dimanche 17 mai 2015

ABSENCE DU MNLA ET COMPAGNIE A LA SIGNATURE
Finie la négociation, place à la guerre.


Comme nous ne cessions de le rappeler dans nos colonnes, la présence de la Coordination en totalité à la cérémonie de signature, serait une surprise. Elle n’a pas eu lieu. Le Mnla et compagnie n’ont pas fait le déplacement de Bamako.
Les « ennemis de la paix » c’est comme ça qu’il convient désormais d’appeler le Mnla, le HCUA et le MAA qui n’ont pas signé l’accord de paix le 15 Mai dernier. Mais est ce qu’il convient de les traiter comme tel ? Pas si sûr. Car le double jeu de la Minusma, continue à rendre illisible l’attitude à adopter. Sinon comment comprendre qu’à la suite de la déclaration de Mongi Hamdi à sa sortie d’audience avec IBK, que les discours aient pris une autre tournure, celle de donner du temps à la CMA pour signer. Alors qu’il était  dit par la médiation et les autorités maliennes que ceux qui ne signeront pas le 15 Mai, seront considérés comme des « ennemis de la paix. ». Mais au grand dam des Maliens, ces ennemies, continueront à être choyés. Car il s’agit de leur donner du temps pour se décider à rejoindre les autres parties signataires. On savait que Mnla et compagnie étaient des inventions, de la pure duperie, mais là, ça commence à faire trop. Le discours guerrier d’IBK à la signature de l’accord n’aura de sens que,  s’il est suivi d’actes concrets sur le terrain. Car le parti pris entre une molécule de personne et toute une nation ne saurait prospérer pour le bonheur des Maliens. Démocratiquement, puisqu’on nous fait toujours la leçon, où a-t-on vu une minorité tenir en laisse la majorité ? Comme le résume si bien le penseur, « tout est défendable sauf l’inconséquence ». Là, il s’agit pour les éternels donneurs de leçon qui téléguident  l’homme lige de Mongi Hamdi, d’êtres inconséquents.

Requinqués par les victoires récentes sur le terrain, les FAMA avec le soutien des unionistes et celle ….sincère des dissidents de la Coordination (qui malgré leur signature continuent de parler de population de l’Azawad,)  il faut au-delà des communiqués fades de la Minusma, envisager l’option du combat. Car, on ne le dira jamais assez, ils ne comprennent que le langage des armes, il faut le leur faire entendre. C’est désormais la seule issue qui se présente. Car même après le paraphe de l’accord, la CMA continue de croire à la réouverture des négociations et la prise en compte de leurs doléances remises à la médiation  le 17 mars dernier à Kidal. C’est clair comme l’eau de roche, ils ont fait le choix de a guerre. Et face à une guerre imposée, on n’a pas le choix, on  fait la guerre. Question de survie.

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