A la cérémonie de
signature de l’accord
La presse était
indésirable.
Evènement de portée
internationale, la presse a était à la cérémonie de signature de l’accord de
paix indésirable.
C’est le moins qu’on puisse dire. Sinon comment
comprendre qu’elle soit confinée dans
une salle alors que la cérémonie se
tient dans une autre ? Les journalistes locaux et internationaux qui étaient censés être des témoins oculaires,
étaient réduits à être de simples
téléspectateurs. Pourquoi convier la
presse, si c’est pour venir les tenir à l’écart de ce pourquoi ils sont là. On sait que le prince du
jour ne porte pas la presse dans son cœur, il ne manque de le dire, mais de là
à s’en départir, il y a un pas que l’organisation ( certainement en voulant lui
faire plaisir) a franchi. Comment les expliquer, que leur cérémonie, à l’absence
de la presse serait restée non un évènement national, mais un évènement
circonscrit au CICB. Le mépris doit cesser. Et, ironie du sort, les médias pour
lesquels on est attentionné et qu’on s’insurge à la moindre incartade n’en
n’ont cure du retour de la paix encore moins de la signature d’un document
censé y contribuer. La preuve, ils n’en
n’ont pas parlé. Par contre le traitement réservé aux absents de la CMA, et à la mini marche de Kidal
contre la signature de l’accord était tel qu’on croirait que le peuple est
contre l’accord. Mais malgré tout, on voue aux gémonies la presse nationale,
qui malgré les difficiles conditions qui sont la tienne donne du meilleur
d’elle-même pour appeler au calme, au
dialogue et surtout faire entendre la voix de la majorité adhérente au
processus. Une voie qui malheureusement est étouffée par une propagande venue
d’ailleurs et à laquelle non dirigeants
sont plus attentionnés. On n’a pas
besoin d’être pouponnés comme le sont certains, tout ce qu’on demande c’est
d’un peu de considération à défaut d’estime pour le travail accomplit. Car ce
travail, nous ne le faisons pour personnes, nous le faisons pour le Mali, notre pays.
Il est aussi de la responsabilité des dirigeants des organisations
faîtière de la presse de faire entendre raison à ceux là qui n’ont aucun
respect pour la presse. Leur dire que nous ne sommes pas des ennemis, que nous
sommes des patriotes dévoués et que de tels agissements ne sauraient
prospérer. Car il ne sert à rien de nous
désavouer publiquement et de nous lire chaque jour que Dieu fait. De qui se
moque t-on ?
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