dimanche 17 mai 2015

A la cérémonie de signature de l’accord
La presse était indésirable.


Evènement de portée internationale, la presse a était à la cérémonie de signature de l’accord de paix indésirable.

C’est le moins qu’on puisse dire. Sinon comment comprendre  qu’elle soit confinée dans une salle alors que  la cérémonie se tient dans une autre ? Les journalistes locaux et internationaux  qui étaient censés être des témoins oculaires,  étaient réduits à être de simples téléspectateurs.  Pourquoi convier la presse, si c’est pour venir les tenir à l’écart de ce  pourquoi ils sont là. On sait que le prince du jour ne porte pas la presse dans son cœur, il ne manque de le dire, mais de là à s’en départir, il y a un pas que l’organisation ( certainement en voulant lui faire plaisir) a franchi. Comment les expliquer, que leur cérémonie, à l’absence de la presse serait restée non un évènement national, mais un évènement circonscrit au CICB. Le mépris doit cesser. Et, ironie du sort, les médias pour lesquels on est attentionné et qu’on s’insurge à la moindre incartade n’en n’ont cure du retour de la paix encore moins de la signature d’un document censé y contribuer. La preuve,  ils n’en n’ont pas parlé. Par contre le traitement réservé aux absents  de la CMA, et à la mini marche de Kidal contre la signature de l’accord était tel qu’on croirait que le peuple est contre l’accord. Mais malgré tout, on voue aux gémonies la presse nationale, qui malgré les difficiles conditions qui sont la tienne donne du meilleur d’elle-même  pour appeler au calme, au dialogue et surtout faire entendre la voix de la majorité adhérente au processus. Une voie qui malheureusement est étouffée par une propagande venue d’ailleurs  et à laquelle non dirigeants sont plus attentionnés. On  n’a pas besoin d’être pouponnés comme le sont certains, tout ce qu’on demande c’est d’un peu de considération à défaut d’estime pour le travail accomplit. Car ce travail, nous ne le faisons pour personnes, nous le faisons pour le Mali,  notre pays.  Il est aussi de la responsabilité des dirigeants des organisations faîtière de la presse de faire entendre raison à ceux là qui n’ont aucun respect pour la presse. Leur dire que nous ne sommes pas des ennemis, que nous sommes des patriotes dévoués et que de tels agissements ne sauraient prospérer.  Car il ne sert à rien de nous désavouer publiquement et de nous lire chaque jour que Dieu fait. De qui se moque t-on ?
ABSENCE DU MNLA ET COMPAGNIE A LA SIGNATURE
Finie la négociation, place à la guerre.


Comme nous ne cessions de le rappeler dans nos colonnes, la présence de la Coordination en totalité à la cérémonie de signature, serait une surprise. Elle n’a pas eu lieu. Le Mnla et compagnie n’ont pas fait le déplacement de Bamako.
Les « ennemis de la paix » c’est comme ça qu’il convient désormais d’appeler le Mnla, le HCUA et le MAA qui n’ont pas signé l’accord de paix le 15 Mai dernier. Mais est ce qu’il convient de les traiter comme tel ? Pas si sûr. Car le double jeu de la Minusma, continue à rendre illisible l’attitude à adopter. Sinon comment comprendre qu’à la suite de la déclaration de Mongi Hamdi à sa sortie d’audience avec IBK, que les discours aient pris une autre tournure, celle de donner du temps à la CMA pour signer. Alors qu’il était  dit par la médiation et les autorités maliennes que ceux qui ne signeront pas le 15 Mai, seront considérés comme des « ennemis de la paix. ». Mais au grand dam des Maliens, ces ennemies, continueront à être choyés. Car il s’agit de leur donner du temps pour se décider à rejoindre les autres parties signataires. On savait que Mnla et compagnie étaient des inventions, de la pure duperie, mais là, ça commence à faire trop. Le discours guerrier d’IBK à la signature de l’accord n’aura de sens que,  s’il est suivi d’actes concrets sur le terrain. Car le parti pris entre une molécule de personne et toute une nation ne saurait prospérer pour le bonheur des Maliens. Démocratiquement, puisqu’on nous fait toujours la leçon, où a-t-on vu une minorité tenir en laisse la majorité ? Comme le résume si bien le penseur, « tout est défendable sauf l’inconséquence ». Là, il s’agit pour les éternels donneurs de leçon qui téléguident  l’homme lige de Mongi Hamdi, d’êtres inconséquents.

