SIGNATURE DE L’ACCORD
DE PAIX LE 15 MAI
Le PM s’en prend
violemment à l’opposition
La détermination de
l’opposition à maintenir son rejet de l’accord paraphé le 01 Mars par le
gouvernement hérisse le premier ministre. Il n’est pas passé hier jeudi par
mille chemins pour le leur faire savoir « la question de la pertinence ou de l’impertinence de l’accord est trop
tard. ». Qu’on avance donc.
Le Premier ministre avait annoncé le 09 Avril, que la CMA
paraphera le l’accord de le 15 Avril. A travers un communiqué elle avait
démenti et s’était abstenue de parapher le jour-j. Suite à ce énième refus de
la CMA de parapher, le Premier ministre a tenu à rencontrer ceux à qui, il
avait donné la primeur de l’information c’est à dira la classe politique et la
société civile. C’était hier au sein de
son département. Objectifs, échanger et recueillir les propositions sur le cap
à tenir par le gouvernement jusqu’au 15 Mai, date fixée par la médiation pour
la signature de l’accord de paix. Au cours de ces échanges, la majorité
présidentielle, les centristes, l’opposition, les religieux, la CAFO et
d’autres acteurs ont pris la parole.
Mais, contrairement à l’ordre du jour, tous se sont prononcés
sur sa pertinence pour soutenir l’accord ou son impertinence pour le rejeter.
Cette dernière position qui est celle de l’opposition, n’a pas laissé
insensible le premier ministre. Selon Modibo Keïta, il ne s’agissait nullement
de s’attarder sur la pertinence ou non de l’accord paraphé, mais plutôt
d’aider, de proposer au gouvernement la bonne attitude en attendant le 15 Mai date
de la signature de l’accord. Des rencontres ont été initiées par le
gouvernement pour discuter de cela, mais
là « c’est trop tard »
a-t-il dit.
Porte parole du jour de l’opposition, Abdoulaye Diallo
président du PDES, a essuyé le courroux du PM. Pour cause, c’est ce même
Abdoulaye qui lors d’une rencontre avec le premier ministre avait dit que
l’opposition « prend acte »
de l’accord signé a dit Modibo Keïta. Le PM s’étonne que ce même Abdoulaye
tienne des propos pour rejeter en bloc
le contenu de l’accord. Sans ambages, il dira que ce comportement « fait retourner le Mali 10 ans en
arrière. »Cet accord qui tient compte des signaux de détresses venant
de la base, tirant les leçons du passé, se fonde sur les conclusions des états
généraux de la décentralisation et des assises nationales sur le Nord, a
indiqué le PM.
Pas content de l’attitude de l’opposition, le premier s’est
pourtant félicité de celle de la majorité présidentielle, des religieux, des
centristes, de la CAFO et des autres intervenants qui ont, à part quelques
réserves, témoigné leur soutien au président de la république et au
gouvernement pour la signature et la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger.
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