il n y avait  pas un écart considérable, avec ce que nous savons déjà ont-ils dits.
Ils ont enfin, exhorté les jeunes  au travail, afin de relever les nombreux défis qui attendent la presse malienne en particulier et le Mali en général.
Mohamed Dagnoko (CESTI)

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