Requinqués par les victoires récentes sur le terrain, les FAMA avec le soutien des unionistes et celle ….sincère des dissidents de la Coordination (qui malgré leur signature continuent de parler de population de l’Azawad,)  il faut au-delà des communiqués fades de la Minusma, envisager l’option du combat. Car, on ne le dira jamais assez, ils ne comprennent que le langage des armes, il faut le leur faire entendre. C’est désormais la seule issue qui se présente. Car même après le paraphe de l’accord, la CMA continue de croire à la réouverture des négociations et la prise en compte de leurs doléances remises à la médiation  le 17 mars dernier à Kidal. C’est clair comme l’eau de roche, ils ont fait le choix de a guerre. Et face à une guerre imposée, on n’a pas le choix, on  fait la guerre. Question de survie.
ACCORD D’ALGER
La paix est signée



Le Centre Internationale de Conférence de Bamako (CICB) a abrité vendredi dernier la tant entendue signature de l’accord de paix issu du processus d’Alger. C’était en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, de présidents d’institutions, de représentants d’organisations internationales, d’anciens chefs d’Etat Malien, et surtout d’une  partie de la coordination des Mouvements de l’Azawad.
La paix est de retour.  Sous la présidence du chef de l’Etat son excellence Ibrahim Boubacar Keïta, et en présence des chefs d’Etat de la guinée Conakry, du Zimbabwé, du Rwanda, du Togo, du Niger, de la Mauritanie,  du Burkina, du ministre des affaire étrangère de l’Algérie chef de fil de la médiation, et des délégations des pays amis, l’accord de paix a été signé vendredi.
Selon le ministre Malien des affaires étrangères chef de  fil de la médiation gouvernementale, Abdoulaye Diop, cette cérémonie, est celle qui devra sceller la paix entre les fils et filles du Mali. Il a invité les uns et les autres à s’unir autour de cet accord pour la construction d’un avenir commun. A sa suite,  son homologue de l’Algérie, Ramtam Lamamra, a invité   ceux encore réticents à se joindre à ce sursaut pour mettre fin à l’effusion de sang et construire ensemble le Mali de demain. Pour sa part, il a réitéré le soutien indéfectible de la médiation et de l’Algérie en particulier à accompagner le Mali dans sa quête de paix et dans la mise en œuvre du présent accord.
Il est 17 heures 15 minutes, quand le maître de cérémonie invite les différentes parties à apposer leur signature au bas de l’accord.  Abdoulaye Diop au compte du gouvernement a signé, il a été  suivi  des membres de la plate forme, Ahmed Ould Sidi Mohamed, Me Harouna Touré et Fahad Ag Almahamoud, eux seront suivis des dissidents de la coordination, Ousmane Ag Mohamedoun et le
 Pr Younoussa Touré. Au compte de la médiation internationale, Ramtame Lamamra signera pour l’Algérie, Nicole Angéline Zan pour le Burkina, Kadiatou Mbareck Fall pour la Mauritanie, Aïchatou Boulane Kané pour le Niger, Haminou Waly pour le Nigéria et Adérahim Birahim Ahmed pour le compte du Tchad.
Mongi Hamdi de la Minusma, Pierre Buyoya pour l’Union Africaine, Kadré Désiré Ouédraogo pour la CEDEAO, Djibril Bassolé pour l’OCI, Michel Reveyrand de Menthon pour l’Union Européenne ont signé au compte de organisations des nations unies. Annick Girardin, la secrétaire chargée de la francophonie à l’Elysée a été la seule à signer au compte de la médiation élargie. Il aura fallu 15 minutes chrono pour voir ce beau monde signer ce document synonyme de paix retrouvée au Mali.
Pour le représentant des groupes dissidents de la CMA, en signant le présent accord, il s’agit de se retrouver entre maliens. Car selon lui, il ne peut en être autrement. Leurs deux mouvements (CPA-CMPRII) assurent qu’ils commenceront à partir de la signature la mise en application de l’accord sur le terrain. Il invite ses frères  du MNLA, du HCUA et du MAA à les rejoindre très prochainement. Car un autre chemin outre celui de la paix, n’est pas envisageable.
Après avoir expliquer les circonstances qui ont donné naissance aux différents mouvements d’auto défenses, Me Harouna Touré,  au nom de la plate forme, pense que le Mali à travers ce accord est sur la bonne voie, celle qui offre une nouvelle chance de vivre ensemble. Un vivre ensemble qui selon lui ne sera possible qu’avec le courage de se pardonner les uns les autres.
Le représentant des notabilités et des légitimités traditionnels du Nord, Badjan Ag Hamatou non moins député de Ménaka  a réitéré leur adhésion et leur soutien  à l’accord pour un Mali un et indivisible.
Les nombreux discours qui ont suivi, ont été pour témoigner du soutien à l’accord et de l’appel aux réticents de la Coordination à se joindre aux autres parties pour un Mali en paix.


