ABSENCE DU MNLA ET
COMPAGNIE A LA SIGNATURE
Finie la négociation,
place à la guerre.
Comme nous ne
cessions de le rappeler dans nos colonnes, la présence de la Coordination en
totalité à la cérémonie de signature, serait une surprise. Elle n’a pas eu
lieu. Le Mnla et compagnie n’ont pas fait le déplacement de Bamako.
Les « ennemis de la paix » c’est comme ça qu’il
convient désormais d’appeler le Mnla, le HCUA et le MAA qui n’ont pas signé
l’accord de paix le 15 Mai dernier. Mais est ce qu’il convient de les traiter
comme tel ? Pas si sûr. Car le double jeu de la Minusma, continue à rendre
illisible l’attitude à adopter. Sinon comment comprendre qu’à la suite de la
déclaration de Mongi Hamdi à sa sortie d’audience avec IBK, que les discours
aient pris une autre tournure, celle de donner du temps à la CMA pour signer.
Alors qu’il était dit par la médiation
et les autorités maliennes que ceux qui ne signeront pas le 15 Mai, seront
considérés comme des « ennemis de la
paix. ». Mais au grand dam des Maliens, ces ennemies, continueront à
être choyés. Car il s’agit de leur donner du temps pour se décider à rejoindre
les autres parties signataires. On savait que Mnla et compagnie étaient des
inventions, de la pure duperie, mais là, ça commence à faire trop. Le discours
guerrier d’IBK à la signature de l’accord n’aura de sens que, s’il est suivi d’actes concrets sur le
terrain. Car le parti pris entre une molécule de personne et toute une nation
ne saurait prospérer pour le bonheur des Maliens. Démocratiquement, puisqu’on
nous fait toujours la leçon, où a-t-on vu une minorité tenir en laisse la
majorité ? Comme le résume si bien le penseur, « tout est défendable sauf l’inconséquence ». Là, il s’agit pour
les éternels donneurs de leçon qui téléguident l’homme lige de Mongi Hamdi, d’êtres
inconséquents.
Requinqués par les victoires récentes sur le terrain, les
FAMA avec le soutien des unionistes et celle ….sincère des dissidents de la
Coordination (qui malgré leur signature continuent de parler de population de
l’Azawad,) il faut au-delà des
communiqués fades de la Minusma, envisager l’option du combat. Car, on ne le
dira jamais assez, ils ne comprennent que le langage des armes, il faut le leur
faire entendre. C’est désormais la seule issue qui se présente. Car même après
le paraphe de l’accord, la CMA continue de croire à la réouverture des
négociations et la prise en compte de leurs doléances remises à la médiation le 17 mars dernier à Kidal. C’est clair comme l’eau
de roche, ils ont fait le choix de a guerre. Et face à une guerre imposée, on
n’a pas le choix, on fait la guerre.
Question de survie.
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