CONGRES DES LEADERS
SPIRITUELS
Ousmane Madani Haïdara
appelle l’Etat a réglementé le prêche
C’est sous la
présidence du premier ministre Modibo Keïta que s’est tenu le samedi dernier au
pavillon des sports à l’Aci 2000, le 1er congrès ordinaire du groupement des leaders spirituels. L’unité
et la cohésion ont été les maitres mots de cette rencontre.
Le Nord du Mali, a fait l’objet d’attaques et de violences
par des djihadistes se réclamant de l’islam. Lors de l’occupation de la partie
septentrionale de notre pays, ces forces occultes se sont donnés à cœur joie, à
des exactions, des viols, des meurtres, destruction de mausolées, amputations
etc.
Ces barbares, posaient des actes qui ternissaient l’image de
l’islam et créait l’amalgame. C’est pour dénoncer ces pratiques interdites par
l’islam que le groupement des leaders religieux à vu le jour. Dirigé par
Ousmane Chérif Madane Haïdara, le groupement veut renouveler ses instances.
La communauté musulmane est sortie massivement pour participer
à ce congrès, auquel a également pris part d’anciens premiers ministres, des
chefs de partis politiques, des délégués venus de toutes les régions.
Ce congrès a été le lieu pour Mahmoud Dicko, président du
haut conseil islamique d’éclairer la lenterne des uns et des autres sur la
prétendue brouille qui existerait entre lui et Chérif Madani Haïdara. Selon
lui, il n’en est rien « A chaque
fois que la communauté est confrontée à un problème on s’appelle pour se donner
des idées et avancer dans le bon sens. » Si aujourd’hui la communauté
musulmane parle d’une seule voix, c’est grâce aux efforts fournis par Ousmane
Madani Haïdara. Il a dénoncé le comportement de certains leaders qui s’attribue
des titres de « Cheick »,
de « waiyou » sans en avoir
le mérite. C’est pourquoi il a demandé que le milieu soit « assaini ». A son tour Haïdara embouche la même trompette
pour témoigner de l’excellence des rapports entre lui et Mahmoud Dicko. Il peut
certes y avoir des divergences de vues sur certains aspects de la pratique de
la religion, mais, l’essentiel qui est l’entente et l’entraide entre les
différentes confréries est sauf a-t-il dit.
De plus en plus les dérives lors des prêches sont notées
surtout, sur les antennes des radios. Pour la promotion d’un produit, ou de sa
branche religieuse, certains n’hésitent pas à vouer aux gémonies la branche
religieuse ou le produit des autres.
Une pratique qui, elle constitue le véritable danger pour
cette parfaite union entre les musulmans a dit le président du regroupement. Un
travail pou réglementer le prêche avait été entamé mais interrompu avec le
remaniement ministériel. Pour que l’islam authentique soit au service du Mali
pour la paix et la réconciliation, il a demandé au ministre du culte et des
affaires religieuses de procéder avec l’accompagnement des chefs religieux à la
réglementation et déterminer les personnes habilitées à le faire.
Pour sa part, le Premier ministre s’est félicité de l’union
entre les musulmans du Mali et de leur commune volonté à œuvrer pour la paix au
Mali.
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