Le premier point : le dialogue
Sous-secrétaire général, ce dialogue a toujours été notre dédicace. Au Mali nous n’avons jamais fait les choses autrement ; nous nous sommes toujours parlé entre frères maliens et nous allons continuer de le faire.

Le cessez-le-feu, bien sûr que nous y sommes acquis.
Avons-nous jamais  violé un cessez-le-feu, avons-nous jamais violé la cessation des hostilités ?

Monsieur Ladsous je l’ai dit au secrétaire général des Nations unies, il serait convenable, il serait saignant que les Nations unies fassent preuve de justice et d’équité à cet égard là.
Chaque fois qu’il y a eu violation de cessez-le-feu, violation de la cessation des hostilités, nous l’avons acté, nous avons signalé.
Rarement, nous avons été entendus.
On nous a toujours dit :oui « les parties » ! « Les parties » ? Un peu de respect pour notre peuple.
Le Mali est un peuple de dignité avéré au long des siècles. Un peuple qui,dans la communauté internationale, n’a jamais manqué à ses engagements internationaux, et il continue de le faire aujourd’hui et pourvu qu’en retour il soit l’objet d’un minium de respect.

Le troisième point : il faut que l’accord reste ouvert aux signatures de ceux qui n’ont pas encore connu l’intérêt.
Bien sûr ! Nous y sommes favorables ; pourvu que ce ne soit une prise en otage du Mali et de la paix au Mali. Je suis très clair là-dessus.

Enfin, il n’est pas aussi clair que vous, quand vous avez dit, il n’est pas question que l’on profite de l’accord pour attaquer ceux qui n’ont pas paraphé ou signé aujourd’hui.
Nous ne sommes pas desguets.
Nous sommes, Monsieur Ladsous, gens de bonne compagnie. Nous sommes un pays de vieille civilisation.
Jamais, depuis qu’elle a été cantonnée, l’armée malienne n’a manqué à ses engagements.
Cantonnée en la ville de Kidal, il a fallu que je le dise à la CEDEAO pour que nos frères comprennent quelle était la situation surréaliste que notre armée vivait à Kidal.
Le Mali a accepté beaucoup.
Le peuple malien est à saluer.
Mais que nul ne se trompe sur la qualité de sa dignité, de son sens de la dignité et de sa compréhension de la chose internationale.

Nous avons donc dit à Monsieur le secrétaire général des Nations unies que nous restons évidemment ouverts à nos frères et qu’il nous tardait qu’ils comprennent l’urgence à être de la partie, à signer l’accord de paix. Que nous avons eu mal à notre être malien quand la rentrée scolaire survenue dans tout le Mali, les jeunes maliens sont allés à l’école sauf ceux de Kidal. J’ai pleuré dans mon cœur.
Parce que ce n’est pas une histoire de « cas malien » pour moi, c’est une histoire de vie malienne pour moi. Je vis ça dans ma chair, dans mon être le plus profond. Je ne joue pas avec ça. Ce n’est pas un cas académique, c’est un vécu, un vécu humain, très fort.

Je dis donc qu’il est temps que les malices cessent et que ceux qui ont en charge de missions d’aider à parvenir à la paix fassent en sorte que les choses soient transparentes, qu’ils soient d’égale partage ; et que nul ne se méprenne, et puisse prendre une telle souplesse dans l’engagement, telle ouverture pour une faiblesse ou un encouragement à persister dans l’erreur. Ce ne serait pas rendre service à la paix mondiale.

Que je sache les Nations unies nées à la suite de la Seconde Guerre mondiale ont pour vocation à assurer la paix mondiale pour les temps à venir et l’organe en charge de le faire est le conseil de sécurité, qui opine sur rapports, pourvu que ses rapports soient des rapports équilibrés, justes, sincères, et qui disent la réalité.
Le Mali a souffert de cela. Le Mali a souffert de cela. Je le dis très clairement du haut de cette tribune, en ce jour solennel.

