dimanche 17 mai 2015

A la cérémonie de signature de l’accord
La presse était indésirable.


Evènement de portée internationale, la presse a était à la cérémonie de signature de l’accord de paix indésirable.

C’est le moins qu’on puisse dire. Sinon comment comprendre  qu’elle soit confinée dans une salle alors que  la cérémonie se tient dans une autre ? Les journalistes locaux et internationaux  qui étaient censés être des témoins oculaires,  étaient réduits à être de simples téléspectateurs.  Pourquoi convier la presse, si c’est pour venir les tenir à l’écart de ce  pourquoi ils sont là. On sait que le prince du jour ne porte pas la presse dans son cœur, il ne manque de le dire, mais de là à s’en départir, il y a un pas que l’organisation ( certainement en voulant lui faire plaisir) a franchi. Comment les expliquer, que leur cérémonie, à l’absence de la presse serait restée non un évènement national, mais un évènement circonscrit au CICB. Le mépris doit cesser. Et, ironie du sort, les médias pour lesquels on est attentionné et qu’on s’insurge à la moindre incartade n’en n’ont cure du retour de la paix encore moins de la signature d’un document censé y contribuer. La preuve,  ils n’en n’ont pas parlé. Par contre le traitement réservé aux absents  de la CMA, et à la mini marche de Kidal contre la signature de l’accord était tel qu’on croirait que le peuple est contre l’accord. Mais malgré tout, on voue aux gémonies la presse nationale, qui malgré les difficiles conditions qui sont la tienne donne du meilleur d’elle-même  pour appeler au calme, au dialogue et surtout faire entendre la voix de la majorité adhérente au processus. Une voie qui malheureusement est étouffée par une propagande venue d’ailleurs  et à laquelle non dirigeants sont plus attentionnés. On  n’a pas besoin d’être pouponnés comme le sont certains, tout ce qu’on demande c’est d’un peu de considération à défaut d’estime pour le travail accomplit. Car ce travail, nous ne le faisons pour personnes, nous le faisons pour le Mali,  notre pays.  Il est aussi de la responsabilité des dirigeants des organisations faîtière de la presse de faire entendre raison à ceux là qui n’ont aucun respect pour la presse. Leur dire que nous ne sommes pas des ennemis, que nous sommes des patriotes dévoués et que de tels agissements ne sauraient prospérer.  Car il ne sert à rien de nous désavouer publiquement et de nous lire chaque jour que Dieu fait. De qui se moque t-on ?

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