DJILOR
Une citée en OR
Outre, les
thématiques débattus qui ont été d’intenses moments d’échanges et de partages
souvent houleux, mais pour la bonne cause : développer l’Afrique, la
sortie annuelle de la fondation Konrad Adenauer à été riche en visite dans le royaume d’enfance du président poète Léopold
Sédar Senghor, le tout dans une ambiance bon enfant.
Il est 14 heures passé de quelques quarante minutes, quand
le bus, prend le départ d devant la fondation direction Djilor. Plus le car
s’éloigne de Dakar, plus l’air devient pur, et la fraîcheur dakaroise cède à la
chaleur de la région de Fatickoise.
Assis par groupes de cinq par groupe de cinq, de deux et
même seul, on cause, on lit, on somnole, le tout dans un bourdonnement
indéchiffrable envahie par le bruit du moteur du car , qui vu l’état du car en a forcement besoin.
Quelques rares éclats de rires ou d’interpellations étaient
les sons vraiment audibles. Le car par moment stationnait, pour permettre aux
passagers de faire des achats, mais rien de plus que des cacahuètes, des
mandarines des jus, rien de plus en tout cas pas grand choses.
Trois absences de taille malgré le semi-calme qui régnait,
avait été constaté. C’était celles de la représentante résidente de la
Fondation Konrad Andréa Kolb, de celle qu’on nomme affectueusement « la mère des enfants » Ute Bocandé
et de celle de celui qui jusqu’à cet instant était le président du REBAFKA Gata
Doré. Pour sûr que certains avait l’information sur les motifs de leur absence
jusqu’à cet instant, mais n’ayant pas été rendu public, beaucoup, notamment
votre humble serviteurs, se tortillait les méninges sur ces absences, mais n’osant pas poser de questions, en se jouant
les CONNAISSEURS.
OUF, enfin le car pour une énième fois stationne, pour faire
les achats ? Non pas cette fois-ci, c’est Madame Bocandé qui rejoignait le
groupe, au grand plaisir des uns et des autres en témoigne, les nombreux
BONJOUR MADAME BOCANDE, qui se bousculaient pour lui souhaité la bienvenue,
bien sûr que le mien en faisait partie. « DG
va nous rejoindre demain » cette phrase de madame Bocandé venait en
plus de moi même d’éclairer la lanterne de beaucoup sur l’absence du Prési.
Et qu’en est-il de celle de
Madame Andréa Kolb ? On attendait toujours, lorsque encore et encore le
car gara, fin de mystère nous venions d’être rejoint par le véhicule d’Andrea
Kolb, soudain je senti mon crâne devenir léger, je compris alors que la
migraine qui me tenaillait depuis quelques minutes n’avait rien avoir avec une quelconque
maladie, mais tout simplement, que la gymnastie, dans laquelle mon cerveau
c’était lancé pour tenter de résoudre à lui seul cette équation d’absence ne
pouvait que lui causer du tort. Alors le pauvre paracetamol que j’avais ingurgité,
aurait pu certainement soulager cet enfant qui à Syndia assis à même le sol se plaignait
d’un VERITABLE mal de tête.
La fatigue s’installait, quant le car après plusieurs
bifurcations vient stopper net, devant une bâtisse indiquée par une plaque
comme étant la source aux lamantins. On aurait cru que le chauffeur c’était trompé
n’eût été la plaque, tant la différence entre l’image des lieux sur le net et
la réalité semblait grande. J’ai même entendu dans la foulée « effet photo shop ». Je le
dis encore c’était avant d’entrée, donc jugement hâtive.
Plus on s’enfonce dans ce lieu, plus on est captivé par son
architecture, qui allie parfaitement tradition et modernité, la salle de
conférence bien entretenue, une vue superbe sur le bras de mer au dessus du
quel un espace de détente, et comme en de pareilles circonstances l’on de gaine
les appareils photos et les flashes partent dans tout les sens. ON EST CONQUIS.
Devant la beauté des lieux mon plus proche voisin s’exclame
« ce lieu n’a rien a envié aux
hôtels de la ville, au contraire, il a en plus d’eux l’air pur et le calme nécessaire
au repos, que ces hôtels de la grande ville prétendent servir ». Même
si sur le champ je n’acquiesce pas, j’avoue que je partageais son jugement. Et
puis, comment ne pas l’être quand tout le monde l’est ?
Les repas servis, l’accueil chaleureux du couple Bèye et la
prestation des femmes sérères du village de Djilor finissent par vous
convaincre que cet endroit est « paradisiaque ».
L’annulation de la visite de JOAL village natale du
président Senghor, n’enleva en rien la
richesse de cette sortie, par le génie du couple Bèye qui proposa des
alternatives heureuses. La traversée à la pirogue l’emporte sur la promenade en
charrette, alors direction Simal, un village qui selon le guide Djiby Diouf est
« mystérieux » et a été
visité par nombres d’hommes politique du pays. C’est aussi ça le processus
démocratique en Afrique, ça fortifie les chances pour devenir président
fondateur. AH ! Vous ne me croyez pas ?
Embarqués à bord de deux pirogues, les boursiers et anciens
boursiers en compagnie de Madame Bocandé donnent de la voix de part et
d’autres, par des chants tout au long de la traversée. La concurrence n’a pas
tenu ils étaient plus nombreux que nous, et donc naturellement faisaient plus
de bruit que nous.
De la mangrove en passant par le puits qui à servi à El
hadji Oumar Foutiyou Tall pour ses ablutions pendant sa guerre sainte, le
baobab sacré, la stèle dédiée aux lamantins le village artisanal de Simal ont
été tous visité et appréciés avec les explications du guide écotouriste Djiby
diouf. C’est finalement le puits d’El hadj Oumar Tall qui a ravi la vedette aux
autres, son eau a été bu, frotter sur le corps et même emporter par certains, tout
ceci sous le regard de madame Bocandé qui
se faisait du souci pour ceux qui en buvait. Au finish, il faut le dire le
village Simal n’était pas SI MAL.
La maison paternelle de Senghor à Djilor, la tombe de sa
mère, la promenade à travers le village et la soirée créative et récréative, où
des talents cachés ont été découvert en plus de ceux de la troupe TOTOK qui une
de plus a émerveillé, ont rendu la sortie agréable.
L’ambiance dans le car cette fois ci différente de celle de
l’aller, en tenue bon de Djilor à Dakar, non stop. SACRES BOURSIERS ET ANCIENS
BOURSIERS.
Mohamed Sangoulé DAGNOGO
2ème année CESTI
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