Nous sommes un pays de paix. Nous sommes un pays encore une fois sans complexe aucun. Je dis dans ce monde des hommes, quant certains n’étaient pas, nous étions.
Ce vieux pays d’humanisme sahélien qui a fleuri sur les bords du Niger, nous sommes très fiers, très, très fiers. Tombouctou, Djénné la belle, Gao, centres de culture d’excellence mondiale ! On venait de partout pour s’instruire à Tombouctou.
Ces barbares d’un autre âge que je ne saurais nommer tant la qualité d’homme ne me semble pas leur convenir ont cru devoir tuer l’âme de Tombouctou. Ah les pauvres ! Tombouctou est immortelle, Tombouctou est éternelle !
C’est tout l’honneur de la communauté internationale d’avoir compris en quel péril courrait Tombouctou pour avoir diligenter des missions idoines de reconstruction des mausolées de Tombouctou, mémoires de ce peuple, mémoire de ce pays.
Donc, nous tous dédiés à la paix.

Le quatrième point, en raison de non-signature par l’ensemble des acteurs, penser à une mise en œuvre flexible de l’accord. Qu’est-ce à dire ?
L’accord paraphé en Alger, ce jour, il a été dit, entendu, convenu que cela  mettait un terme à la négociation.
Nous avons paraphé le 1er mars. Nous sommes presque trois mois après.
Avant le paraphe il avait été dit avec gravité, avec solennité que tout celui-là, toute celle-là  qui s’aviserait de ne pas parapher l’accord qu’il en cuirait.
Nous n’avons rien demandé, nous n’avons rien vu venir non plus. Que de patience ! Mais nous ne perdons pas patience cent fois. Mais il faut que le monde sache le réel de la situation a prévalu au Mali et qui si nous ne prenions garde va continuer de prévaloir.

Je le dis, il ne s’agit d’un problème d’homme, IBK est un homme de passage. Mais aucun Malien digne de ce nom ne bradera le Mali, jamais ; ne bradera jamais le Mali.
Nous avons tout tenté. Nos hommes de foi et notre société civile, dont nous sommes fiers,ont pris leur bâton de pèlerin, leur initiative pour parcourir le monde, pour aller dire à nos amis en Europe, dont certains avaient été trompés :oui il y a beaucoup précautions à prendre parce que si jamais l’armée malienne avait quelques moyens elle va se livrer à des massacres, qui m’a toujours révolté. Nous ne sommes pas des sauvages, nous ne sommes pas des barbares.

Nous avons toujours vécu en symbiose dans ce pays, depuis le fond des âges à aujourd’hui, sans nous entre-tuer. Il n’est aucune famille en zone nomade qui n’est sa correspondante en zone fluviale. Le partage entre les produits du pastoralisme et les produits de l’agriculture sont une tradition chez nous ; l’hospitalité, l’accueil sont des choses frappées dans les marbres de Sélinkégni. Tel est le Mali.


jeudi 14 mai 2015

SIGNATURE ET PARAPHE DE L’ACCORD PAR LES DEUX PARTIESL
La paix est de retour !
Il est fort probable que la Coordination des Mouvement de l’Azawad  (CMA) ne soit pas aujourd’hui à la signature, ou du moins en totalité. Mais du moment où, elle a paraphé hier l’accord à Alger, le débat est clos.
 C’est aujourd’hui qu’aura lieu dans la soirée, la signature de l’accord de paix entre le gouvernement et les séparatistes de la CMA. Mais l’absence d’une des partie, en l’occurrence la CMA est presqu’une évidence, au vu des dernières évolutions sur le terrain et les déclarations qui ont accompagné. A cette cérémonie, seront présents aux dires des plus autorités  plusieurs chefs d’Etats et de gouvernement, des représentants d’organisations internationales, des leaders politiques, religieux etc. En tout cas, les bouchées sont doubles pour réussir la cérémonie d’aujourd’hui, qui, au lieu du palais des sports comme prévu, aura finalement lieu au Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Le quel centre est depuis mercredi dernier quadrillé par un imposant dispositif sécuritaire, afin de veiller au bon déroulement de la signature, avant pendant et après. Dispositif justifié, car le moindre incidents en ces lieux et devant les caméras du monde entier aura un retentissement médiatique sans précédent, qui discréditera le régime.
Dans notre dernière parution, nous faisions remarquer que la signature de l’accord, par le gouvernement seul, serait un signe d’échec de la médiation, qui après huit mois et  cinq rounds et avec les nombreux compromis du gouvernement n’ont pu amener la CMA à signer ce 15 Mai. Nous maintenons. Mais une évolution tout de même. La Coordination a paraphé l’accord de paix hier à Alger. Ce qui voudrait dire qu’elle est d’accord avec son contenu. La conséquence, c’est que toutes les attaques et autres provocations sur le terrain de leur part doit cesser à compter de leur seing. Ainsi leurs recommandations remises à la médiation le 17 Mars à Kidal ne tiennent plus. Plus question de réouverture des négociations comme préconisée par eux et certains…..partenaires du Mali. Certes, le paraphe hier, soit à 24 heures de la signature est pure stratégie, car leur donnera plus de temps pour envisager la signature. Ce qui ne dérange nullement le Boss de la Minusma, Mongi Hamdi qui, à sa sortie d’audience avec le président de la République a dit « On est tous d’accord que l’Accord devra être signé le 15 mai. C’était la décision de la communauté internationale, mais nous avons dit aussi que nous devons laisser la porte ouverte pour tous ceux qui voudront signer par la suite ».

Que la CMA signe demain ou dans plusieurs mois, l’accord que nous signons aujourd’hui, peu importe. Le fait d’avoir paraphé l’accord hier, l’engage à mettre un terme aux hostilités et à s’engager dans la voix de la paix. Sans quoi, les FAMAS aider par la forces Barkhane et la Minusma se verront dans la l’obligation de les combattre jusqu’au dernier car étant « des ennemis de la paix. »
HYDROCARBURE
SHELL bannit le gasoil

C’est fini. Vous ne trouverez plus de carburant gasoil dans les stations services de shell. Il est depuis mercredi dernier remplacé par « shell diesel extra ».
Le directeur de Vivo energy donc de Shell au Mali, Madou Sow a annoncé le mercredi dernier  l’hôtel Radisson blu, que le gasoil, ne sera plus commercialisé dans les stations Shell. Il est désormais remplacé par  « shell diesel extra. » ce nouveau produit sur le marché malien à fait selon lui, l’objet de longue expérimentation avant d’être commercialisé. Ce carburant serait selon lui de meilleure qualité que le gasoil. Ce nouveau produit conviendrait à tous les véhicules diésel, il aurait des pouvoir détergent permettant de maintenir votre moteur propre, il protégerait contre la corrosion, donc plus de rouille ; son absence de mousse permettra au gros porteur de faire le plein en un temps record à rassuré Madou Sow. Mieux, il serait économique pour les poids lourds, même avec des moteurs datant de l’antiquité.  C’est à coup de grandes démonstrations techniques, qu’ils ont tenté de convaincre l’assistance, des effets positifs de leur nouveau produit.
Commercialisé selon Madou Sow au Sénégal depuis 2007, ceux-ci,  selon lui ne rencontreraient pas de problèmes majeurs avec ce liquide haut de gamme. Véhicules, groupes électrogènes, peuvent l’utiliser.  Madou Sow a donné l’assurance que le nouveau produit bien que meilleure que le gasoil, se vendra aux prix fixés par l’Office National du Pétrole (ONAP).
Quand à sa disponibilité dans d’autres stations outre celles de shell ; il n’en ait pas question.

Le brevet de « shell diesel extra » ne sera vendu à personne.  Sa composition sera protégée comme l’est celle de coca-cola a dit Madou Sow. Mais pour qui connait les nombreuses spéculations fondées ou infondées qui incriminent la composition de la célèbre marque coca-cola, il est étonnant le lien que Madou Sow établit entre coca-cola et son « shell diesel extra » supposé être sans reproche. A moins que…
Le SADI en rupture de banc ?



Jusqu’à preuve du contraire, le parti SADI du tonitruant député Oumar Mariko demeure membre de la majorité présidentielle, comme voulu par ses responsables. On comprend donc difficilement, qu’au moment où l’ensemble des partis de la majorité présents dans la commune décident de soutenir l’unique candidature du RPM, que le SADI se désolidarise en présentant son candidat.

Surtout, que ce refus des autres n’est pas lié à un manque de cadres éligibles.  La preuve, L’ADEMA, arrivé deuxième après la liste RPM-ADP- Maliba n’a pas présenté de candidat.  Ce soutien, selon un cadre du RPM se justifie par un soutien plutôt moral « Vu que Oumou Simbo était de notre parti, et qu’elle est décédée avant la fin de son mandat, les partis alliés ont jugé bon que ce soit le RPM qui se charge de trouver son remplaçant. ». Mais,  à voir les choses sur le terrain, Oumar Mariko et ses hommes ne font pas dans ce sentimentalisme là. C’est une façon pour le SADI de se démarquer de la majorité. Les récentes déclarations du Mouvement Populaire du 22 Mars (MP22) frange importante du parti, qualifiant le régime d’IBK du plus mauvais que le Mali indépendant ait connu, n’a pas manqué de diriger les regards vers  le SADI. Mais rien. Alors, le SADI est-il toujours de la majorité ? Si oui, pourquoi s’être désolidarisé ? Si non, Oumar Mariko qui a habitué les maliens à ses diatribes, doit avoir la force de ses opinions et expliquer clairement, s’il rejoint l’opposition (sa nature première) ou s’il est désormais centriste.
LEGISLATIVE PARTIELLE EN COMMUNE V
Ça débute timidement


La campagne pour la succession de feue l’honorable Oumou Simbo Keïta du RPM est ouvert depuis le 10 Mai dernier. Passées les cérémonies de présentations de quelques candidats, c’est le calme avant la ….tempête.
Les rues et les grandes voies de la commune V du district sont depuis le 10 Mai dernier envahies comme à chaque élection par les affiches des candidats. Inutile de rappeler le caractère anarchique de leur  affichage. Les façades  des bâtiments, les gardes fous au milieu des goudrons, les feux de signalisation, les véhicules, tout est mis à profit pour « vendre » l’image de  son candidat. Candidate du parti au pouvoir, c’est les photos de l’ex ministre de l’éducation Togola  Jacqueline Nana Marie, qui pour l’instant ravissent la vedette à celles de Boubou Diallo de l’URD et du jeune Djaff Djigué.  Cette bataille des affiches, n’est cependant pas suivie d’actions de campagne de grandes envergures sur le terrain. Il est 12 heures passé de quelques 30 minutes en ce mercredi 13 Mai, quand nous franchissons l’entrée du  siège la section V du Rassemblement pour le Mali (RPM).  Pas d’ambiance de campagne dans la cour. Deux jeunes au tour de la théière taillent bavette et s’occupent  à faire gronder les hauts parleurs installés à l’entrée du siège. Siège duquel le parti avait été récemment viré pour cumule d’arriérés. Faut croire qu’il a montré patte blanche pour reprendre ses quartiers. A l’intérieur, Amadou Ouattara directeur de campagne entouré d’un groupe restreint s’affairent. « Il n’y a pas eu grands choses après la présentation de la candidate. Mais aujourd’hui (Ndlr : Mercredi) on s’apprête à  commencer notre série de visite aux notabilités des 09 sous sections de la commune. » Si ce n’est qu’un début, il promet des actions d’envergure dans les jours à venir.
Autre lieu, même scène, même ambiance. Situé en commune V, le siège national du parti de la poignée de main, ne semble pas plus motivé que le RPM. Sur place, un bref échange avec le permanent et nous sommes orientés vers le siège de la section V, qui se trouve à quelques encablures.  Peint au couleur du parti (vert-blanc) les  photos de leur président Soumaïla Cissé recouvrent le portail. En franchissant la porte, on s’attend à voir des militants en palabre, entrain de peaufiner les stratégies pour battre l’adversaire au soir du 31 Mai. La porte aussitôt franchie, qu’on se demande si on ne s’est pas trompé malgré les attributs du parti qui ornent le bâtiment.  Personne en vue. Cour insalubre. Il a fallu attendre quelques minutes pour voir sortir de l’arrière cour, celui qui s’est présenté comme étant le gardien des lieux. Pourquoi, le siège est-il  vide après l’ouverture de la campagne ? « Bon ils sont généralement là les petits soirs. ». Ce calme serait la suite logique de la présentation du candidat qui a été très mouvementée par les piques de Soumaïla Cissé à l’endroit de la candidate du RPM et du président de la République. Des coups, Soumi en a donné ce jour.  Maître en récupération, surtout politique,  Soumïla Cissé se demande ce que peut bien apporter à la commune une candidate qui lorsqu’elle était ministre a fait passé les examens du Diplôme d’Etudes Fondamental (DEF) et  du BAC aux élèves  sous la lumière  des lampes et des bougies ? Pour cela il propose l’alternative, qu’est Boubou Diallo le porte étendard de sa formation.  «  Un régime qui avoue son impuissance face à la perte de 153 milliards par le fait de vol » ne mérite pas selon Soumi que les populations jettent leur dévolu sur ses cadres.
En attendant les réponses qui vont certainement fusées de la part du RPM et de ses alliés de la majorité qui ont ….tous décidés de soutenir sa candidate, les états major des autres   candidats en course ne font pas mieux.